Toute L'info sur
"La rencontre a été formidable". Ce samedi, en préambule d’un entretien avec la Première ministre britannique Theresa May pour la deuxième journée du G20, Donald Trump n’a pas caché son enthousiasme suite à sa discussion de la veille avec Vladimir Poutine. Dans l’entourage du président américain, on parle d’un échange "très vigoureux", d’où s’est dégagée une "alchimie positive".
S’il était bien un dossier impossible à ne pas aborder pour les deux hommes, c’est celui des soupçons d’ingérence russe dans la campagne présidentielle américaine. Selon son ministre des Affaires étrangères Rex Tillerson, Donald Trump "a insisté à plusieurs reprises auprès du président Poutine" à ce sujet, qui constitue un "obstacle significatif" à l’amélioration de leurs relations. Son homologue russe, Sergueï Lavrov, a de son côté déclaré que Donald Trump "avait entendu des déclarations claires de Poutine affirmant que ceci (l’affaire) n’est pas vrai, que les autorités russes ne sont pas intervenues et qu’il accepte ces déclarations". Un premier pas vers un réchauffement des échanges Moscou/Washington ?
Toujours est-il que les deux dirigeants ont également abordé un autre point de crispation, avec la question de la Syrie. Malgré le soutien à deux camps opposés (le régime de Bachar al-Assad pour la Russie, les rebelles pour les Etats-Unis), Américains et Russes s’étaient déjà entendus plus tôt dans la journée, afin de convenir d’un cessez-le-feu dans le sud-ouest de la Syrie. Une façon, là encore, de détendre l’atmosphère entre les deux puissances.
L’entente a cependant été moins cordiale lorsque la Corée du Nord a été évoquée. Face à l’escalade des provocations et au risque accru que constitue le régime dictatorial communiste, Donald Trump et sa diplomatie ont voulu se montrer ferme sur le sujet. "Les Russes l’abordent un peu différemment de nous", a expliqué Rex Tillerson à la presse, "nous allons donc poursuivre ces discussions et leur demander d’en faire davantage. La Russie a des échanges économiques avec la Corée du Nord", a-t-il rappelé. Malgré les belles déclarations officielles, tout n’est pas encore parfait dans le meilleur des mondes entre Donald Trump et Vladimir Poutine.
Tanguy Hamon
Mis à jour : Créé :
Tout savoir sur
Elle se déchaîne contre Trump et le shutdown : la rappeuse Cardi B en 5 coups d'éclat
Trump propose un statut temporaire à des immigrants en échange du financement de son mur pour mettre fin au "Shutdown"
États-Unis : des fonctionnaires réduits à la mendicité
L'ex-avocat de Trump reporte son audition au Congrès et évoque des "menaces" de la part du président
Etats-Unis : le Sénat refuse le plan de sortie de crise de Trump, le shutdown continue
Pourquoi tous les yeux sont rivés sur le Venezuela ?
Le petit Yulen coincé dans un puits en Espagne depuis cinq jours : avant lui, des miracles ont eu lieu, une tragédie aussi
Google lui rend hommage avec un Doodle : qui était Lev Landau ?
Pourquoi "The Hate U Give" va vous prendre aux tripes
États-Unis : la surenchère pour attirer les salariés
VIDÉO : Risque nucléaire, réchauffement climatique, infox... : l’"horloge de l’apocalypse" bloquée à minuit moins deux
SEPT À HUIT : Les enfants drag-queens