SÉCURITÉ - Après le tremblement de terre qui a causé la mort de deux touristes sur l'île grecque de Kos dans la nuit de jeudi à vendredi, des centaines d'habitants et de vacanciers ont passé une deuxième nuit dehors, par crainte des répliques.
Par centaines, ils ont dormi dans des voitures, des tentes voire avec de simples sacs de couchage à même le sol. Le but : s'éloigner des habitations, pour assurer leur sécurité. Les résidents de l'île de Kos craignaient de possibles répliques après le tremblement de terre meurtrier qui a touché une partie de la Grêce et de la Turquie, dans la nuit de jeudi à vendredi.
"Nous sommes restés dans la prairie toute la journée", raconte Panagiotis Bekali, un des habitants. Son fils dort déjà à l'arrière de sa voiture, une mesure de sécurité essentielle selon ce père de famille et partagée par de nombreux voisins. "Vous avez vu quelqu'un rester chez soi ?", demande-t-il. "Ils sont tous dehors."
Les touristes ont également déserté leurs chambres d'hôtel. John Grant, un Britannique, a ainsi installé un matelas au bord de la piscine, où il se sent "en sécurité".
D'une magnitude de 6.5 sur l'échelle de Richter, le tremblement de terre a causé la mort de deux touristes. Un batiment s'est effondré sur un bar, écrasant un Suédois et un Turc. On dénombre également près de 500 blessés.
Le séisme a détruit des batiments et des monuments au coeur de la vieille ville. Des quais ont aussi été détériorés, rendant impossible tout transport par la mer.