Réseaux sociaux : attention à l'hypocrisie

L'ÉDITO - Après les incitations à la violence faites par Donald Trump, plusieurs plateformes numériques l'ont suspendu. Est-ce par éthique ou bien une stratégie ?
Donald Trump est désormais suspendu à communiquer sur différentes plateformes numériques comme Facebook, Twitter ou d'autres. Leurs dirigeants se sont dirigés vers une sorte d'entreprise de moralisation. Pendant des années, c'est pourtant l'ex-président américain qui a assuré leur promotion avec des messages vengeurs sans qu'ils n'y voient d'inconvénient. Ayant gagné la notoriété, ils ont laissé croire que les affaires du monde se réglaient sur leur site. Mais à présent, ils se réveillent parce que Donald Trump va disparaître. Il faut bien qu'ils discutent avec un nouveau président. On ne peut pas le leur reprocher mais ce ne sont pas non plus des figures de parangon de vertu démocratique. Quelles sont les conséquences de ces décisions ? Comment trouver le juste équilibre entre la liberté d'expression et la lutte contre les propos haineux ? Quid du projet de la Commission européenne de civiliser les réseaux sociaux ?
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La Matinale week-end
Ce dimanche 10 janvier 2021, Olivier Mazerolle, dans sa chronique "L'édito", nous parle des raisons pour lesquelles les plateformes numériques ont tourné le dos à Donald Trump ainsi que leurs conséquences. Cette chronique a été diffusée dans La Matinale Week-End du 10/01/2021 présentée par Anne-Chloé Bottet, sur LCI.
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