ETATS-UNIS - À quelques jours seulement de la tenue des élections de mi-mandat, la critique sévère d'un poids lourd du parti républicain comme George W. Bush envoie un signal clair au président en place : ses soutiens s'amenuisent, même dans son propre camp.
C'est un discours anti-Trump à peine voilé qu'a délivré George W. Bush, jeudi 19 octobre, à New York. L'ancien président des Etats-Unis, qui avait pourtant été critiqué pour son traitement de la sécurité intérieure et de la diplomatie du pays au lendemain des attaques du 11-Septembre, a sévèrement jugé la première moitié du mandat de Donald Trump.
Le 43e président américain porte un regard à peine moins critique que Barack Obama, pourtant à son opposé sur l'échiquier politique. Il déclare, sans citer Donald Trump : "Nos oppositions se transforment en animosités. Nos désaccords aboutissent à une déshumanisation."
La bigoterie semble enhardie. Nos politiques semblent plus vulnérables aux théories du complot et aux mensonges purs et simples
George W. Bush, 43e président des Etats-Unis
Le 7 novembre prochain, les électeurs américains renouvelleront une partie de leurs parlementaires. Un scrutin qui intervient à la moitié du mandat présidentiel et qui fait souvent figure de "test" de la solidité du président en place. Si une vague "bleue" (démocrate) se produit, cela porterait un coup d'arrêt sévère aux propositions de Donald Trump, qui devra nécessairement négocier avec la majorité des élus pour faire voter ses projets de loi.