Attentats de janvier 2015 : le procès en appel fixé du 12 septembre au 21 octobre 2022

AL avec AFP
Publié le 6 janvier 2022 à 18h07
Le procès historique des attentats de janvier 2015 s'est ouvert mercredi 2 septembre à Paris.
Le procès historique des attentats de janvier 2015 s'est ouvert mercredi 2 septembre à Paris. - Source : ALAIN JOCARD / AFP

CALENDRIER - Deux des onze personnes condamnées en première instance par la cour d'assises spéciales pour les attentats de janvier 2015 avaient fait appel. Ils seront rejugés en appel du 12 septembre au 21 octobre 2022.

 Après un premier procès dont le verdict avait été rendu le 16 décembre 2020, le procès en appel concernant les attentats de janvier 2015 qui ont frappé la rédaction de Charlie Hebdo et le magasin Hyper Cacher, devrait s'ouvrir le 12 septembre prochain à Paris. Il devra juger à nouveau deux des onze personnes condamnées en première instance et devrait se terminer le 21 octobre 2022.

Des peines qui pourront être aggravées en appel

Les deux personnes qui avaient fait appel sont Ali Riza Polat, condamné à trente ans de réclusion criminelle pour complicité des crimes terroristes commis par les frères Saïd et Chérif Kouachi et Amédy Coulibaly, et Amar Ramdani, condamné à vingt ans de réclusion pour association de malfaiteurs terroriste criminelle. 

L'accusation avait, elle, requis la réclusion criminelle à perpétuité à l'encontre d'Ali Riza Polat, le seul des onze accusés à avoir comparu devant la cour d'assises spéciale pour "complicité". Une peine de dix-sept ans de réclusion avait été réclamée contre Amar Ramdani.

Le parquet ayant formé un "appel incident", la cour d'assises qui sera amenée à les rejuger aura la possibilité d'aggraver les peines prononcées en première instance. Concernant les neuf autres personnes, elles n'avaient pas fait appel. Leurs condamnations, définitives donc, à des peines allant de quatre ans d'emprisonnement à dix-huit ans de réclusion criminelle étaient par ailleurs très généralement inférieures à celles requises par l'accusation.

L'accusation avait demandé des condamnations "à la hauteur de l'extrême gravité des faits" et était allée jusqu'à la perpétuité. La défense avait de son côté exhorté la cour à ne pas chercher "coûte que coûte" des coupables pour pallier l'absence des trois terroristes abattus par les forces de sécurité, le 9 janvier 2015.

La mort des frères Saïd et Chérif Kouachi et d'Amédy Coulibaly avait alors mis fin à une série d'attaques terroristes en France d'une extrême violence et qui a conduit à la mort de 17 personnes. Parmi elles, les dessinateurs Cabu, Charb et Wolinski, victimes d'un premier attentat, le 7 janvier 2015, visant la rédaction de l'hebdomadaire satirique Charlie Hebdo, mais aussi une policière municipale à Montrouge et le supermarché Hyper Cacher.


AL avec AFP

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