DÉLUGE - Des villes submergées, des ponts brisés et des habitants coupés du monde… l’ouest du Japon, pourtant coutumier des fortes pluies, est frappé par des violentes intempéries. Plus de 200.000 personnes ont reçu l'ordre d'évacuer.
Quatorze résidents d'une maison de retraite seraient décédés dans l'ouest du Japon après les pluies diluviennes qui frappent l'ouest du pays. Ces décès, annoncés par les médias, doivent encore être confirmés par les autorités qui parlent d'"arrêt cardio-respiratoire", un terme d'usage au Japon avant la confirmation officielle d'un décès par un médecin.
Au totale, au moins 16 personnes ont perdu la vie dans ces inondations et 20 autres décès sont présumés selon un bilan provisoire établi par les autorités ce dimanche. Une dizaine de personnes sont également portées disparues à la suite de ces intempéries alors que plus de 200.000 personnes ont reçu l'ordre d'évacuer.
Des mesures pour éviter la propagation du coronavirus dans les refuges
Les responsables de la région et des municipalités affectées par la catastrophe naturelle n'étaient pas en mesure dimanche matin de confirmer les décès rapportés par les médias. Ils ont indiqué prendre des mesures pour éviter la propagation du nouveau coronavirus dans les refuges mis en place à travers la région, telles que le respect d'une distance entre les familles.
Des équipes de secours et des soldats de Forces d'autodéfense ont travaillé toute la nuit pour tenter de retrouver des personnes disparues et venir au secours d'habitants bloqués dans leurs maisons. Bien que les précipitations se soient calmées à Kumamoto dimanche matin, ponts brisés et routes bloquées ont isolé des groupes d'habitants, a précisé la NHK. Les inondations ont emporté des véhicules et submergé des villes.
"SOS" marqué au sol dans une école désaffectée
La NHK montrait une vue aérienne d'un immense signe "SOS" créé sur le terrain d'une école élémentaire désaffectée de la ville de Yatsushiro, où une dizaine de personnes faisaient de grands signes en direction des hélicoptères des médias et des secours, à l'aide de serviettes blanches et de parapluies.