JO 2016 : un réfugié syrien porte la flamme olympique dans un camp de migrants

par Antoine HUOT DE SAINT ALBIN
Publié le 26 avril 2016 à 19h30
JO 2016 : un réfugié syrien porte la flamme olympique dans un camp de migrants

RIO - A un peu plus de trois mois du début des JO, la flamme olympique parcourt le monde avant d’atterrir dans la ville brésilienne le 5aôut prochain. Ce mardi, la torche effectuait un passage dans un camp de migrants d’Athènes, portée par un réfugié syrien, Ibrahim Al-Hussein, qui a obtenu l’asile en Grèce.

Allumée le 21 avril dernier à Olympie, la flamme olympique a commencé son grand périple qui la mènera à Rio de Janeiro, le 5 août prochain, pour l’ouverture des 31e JO d’été. Ce mardi, la torche faisait étape au camp de réfugiés d’Eleonas, à Athènes. Elle était portée par l’athlète paralympique syrien, Ibrahim Al-Hussein. Une belle histoire pour celui qui était arrivé en Grèce il y a deux ans, via l’île de Samos, après un passage par la Turquie. En Syrie, l’athlète avait reçu des distinctions en natation et en judo.

Une équipe de réfugiés aux JO

"Je vais porter la flamme pour moi-même, mais aussi pour les Syriens, pour les réfugiés du monde entier, pour la Grèce, le sport, pour mes équipes de natation et de basket", avait réagi Ibrahim Al-Hussein, 27 ans, avant de vivre ce moment de gloire. Au milieu de nombreux journalistes et réfugiés, l’athlète a parcouru quelques mètres dans ce camp qui regroupe près de 1 500 réfugiés dans un quartier de friche industrielle d’Athènes.

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Pour les Jeux, Thomas Bach, le président du Comité international olympique avait annoncé, en janvier dernier, qu’une équipe de réfugiés, entre cinq et dix sportifs, prendrait part aux différentes épreuves. Le CIO et le Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés ont reçu 43 candidatures pour participer aux JO.


Antoine HUOT DE SAINT ALBIN

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