Au Mali, l'armée française a mené une opération contre un groupe djihadiste qui a tué une trentaine de terroristes. Une mission de grande ampleur dans la région de Mopti, quelques jours seulement après celle qui a coûté la vie à un chef d'Al-Qaïda.
C'est un nouveau succès pour l'armée française au Sahel. Jeudi, plusieurs dizaines de djihadistes ont été tués lors d'une opération dans le centre du pays, près de la région de Mopti. Une action minutieusement préparée par plus de 1 600 militaires français de l'opération Barkhane.
Des avions de chasse Mirage 2000 et des hélicoptères de combat ont survolé le ciel malien. Au sol, des commandos héliportés ont combattu plusieurs heures l'armement. Les motos des djihadistes ont également été détruites. Une action consécutive à celle, il y a deux jours, qui a conduit à la mort de Bah Ag Moussa, un haut responsable lié à Al-Qaïda. Celui-ci avait rejoint la rébellion touarègue en 2012.
Les deux opérations ont permis de couper des axes stratégiques de l'État islamique au Grand Sahara. Leur objectif est de contenir et fragiliser les terroristes pour laisser les armées locales s'en occuper, voire les mettre hors de combat. Ces dernières semaines, plus de 200 djihadistes ont été tués.