Vol MH370 : le patron d'Emirates doute de la version officielle sur la disparition de l'avion

Publié le 12 octobre 2014 à 17h14
Vol MH370 : le patron d'Emirates doute de la version officielle sur la disparition de l'avion

MYSTÈRE – Selon Sir Tim Clark, la thèse avancée par le bureau australien de la sécurité aérienne sur la disparition du Boeing 777 de la Malaysia Airlines en mars ne tient pas.

C'est un pavé dans la mare qui épaissit encore un peu plus le mystère. Dans une interview accordée au magazine allemand Der Spiegel, le PDG de la compagnie aérienne Emirates Sir Tim Clark émet des sérieux doutes sur la version officielle concernant la disparition mystérieuse et encore inexpliquée du Boeing 777 de la Malaysia Airlines dans la nuit du 7 au 8 mars. "Il y a quelque chose qui ne colle pas et nous devons aller au fond des choses", a-t-il déclaré.

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Pour le patron d'Emirates, la thèse avancée par le bureau australien de la sécurité aérienne ne tient pas. Selon celle-ci, le vol MH370 s'est dirigé vers le sud au-dessus de l'océan Indien en pilotage automatique pendant 5 heures. A cours de carburant, il s'est ensuite abîmé avec 239 passagers à son bord. Pour Tim Clark, en revanche, il est bien plus vraisemblable que le "MH370 était sous contrôle, probablement jusqu'à la fin".

"Je vais continuer à poser des questions"

Autre élément troublant, le fait que le contenu qui se trouvait dans la soute ait été retiré des documents officiels par les autorités malaisiennes alors qu'il est une pièce essentielle de l'énigme. Pour Tim Clark, qu'un avion de cette taille puisse disparaître sans la moindre trace est "extrêmement suspicieux".

D'après le PDG d'Emirates, le scénario le plus vraisemblable est qu'un ou plusieurs individus ont "probablement pris le contrôle de l'avion". Souhaitant en savoir plus sur la liste des passagers, Tim Clark entend faire tout son possible pour que la vérité éclate. "Je vais continuer à poser des questions et à me créer des problèmes, mêmes si d'autres voudraient enterrer cette histoire", affirme-t-il.

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La rédaction de TF1info

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