PREMIÈRE SORTIE - Venu dédicacer son nouveau livre dans une librairie parisienne, Nicolas Sarkozy a réagi ce samedi à la décision prononcée jeudi 30 septembre par le tribunal correctionnel de Paris dans l'affaire Bygmalion.
C'était sa première sortie officielle depuis sa condamnation. Nicolas Sarkozy dédicaçait ce samedi matin son nouveau livre "Promenades" (Ed. Herscher) à la librairie Lamartine à Paris. Condamné jeudi 30 septembre à un an de prison ferme dans l'affaire Bygmalion, l'ancien chef de l'État a réagi au micro de TF1/LCI déclarant : "Les gens ne sont dupes de rien, ils ont compris".
Nicolas Sarkozy a également tenu à remercier ses soutiens, notamment après le mot "d'amitié" et "d'affection" du Premier ministre Jean Castex, qui fut un de ses collaborateurs à l'Élysée entre 2010 et 2012. "Ça m’a fait très plaisir et ça ne m’étonne pas de lui. J’ai reçu des milliers de messages, je ne sais pas comment je vais faire, mais je répondrai à tout le monde", a-t-il dit.
Après le mot "d'amitié et d'affection" du premier Ministre @JeanCastex , Nicolas Sarkozy le remercie : « Ça m’a fait très plaisir et ça m’étonne pas de lui. J’ai reçu des milliers de messages, je ne sais pas comment je vais faire mais je répondrai à tout le monde. » @LCI @TF1LeJT — Matthieu Desmoulins (@MatthDes) October 2, 2021
La condamnation de l'ex-président avait suscité de nombreuses réactions dans son camp. Les deux candidats à la présidentielle de 2022 Valérie Pécresse et Xavier Bertrand lui ont exprimé leur "amitié" et le président du groupe LR au Sénat Bruno Retailleau a regretté la "sévérité aussi inhabituelle qu'exorbitante" du jugement.
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À l'annonce de sa condamnation, Nicolas Sarkozy a fait savoir qu'il faisait appel, comme il l'avait fait en mars dans l'affaire Bismuth. Sur son compte Twitter, l'ex-chef de l'État a jugé que le droit "a été une nouvelle fois bafoué" par cette décision, estimant avoir été déjà sanctionné dans ce dossier par le Conseil constitutionnel, qui avait rejeté ses comptes de campagne en 2013 et l'avait condamné à rembourser les dépenses supérieures au plafond légal. "Je demande simplement que le droit soit appliqué pour moi comme pour n'importe quel autre justiciable", a poursuivi Nicolas Sarkozy, en ajoutant qu'il irait "jusqu'au bout".