Nicolas Sarkozy condamné, la classe politique réagit de façon contrastée

Publié le 30 septembre 2021 à 12h56, mis à jour le 30 septembre 2021 à 14h24

Source : JT 13h Semaine

BYGMALION - La condamnation jeudi de Nicolas Sarkozy à la peine maximale d'un an de prison ferme, pour financement illégal de sa campagne pour la présidentielle de 2012, n'a pas manqué de faire réagir, à droite comme à gauche.

Nicolas Sarkozy a été condamné jeudi 30 septembre à un an de prison ferme, reconnu coupable dans le dossier Bygmalion sur le financement illégal de sa campagne présidentielle de 2012. Une peine aménagée en détention à domicile sous surveillance électronique dont Me Herzog, l'avocat de l'ancien Président, va faire appel. Si Nicolas Sarkozy, qui n'était pas présent jeudi au tribunal judiciaire, n'exécutera donc pas la peine, dans l'attente de son procès en appel, cette condamnation, qui est allée plus loin encore que les réquisitions, a suscité des réactions contrastées dans la classe politique.  

Pour Christian Jacob, président de LR, "cette décision de justice ne va pas manquer de choquer beaucoup de nos compatriotes, je veux témoigner en mon nom et au nom des Républicains notre affection, notre soutien à Nicolas Sarkozy, ainsi que notre immense fierté de l'avoir eu comme Président de la République".

Eric Ciotti, député LR et candidat à l'investiture des Républicains pour la présidentielle de 2022 : "Soutien et amitié au Président Nicolas Sarkozy". 

Un soutien exprimé avec les mêmes mots par l'eurodéputée LR Agnès Evren et la députée LR Constance Le Grip. 

Renaud Muselier, président LR de la région Paca : "Soutien total à mon ami Nicolas Sarkozy, grand président de la République, qui a su affronter des crises majeures à la tête de l'État et aux services de tous les Français. Je lui adresse une très chaleureuse pensée !". 

Candidat à la présidentielle, Xavier Bertrand assure Nicolas Sarkozy de son "soutien". "Il va faire appel de cette décision, je le comprends pleinement. Je forme le vœu que la vérité se fasse en appel", tweete l'ancien ministre de la Santé sous le mandat de Sarkozy. 

Valérie Pécresse, présidente ex-LR de l'Ile-de-France et candidate pour mener la droite à la présidentielle, a, de son côté aussi, salué "un grand Président de la République." "J'ai été fière d'appartenir à son gouvernement et de sa confiance. Je sais qu'il se battra jusqu'au bout pour défendre son honneur et je lui adresse aujourd'hui un message d'amitié", a-t-elle ajouté sur Twitter.

À gauche, la tonalité est évidemment moins complaisante :  à l'occasion d'une déclaration à la presse à Chambéry pour le premier déplacement de campagne de Yannick Jadot, Julien Bayou, secrétaire national d'EELV a évoqué un homme qui "a triché pour être élu. La République s'honore de pouvoir juger les puissants. Il n'y a pas d'impunité dans ce pays". 

Sur Twitter, Matthieu Orphelin, député écologiste, rappelle que "le respect des lois. Le respect des règles. Pour tout le monde. Sans exception." 


La rédaction de TF1info avec AFP

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