Vol MH370 : un débris d’aile retrouvé sur l’île Maurice provient bien de l’avion disparu

par Ines EL LABOUDY
Publié le 7 octobre 2016 à 9h57
Vol MH370 : un débris d’aile retrouvé sur l’île Maurice provient bien de l’avion disparu
Source : AFP

ENQUÊTE - Un bout d'aile retrouvé en mai sur l'île Maurice provient bien de l'avion de Malaysia Airlines, le vol MH370, disparu mystérieusement en 2014.

Le plus grand mystère de l’aviation serait-il en passe d’être résolu ? Un débris d'aile retrouvé sur l'île Maurice au mois de mai dernier provient du vol MH370 de la compagnie Malaysia Airlines, disparu mystérieusement en 2014, ont indiqué vendredi les autorités australiennes. Le débris composite retrouvé sur cette île de l'océan Indien "était une partie du flanc arrière du Boeing 777, volet extérieur, provenant de l'avion de Malaysia Airlines enregistré sous le numéro 9M-MRO (MH370)", a indiqué le Bureau australien de la sécurité et des transports (ATSB).

Cette institution publique dirige les opérations de recherche du Boeing 777 de la compagnie aérienne malaisienne qui avait disparu le 8 mars 2014 avec 239 personnes à bord, peu après son décollage de Kuala Lumpur à destination de Pékin, et se serait abîmé dans l'océan Indien. "Un numéro partiel a été identifié sur une section du débris", tandis qu'un autre "numéro de bon unique" attribué par le fabricant de l'avion correspond à l'appareil de la compagnie malaisienne, a ajouté l'ATSB.

D'autres fragments retrouvés sur les côtes est de l'Afrique

D'autres fragments découverts ces derniers mois sur les côtes d'Afrique de l'est, dans l'océan Indien, ont été identifiés avec la "quasi certitude" qu’ils proviennent de l'appareil de la Malaysia Airlines. Ces découvertes n'ont pas encore permis jusqu'ici de résoudre le plus grand mystère de l'aviation civile moderne.

Les ministres de trois pays engagés dans les recherches de l'avion (Australie, Malaisie, Chine) avaient indiqué en juillet que les espoirs de le retrouver s'amenuisaient et que les opérations de recherches engagées sur une vaste zone de 120.000 kilomètres carrés seraient bientôt suspendues, à moins d'un rebondissement.


Ines EL LABOUDY

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