MEDIA - Un quotidien transalpin ne s'est pas montré très élégant lorsqu'il a fait sa une sur la déception causée par ses archères. Une goujaterie qui a valu au chef des sports de ce journal de Bologne de se faire licencier.
Les Italiennes Guendalina Sartori, Lucilla Boari et Claudia Mandia ont raté d'un cheveu la finale du tir à l'arc par équipes (une dernière flèche inexplicable à 3 points alors qu'elles avaient aligné des 9 et des 10).
Elles se sont ensuite inclinées devant les Taïwanaises lors du match pour la médaille de bronze. Un exploit salué à sa juste mesure par la presse azzurra, mais pas toujours avec élégance. "Le trio des grassouillettes ("cicciotelle") effleure le miracle olympique", a titré le Resto del Carlino.
Il Resto del Carlino di oggi. VERGOGNOSO. #ilrestodelcarlino Lo facciamo o no un RT e li tempestiamo? @qn_carlino pic.twitter.com/G0LuziHdur — Johnny Cavaliere (@johnnycavaliere) August 8, 2016
Les réseaux sociaux se sont alors enflammés, tant et si bien que le rédacteur en chef du journal de Bologne fondé en 1885 a été contraint de présenter publiquement ses excuses. Et d'annoncer le licenciement du chef du service des sports... Sur Facebook, l'archère Guendalina Sartori a répondu en postant une vidéo critiquant le traitement médiatique dont pâtissent les athlètes féminines.
Le scuse alle atlete dell'arco. La nota dell'editore - il Resto del Carlino https://t.co/0KurYcRFL9 — Il Resto del Carlino (@qn_carlino) 9 août 2016
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