EN DIRECT - Dordogne : l'état de santé du suspect interpellé toujours "incertain"

Publié le 1 juin 2021 à 14h12

Source : JT 20h Semaine

FORCENÉ – La cavale de Terry Dupin, ancien militaire en fuite, a pris fin lundi à la mi-journée. L'individu a été gravement blessé par balle au cours de son interpellation, au terme de 36 heures de traque dans les environs du Lardin-Saint-Lazare (Dordogne). Suivez les dernières infos en direct.

Ce live est à présent terminé. 

UNE TÉMOIN RACONTE L'ARRESTATION


Au terme de 36 heures de cavale, le forcené qui a tiré sur le conjoint de son ex-femme et plusieurs gendarmes a été arrêté par le GIGN. Béatrix a tout vu et témoigne au micro de LCI.

LA MAIRE DE LARDIN-SAINT-LAZARE SALUE SES CITOYENS


Interrogée par LCI ce lundi, la maire de Lardin-Saint-Lazare a salué la discipline de ses citoyens ces derniers jours. "Ils ont été exemplaires. Ils ont respecté à la lettre les consignes qui avaient été données alors que c’était la fête des mères et qu’il faisait pratiquement trente degrés", se félicite Francine Bourra. "Pour la réussite de cette opération, il fallait que les gens restent chez eux pour ne pas gêner le travail de la gendarmerie", indique-t-elle. "Vraiment merci", conclut-il. 

"JE PENSAIS QUE C'ÉTAIT UN GENDARME"


Témoins de la fuite du forcené dimanche matin, Sloane et Kevin se sont livrés au micro de LCI. "Il avait un fusil d’assaut. Il n’avait pas l’air bourré ni méchant et n’a pas fait de geste brusque ou de menace", affirme-t-il. Toutefois, "il ne courait pas comme n’importe qui, il savait ce qu’il faisait. Il semblait déterminé", indique le jeune homme. 


"On était un peu perdus, on ne comprenait pas ce qu’il se passait. Quand je lui ai parlé, je pensais que c’était un gendarme", explique l'un des deux témoins. Le haut de sa tenue ressemblait à celui d'un gendarme, confirme-t-il. "Le bas c'était militaire", tempère-t-il. "Il avait un haut foncé avec des grosses chaussures de militaires et un bonnet sur la tête", abonde Sloane. 

Dordogne : Sloane et Kévin témoignent à leur tourSource : TF1 Info

TÉMOIGNAGE


Après avoir joué un rôle essentiel dans la neutralisation de l'agresseur du côté de Lardin-Saint-Lazare, Christian* a raconté sur LCI comment il a alerté les forces de l'ordre après avoir repéré le fugitif.

LE TÉMOIN LIVRE SA VERSION DES ÉVÈNEMENTS


L'homme qui a permis aux gendarmes de localiser le tireur en fuite a témoigné ce lundi au micro de LCI. 


"J’étais en train de rouler, de rentrer chez moi", raconte-t-il. "Sur la route de Bouillac, en direction de Terasson, à 300 mètres, j'ai vu une personne arrivant déterminée avec une grosse arme. Sur le moment, je n'avais pas compris tout de suite que c’était la personne recherchée", indique-t-il. Et au témoin de préciser :  "j’ai tourné ma tête et je l’ai vu courir, traverser la route principale où les gendarmes étaient positionnés. J’ai tout de suite fait demi-tour et prévenu la patrouille qui était à côté pour prévenir que c’était l’individu recherché. Il avait créé tout ce 'bordel' alors qu’il était en train de marcher à pied sur une route où tout le monde circule, pointe-t-il. 


"Ce n’est pas quelque chose d’héroïque ce que j’ai fait", affirme le témoin. "C’était un appel à témoins, chaque personne qui le croisait devait appeler la police. Je suis content car j’ai pu aider et qu’ils l’ont attrapé". "On était en danger, il aurait pu braquer l’arme vers moi", conclut-il, communiquant toute la peur qui a été la sienne le temps de quelques instants.  

Traque en Dordogne : le témoin-clé raconteSource : TF1 Info

VERS UN RETOUR À LA VIE NORMALE 


Le tireur, Thierry Dupin, a été neutralisé ce lundi par les gendarmes après 36 heures de traque en Dordogne. Dans les prochaines heures, la vie va pouvoir reprendre son cours normal du côté de Lardin-Saint-Lazare. 

L'INDIVIDU, UN EMPLOYÉ MODÈLE ?


Neutralisé ce lundi, l'agresseur activement recherché depuis trois jours du côté de Lardin-Saint-Lazare était un individu "modèle" dans sa vie professionnelle. "Jamais on ne se serait douté d’un truc comme ça", affirme - sous couvert d'anonymat et auprès de l'AFP - la présidente de la société de poids lourds dans laquelle le tireur travaillait.


"C’était un employé modèle, on n’a rien à lui reprocher". "Exemplaire, très calme, posé, poli, très respectueux", il "dialoguait quand on avait envie de dialoguer", argue-t-elle.


"On savait qu’il avait été militaire" mais "on ne savait rien d’autre" sur cet homme, conclut la dirigeante. 

L'AGRESSEUR NEUTRALISÉ


Le fugitif qui était activement recherché depuis trois jours du côté de Lardin-Saint-Lazare (Dordogne) a été interpellé, lundi à la mi-journée. Il a été gravement blessé au cours de cette opération.

DÉJÀ 30 INTERVENTIONS EN 2021


Depuis le début de l'année, le Groupe d'intervention de la Gendarmerie nationale (GIGN) est intervenu à de nombreuses reprises pour interpeller des individus dangereux. Une hausse considérable rapport à 2020.

UN TÉMOIGNAGE DÉCISIF


"C'est un témoignage indirect, mais j'ai pu m'entretenir quelques minutes avec lui", raconte sur LCI Patrick Gagnepain, le premier adjoint au maire de Condat. "C'est un jeune homme qui venait de Périgueux et se dirigeait sur Terrasson. Pour contourner le dispositif en place, il a emprunté des petites routes qui traversaient le bourg de Condat. Il est passé dans les rues et au bout d'une rue, il s'est retrouvé nez à nez avec le fugitif, qui était avec son arme à la main. Il l'a vu traverser la départementale pour se rendre dans le lieu-dit la Redonde."


"Dès qu'il a croisé l'homme, qu'il a reconnu grâce à l'appel à témoins, il est revenu au carrefour, où nous sommes actuellement, pour signaler au dispositif de gendarmerie qu'il l'avait vu. C'est pour ça que le dispositif s'est déplacé et qu'il a été cerné à l'endroit qu'il avait indiqué", ajoute-t-il. "Ce témoignage a été déterminant."  

L'INDIVIDU "BLESSÉ À  LA GORGE"


Interrogé sur l'état de santé du fugitif, la maire du Lardin-Saint-Lazare Francine Bourra donne une précision. "On m'a simplement dit qu'il était blessé à la gorge, c'est tout ce que je sais", affirme-t-elle.

"IL A ÉTÉ APERÇU PAR UN TÉMOIN"


"Ça s'est passé dans un petit lieu-dit de la commune, la Redonde. Le fugitif qui était dans la zone boisée, s'est déplacé ce matin. Il a été aperçu par un témoin. Les forces de l'ordre ont déplacé la zone de sécurité pour venir interpeller cet individu qui s'était retranché dans une zone habitée de la Redonde", raconte sur LCI Stéphane Roudier, le maire de Condat-sur-Vézère. "Les forces de l'ordre sont intervenues très rapidement, de manière très efficace."

"ON VA POUVOIR SORTIR SANS PEUR"


Après la peur, le soulagement. Au Lardin-Saint-Lazare, les habitants vont progressivement être déconfinés. "On va pouvoir profiter, sortir sans peur, sans avoir la crainte de prendre une balle. On va pouvoir dormir tranquillement", témoigne Turkan, une riveraine.

Fin de cavale pour le forcené de Dordogne : "On va pouvoir dormir tranquillement", témoigne une habitanteSource : TF1 Info

"ON AVAIT REÇU PLEIN D'APPELS À TÉMOINS"


"D'après ce que j'ai compris, c'est plus sur la commune de Condat (qu'a eu lieu l'interpellation, ndlr). Les deux communes se touchent. On avait reçu plein d'appels à témoins", témoigne Francine Bourra, la maire du Lardin-Saint-Lazare. "La nasse s'est refermée, petit à petit, sur lui."

LA MAIRE "EXTRÊMEMENT SOULAGÉE"


"Je suis extrêmement soulagée", indique sur LCI Francine Bourra, la maire du Lardin-Saint-Lazare. "Ça s'est très bien terminé, il n'y a pas eu de blessé au niveau de la gendarmerie et de la population. C'est tout ce qu'on demandait."


"Demain matin, tout sera revenu à la normale", précise-t-elle. "Les barrages vont être levés. La population est un peu abasourdie, même si tout le monde attendait ça. Ça nous a un peu bousculés. On vient de vivre des heures très difficiles et compliquées, auxquelles nous ne sommes pas habitués et préparés."

FIN DE CAVALE : CE QUE L'ON SAIT


- Le forcené a été "neutralisé" après avoir ouvert le feu sur le GIGN, qui a riposté. Il a été blessé par balles lors de son interpellation. Il s'agit de "blessures graves", selon le général André Pétillot, sans plus de précisions. Il a été pris en charge par les secours. 


- L'individu a été localisé "en bordure de la zone" de recherches. Il était en train de tenter de sortir de ce périmètre, lorsqu'il s'est retrouvé face aux gendarmes. "Il était toujours dans la logique suicidaire", a précisé le général à la tête des opérations.


- Il n'y a pas eu de blessés parmi les gendarmes et la population.

FIN DE CAVALE


Il n'y a aucun blessé parmi les forces de l'ordre et la population.

PLACE AU VOLET JUDICIAIRE


"L'enquête judiciaire va prendre le relais. À l'immédiateté de l'opérationnel, va succéder une temporalité un peu plus longue", annonce la procureure Solène Belouar. "Il y aura des investigations judiciaires qui permettront de retracer précisément tout le déroulement des faits. Je tiendrai sur cet aspect-là des choses une conférence de presse ultérieurement."

"DES BLESSURES GRAVES" CHEZ LE FORCENÉ


"Ce sont des blessures graves", fait savoir le général André Pétillot, au sujet des blessures par balles infligées au fugitif. Il ne souhaite pas donner de plus amples précisions.

L'INDIVIDU "DANS UNE LOGIQUE SUICIDAIRE"


Le général André Pétillot confirme que le forcené était en train de tenter de sortir du périmètre des recherches. "Il était toujours dans la logique suicidaire", indique-t-il.

BIENTÔT LE RETOUR À LA VIE NORMALE 


"L'opération est maintenant dans une phase judiciaire. Ce n'est pas encore terminé. On va rester encore présent dans le village, un certain temps, pour pouvoir procéder aux constatations", précise le général André Pétillot. "Ensuite, la vie pourra reprendre normalement."

LE DÉROULÉ DE LA "NEUTRALISATION"


"Les vérifications que nous menons ont permis de le localiser en bordure de la zone dans laquelle nous pensions qu'il était implanté", explique le général André Pétillot. "À partir du moment, où il a été en contact avec les militaires du GIGN, il a ouvert le feu à nouveau, à plusieurs reprises sur eux. Suite à un de ses derniers tirs, il y a eu un tir de riposte qui a amené effectivement à le neutraliser."


"Il n'y a aucun blessé parmi les gendarmes", poursuit-il.

LE PRÉFET CONFIRME LA BLESSURE PAR BALLES


"L'individu a été neutralisé. Neutralisé veut dire que sur le tir de riposte, il a été blessé. Il est actuellement dans les mains des secours pour sa prise en charge sanitaire", annonce le préfet de la Dordogne Frédéric Périssat, qui tient à remercier la population "confinée pendant ces 48 heures". Les habitants ont permis à la gendarmerie "de travailler sereinement et d'avoir le résultat que nous avons aujourd'hui", ajoute-t-il.

L'INDIVIDU BLESSÉ PAR BALLES


Le forcené a été blessé par balles, selon nos informations.

L'INDIVIDU "NEUTRALISÉ"


L'homme qui était activement recherché a été "neutralisé", a fait savoir le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin ce lundi midi. 

APPEL À TÉMOINS


La gendarmerie de Dordogne a diffusé ce lundi la photo du suspect, toujours activement recherché par les forces de l'ordre dans les environs du Lardin-Saint-Lazare.

CHASSE À L'HOMME EN DORDOGNE : CE QUE L'ON SAIT


- Terry Dupin est activement recherché pour "tentative d'homicide", depuis dimanche 30 mai au matin au Lardin-Saint-Lazare, en Dordogne. Qualifié d'individu "dangereux", il a tiré sur les gendarmes appelés pour un différend familial, sans faire de blessés.


- L'homme, âgé de 29 ans, est un ancien militaire. Mesurant 1m83, il est de corpulence athlétique, de type caucasien et porteur d'une barbe, selon l'appel à témoins de la gendarmerie. Pour tout signalement ou renseignement, contactez le 05.53.50.60.07.


- L'individu est en possession d'au moins un couteau et deux carabines. Il se serait rendu dimanche vers minuit au domicile de son ex-compagne, où il a exercé des violences sur le nouveau petit ami de cette dernière. Il lui a tiré dessus, sans le blesser.


- Il a été condamné à quatre reprises pour des violences conjugales sur son ex-femme, avec laquelle il a eu trois enfants qui sont en bas âge. Lourdement armé, il était pourtant inscrit au fichier national des personnes interdites d'acquisition et de détention d'armes.


- Près de 330 militaires dont 2 équipes du GIGN, des gendarmes mobiles, une équipe cynophile et deux hélicoptères sont mobilisés pour le retrouver au plus vite.


- Encerclé dans une zone boisée de 4 km², l'homme a fait usage à trois reprises de son arme contre les gendarmes, sans faire de victime. "On est face à un individu aguerri, endurant, habitué à vivre pendant plusieurs jours en autonomie", a déclaré le général André Pétillot.

 

- L'homme, retranché dans cette forêt de Dordogne, est porteur d'un bracelet électronique pour des faits de violences conjugales. Ce bracelet a aidé les gendarmes dans leur traque. 


- Le village du Lardin-Saint-Lazare est complètement bouclé. Les habitants sont appelés à rester chez eux. Il n'y aura pas d'école, ni de transports scolaires lundi 31 mai. "Le risque est là, l'individu est armé", a répété le préfet Frédéric Périssat.

Urgent

APPEL À TÉMOINS


La gendarmerie de la Dordogne vient de diffuser l'appel à témoins sur les réseaux sociaux. Il s'agit de Terry Dupin. Né à Rosny-sous-Bois le 14 avril 1992, cet ancien militaire de 29 ans est qualifié d'individu "dangereux" et est activement recherché pour "tentative d'homicide."


Pour tout signalement ou renseignement, contactez le 05.53.50.60.07.

POINT PRESSE "EN FIN DE JOURNÉE"


Le préfet de la Dordogne Frédéric Périssat vient de conclure son point presse, en donnant rendez-vous à la presse "en fin de journée".

"PLUSIEURS CONFRONTATIONS" AVEC LE FORCENÉ


"Il y a eu plusieurs confrontations, dont trois ont fait l'objet de tirs", indique le général André Pétillot. "Notre objectif est de lui permettre de s'expliquer devant la justice. S'il nous entend, l'objectif est qu'il se rende aux militaires du GIGN."

UNE PHOTOGRAPHIE VA ÊTRE DIFFUSÉE


Un appel à témoins va être lancé. "On va diffuser la photographie de la personne", précise le général André Pétillot. "Cela permettra aux riverains, s'ils l'aperçoivent, de nous informer. (...) Ça nous permettra de l'identifier de manière plus précise. La photo est récente, elle date des derniers faits pour lesquels il a été interpellé."

"UN INDIVIDU ENDURANT, HABITUÉ À VIVRE EN AUTONOMIE"


"On est face à un individu aguerri, endurant, habitué à vivre pendant plusieurs jours en autonomie. Il est capable de rester longtemps. Il s'est peut-être préparé aussi. On est également dans cette démarche d'être méthodique et pragmatique. On ne part que des faits et uniquement des faits dont on dispose et d'y aller étape par étape", ajoute le général André Pétillot.

"ON ÉLIMINE AU FUR ET À MESURE LES HYPOTHÈSES"


"Le périmètre de recherche n'a pas changé à cette heure. On est sur une piste de systématisation de nos actions, on élimine au fur et à mesure les hypothèses de manière très pragmatique et minutieuse", indique le préfet de Dordogne Frédéric Périssat.

"LE RISQUE EST LÀ, L'INDIVIDU EST ARMÉ"


"La population souffre de cette situation, puisque le confinement est complet", rappelle le préfet de Dordogne Frédéric Périssat. "Nous avons arrêté l'activité économique, l'école, les transports scolaires. Nous avons fait un point ce matin avec la municipalité du Lardin pour prendre en considération chaque situation individuelle. Nous verrons au cours de la journée en fonction des opérations et des résultats de ces opérations comment nous pourrons faire évoluer la situation par rapport à la population. Je le répète : le risque est là, l'individu est armé, donc il faut respecter les consignes de prudence et de confinement pour que la gendarmerie puisse travailler en toute sécurité."

POINT PRESSE DU PRÉFET


"Nous avons une stratégie de longue durée, avec une investigation systématique de la zone dans laquelle nous avons des indices de sa présence", déclaré le préfet de Dordogne Frédéric Périssat. "Les heures passent, le travail continue en profondeur, avec toujours le même objectif d'interpeller l'individu sans mettre en danger la population."

"RIEN NE BOUGE", RACONTE LA MAIRE


"Pour l'instant, rien ne bouge. Nous sommes dans les mêmes dispositions qu'hier (dimanche)", a fait savoir Francine Bourra, la maire de Lardin-Saint-Lazare. "L'individu en fuite est vraisemblablement toujours dans le même secteur de 4 km². (...) Pour la sécurité de tous, personne ne peut sortir, rentrer ou aller au travail."

POINT PRESSE À 11H


Le préfet du département Frédéric Périssat tiendra une conférence de presse ce lundi matin à 11h, plus de 24 heures après le début de la traque de l'ancien militaire.

LES FORCES DE L'ORDRE RESTENT MOBILISÉES 


Tout le secteur aux alentours de Lardin-Saint-Lazare est bouclé pour faciliter les recherches du fugitif, caché dans une zone boisée de quelque 4 km².

UNE NUIT D'ANGOISSE POUR LES HABITANTS


Les recherches continuent, ce lundi matin, pour retrouver un ancien militaire armé et retranché depuis dimanche dans une forêt de Dordogne. Sur place, la population s'inquiète de voir la situation s'éterniser.

"LE TEMPS JOUE POUR NOUS", AFFIRME LE PRÉFET


"L'objectif est de rester dans la durée, d'avoir des perspectives pour retrouver et interpeller cette personne sans dégât et sans exposer de vie humaine", a indiqué ce lundi matin le préfet de la Dordogne Frédéric Périssat. "Nous voulons rester discrets, concentrés et méthodiques. (...) Le temps joue pour nous." Il va s'entretenir dans la matinée avec la maire de Lardin-Saint-Lazare "pour voir comment va se passer la journée et préparer la continuation du dispositif."

DES SIGNALEMENTS MAIS AUCUNE PISTE CONCRÈTE


La nuit passée, les hélicoptères ont continué à tourner au-dessus de Lardin-Saint-Lazare, afin de mettre le forcené en insécurité et de lui faire sentir que les actions se poursuivaient sur zone. Selon nos informations, des appels de plusieurs habitants pour des signalements ont donné lieu à des "coups de sonde", c'est-à-dire que dès qu'un signalement est fait, dès qu'un bruit est entendu, dès qu'une lumière est aperçue, le GIGN se rend sur place pour faire des vérifications. Les opérations menées cette nuit n'ont rien donné.

QUEL EST LE PROFIL DU FUGITIF ?


Le forcené, recherché par 300 gendarmes près du Lardin-Saint-Lazare, avait déjà été condamné à quatre reprises pour violences conjugales. Cet ancien militaire de 29 ans, père de trois enfants, était également interdit de port d'armes.

LA TRAQUE CONTINUE


Après plus de 24 heures de traque minutieuse, les plus de 300 gendarmes mobilisés n'ont toujours pas mis la main sur le fugitif. Les recherches vont se poursuivre ce lundi matin, avec l'espoir de rentrer en contact avec l'ex-militaire. La prudence sera toutefois de mise, puisque ce dernier a tiré sur les gendarmes lors de leurs derniers échanges.

Dordogne : traque minutieuse ce lundi, le forcené dangereuxSource : TF1 Info

LE FUGITIF RESTE INTROUVABLE 


Durant toute la nuit de dimanche à lundi, les forces de l'ordre ont traqué un ancien militaire, réfugié dans une zone escarpée, pierreuse et boisée, difficile d'accès, de quelque 4 km², dans une forêt de Dordogne. Il a tiré sur des gendarmes appelés pour des violences familiales à Lardin Saint-Lazare. Les recherches pour retrouver l'homme âgé de 29 ans continuent ce lundi matin. 

UNE TRAQUE DE NUIT


Les forces de l'ordre s'apprêtent ce dimanche soir à traquer toute la nuit l'ancien militaire retranché depuis l'aube dans une forêt de Dordogne après avoir tiré sur des gendarmes appelés pour des violences familiales au Lardin-Saint-Lazare, un village à une trentaine de kilomètres de Sarlat.

ON FAIT LE POINT

Chasse à l'homme en Dordogne : le forcené toujours introuvableSource : TF1 Info

POINT PRESSE


"Le périmètre dans lequel le fugitif est retranché est toujours le même. Nous ratissons et affinons les indices dont nous disposons. Ce travail va être long et minutieux. Cela peut encore durer de nombreuses heures", a indiqué le préfet de la Dordogne.

Chasse à l'homme en Dordogne : "cela peut durer des heures", affirme le préfetSource : TF1 Info

DEUX ENQUÊTES JUDICIAIRES OUVERTES


Solène Belaouar, la procureure de la République de Périgueux (Dordogne) a précisé ce dimanche soir que deux enquêtes judiciaires, distinctes, ont été ouvertes.


La première a été confiée à la brigade de recherches de la compagnie de gendarmerie de Sarlat et concerne les faits commis au préjudice de son ex-compagne, des "faits de violences sur ex-conjoint". De même que pour les faits de "tentative d'homicide" sur l'homme avec qui se trouvait la femme ce soir-là et en direction duquel l'assaillant a tiré avec une arme à feu.


La deuxième a été confiée à la section de recherches de la gendarmerie de Bordeaux. Elle porte sur les faits de "tentative d'homicide sur personne dépositaire de l'autorité publique".

CONDAMNE A QUATRE REPRISES


"Il s'agit d'un homme âgé de 29 ans, né en région parisienne, mais qui vit depuis ses sept ans en Dordogne. Il a été condamné à quatre reprises pour des violences conjugales au préjudice de la même victime, son ex-femme, avec lequel il a eu trois enfants qui sont en bas âge", a souligné Solène Belaouar, la procureure de la république de Périgueux.


"Le 17 mars 2015, le forcené avait écopé de six mois de prison avec sursis et mise à l'épreuve. Deux ans plus tard, le 22 février 2017, il est condamné par le tribunal correctionnel de Périgueux à six mois avec sursis et mise à l’épreuve de 18 mois. En août 2017, le tribunal de Périgueux le condamnait à un an de prison ferme pour s'être introduit armé dans le domicile de son ex-compagne au Lardin-Saint-Lazare, et l'avoir frappée. Trois ans plus tard, le 19 février 2020, il est condamné à 16 mois de prison dont huit mois avec sursis.  Le forcené avait demandé un aménagement de peine avec port d'un bracelet électronique en octobre 2020. Un aménagement qui avait été autorisé par la justice", a détaillé la procureure.  


 L'homme de 29 ans, lourdement armé, "avait interdiction de détenir des  armes" et "l'arme qu'il a utilisée cette nuit et qu'il utilise actuellement,  vraisemblablement, est une arme qui a été obtenue illégalement", a-t-elle  ajouté lors d'un point de presse au Lardin-Saint-Lazare.

LE POINT APRÈS 15 HEURES DE TRAQUE


"La stratégie est la même que depuis ce matin", à savoir "cantonner l'individu dans un périmètre sécurisé au maximum par la gendarmerie afin d'éviter qu'il puisse s'en prendre à la population ou aux gendarmes qui sont à sa suite", a indiqué le préfet de la Dordogne. "Notre préoccupation est d'éviter qu'il y ait des échanges de coups de feu. Nous souhaitons que l'individu soit interpellé sain et sauf", a-t-il ajouté.


"Lundi 1er juin, il n'y aura pas d'école, ni de transport scolaire à Lardin-Saint-Lazare", a précisé le préfet de la Dordogne, Frédéric Périssat qui maintient que la population doit rester chez elle. 


"Nous avons toujours l'espoir d'une reddition. Cela demande beaucoup de méthode et d'organisation. Nous avons des négociateurs très aguerris", a poursuivi de son côté le général André Petillot, commandant de gendarmerie de Nouvelle-Aquitaine. "Si nous avions voulu le neutraliser, ce serait déjà fait. Nous mettons tout en œuvre pour qu'il puisse se rendre et éviter un drame dans nos rangs", a-t-il reconnu.

DAVANTAGE DE PASSAGES A L'ACTE EN RAISON DE LA PANDÉMIE


Y a-t-il eu plus de violences intra-familiales en raison du contexte sanitaire ? Selon Antony Couzian-Marchan, ancien commandant du GIGN, "sur des faits de ce type avec des violences qui dégénèrent en confrontation avec les forces de l'ordre, le GIGN est désormais confronté à ce genre de choses trois fois plus en 2021 qu'il n'y a été confronté dans les premiers mois de 2020", analyse-t-il sur LCI. "L'impact des confinements successifs, de la pandémie a eu indéniablement un effet sur les psychologies fragiles et on a davantage de passages à l'acte", a-t-il poursuivi.

PRÉFECTURE


Le préfet de la Dordogne demandent aux habitants de ne pas diffuser de fausses informations.

LES HABITANTS RESTENT ENFERMES


Des aides à domicile vont être escortées par les militaires chez des personnes âgées pour les toilettes et les repas.

UN VOISIN TÉMOIGNE


"Dans la nuit, j'ai entendu les chiens aboyer, je suis chasseur, et je me suis dit qu'il y avait quelque chose de bizarre. Effectivement j'ai entendu crier en face de chez moi, je suis à 300 m de l'ex-compagne du fugitif. Vers 1 h 30 ou 2 h du matin, j'ai vu un feu d'artifice, j'ai pensé aussitôt qu'il y avait quelque chose de pas normal et puis j'ai entendu dans la foulée des coups de feu. J'ai cru que c'était des pétards. Vers 3 h 30 j'ai entendu l'hélicoptère", a raconté sur LCI à la mi-journée Christian Beyle, le Président de l'Amicale des chasseurs du Lardin-Saint-Lazare.

306 MILITAIRES MOBILISES


Ce dimanche à 14h00, 306 militaires de la gendarmerie sont mobilisés pour tenter d'interpeller vivant l'homme qui s'est retranché dans une forêt au Lardin-Saint-Lazare.

CONTACT ROMPU


Il n'y a pas eu de nouveau contact avec le forcené ni de nouveaux tirs, assure le préfet de la Dordogne, Frédéric Périssat. Dans les 4km² de périmètre, les autorités ne savent pas où le forcené se trouve. 

LES RECHERCHES SE POURSUIVENT


Guillaume Frixon nous donne les dernières informations en direct depuis le Lardin-Saint-Lazare.

TRAQUE


Depuis ce dimanche matin, les 1 800 habitants de Lardin-Saint-Lazare sont bloqués chez eux. 

PROFIL DU SUSPECT


Un homme armé est toujours retranché ce dimanche dans une zone boisée près du Lardin-Saint-Lazare, en Dordogne, après avoir tiré sur des gendarmes. Selon les premiers éléments de l'enquête, il s'agit d'un ancien militaire âgé de 29 ans, père de trois enfants, déjà condamné pour des faits de violences conjugales.

LE POINT À LA MI-JOURNÉE


Le récapitulatif des faits par nos envoyés spéciaux au Lardin-Saint-Lazare en Dordogne.

Chasse à l'homme en Dordogne : le récap des faits à la mi-journéeSource : TF1 Info

JOUER SUR LES RESSORTS ÉMOTIONNELS


"L'émotion est centrale dans ce genre d'affaire, c'est un petit peu le levier, le vecteur principal pour arriver à faire basculer une situation", a analysé sur LCI David Corona, ancien négociateur du GIGN.

"IL NE SE LAISSERA PAS INTERPELLER VIVANT"


Le chef du GIGN Ghislain Réty était l'invité de LCI, celui-ci explique que "tous les éléments nous laissent à penser qu'il en veut aux gendarmes et qu'il ne se laissera pas interpeller vivant, en tout cas c'est ce qu'on pense".


La stratégie du GIGN est justement d'éviter une confrontation, précise-t-il, avec une organisation visant à "l'encager" pour, peut-être, "pouvoir le forcer à la reddition".

Chasse à l'homme en Dordogne : le patron du GIGN sur LCISource : TF1 Info

TIRS


"Depuis plusieurs heures il n'y a pas eu de nouveaux échanges de tir, ce que nous espérons c'est qu'il puisse revenir à la raison", a expliqué ce midi lors d'un point-presse le général André Petillot commandant de la zone défense sécurité Bordeaux.

80 MILITAIRES DU GIGN MOBILISÉS


Invité de LCI, le chef du GIGN Ghislain Réty a donné le détail des forces déployées par le GIGN : "55 militaires du GIGN engagés sur le terrain et 25 en base arrière, parce qu'il y a tout un travail de recueil de renseignements, d'analyses, de capacités de données, qui se font en PC arrière."

LE TIREUR ÉTAIT POURTANT INTERDIT DE DÉTENTION D'ARMES


Equipé de deux carabines et d'un couteau, le fugitif était pourtant inscrit au fichier national des personnes interdites d'acquisition et de détention d'armes ce qui laisse supposer que ses armes ont été acquises illégalement. 

DEUX CARABINES ET UN COUTEAU : LE SUSPECT LOURDEMENT ARMÉ


Selon nos informations, le suspect est en possession de deux carabines et un couteau. Un constat établi par les gendarmes lors des contacts visuels avec le tireur et après analyses des impacts de balles sur les véhicules de gendarmerie.

"CE SERA CERTAINEMENT LONG"


"Le contact a été établi à plusieurs reprises de manière sporadique mais s'étant suivi de la part de coups de feu de l'individu. Beaucoup de retenue, de précaution, ce sera certainement long", explique le préfet de la Dordogne Frédéric Perissat à nos envoyés spéciaux.


L'homme est un jeune homme "d'environ 25 ans" père de trois enfants, selon le préfet, séparé de sa compagne.


"Il n'y a pas eu de blessés à ce stade chez les militaires", a-t-il confirmé.

Chasse à l'homme en Dordogne : les derniers éléments du préfet Frédéric PerissatSource : TF1 Info

BRACELET ÉLECTRONIQUE


Le suspect d'environ 25 ans, père de 3 enfants, venait tout juste de sortir de prison selon nos informations. Il porte un bracelet électronique, ce qui a aidé les gendarmes à le localiser.

LE PRÉCÉDENT DU PUY-DE-DÔME


Il y a quelques mois, une affaire comparable avait tourné au drame, dans le Puy-de-Dôme.


Dans la nuit du 22 au 23 décembre 2020, un homme de 48 ans avait abattu trois gendarmes et gravement blessé un quatrième, intervenus pour porter secours à sa compagne, victime de violences conjugales et qui s'était réfugiée sur le toit de la maison.


Lourdement armé, l'homme avait incendié le bâtiment puis s'était enfui à bord de son véhicule avant d'être retrouvé mort, une arme à la main et une autre non loin de lui, à environ 1,5 kilomètre de son domicile.

"IL VA SE FATIGUER"


Le général de gendarmerie Jacques Morel juge sur LCI que le suspect "va se fatiguer". "Il faut laisser redescendre la pression [...] il faut qu'il prenne conscience de la situation dans laquelle il est", estime-t-il.

DARMANIN


Le ministre de l'Intérieur a posté ce dimanche, sur Twitter, un message de soutien aux gendarmes actuellement en opération.

LE SUSPECT A À NOUVEAU OUVERT LE FEU


Selon nos informations, dans l'heure qui vient de s'écouler, le suspect a à nouveau fait usage d'une arme à feu. Celui-ci est très mobile au sein de la zone boisée où il a été cantonné.

5 ANNÉES DANS L'ARMÉE FRANÇAISE


"On a un contact par voie de téléphone", selon le capitaine de gendarmerie Hervé Moreau interrogé sur LCI. "Il a été formé au combat pendant les cinq années qu'il a passées dans l'armée française", assure-t-il.

"SITUATION ASSEZ COMPARABLE AVEC CELLE VÉCUE AVEC VALENTIN MARCONE"


Selon le capitaine de gendarmerie Hervé Moreau, interrogé sur LCI, "c'est une situation finalement assez comparable avec celle que la gendarmerie nationale a vécu il y a 15 jours dans les Cévennes avec Valentin Marcone, si ce n'est que les circonstances sont un peu différentes", juge-t-il.


"Nous aurons toutes les chances de procéder à son interpellation assez vite", estime-t-il, le suspect étant encerclé dans une zone boisée.

"IL SEMBLE QU'ON PUISSE DIALOGUER"


La maire de la commune a précisé, sur LCI, que le suspect était désormais en train de dialoguer mais toujours pas prêt à se rendre. "Il semble que maintenant on puisse dialoguer mais c'est compliqué et [il semble] qu'il ne soit pas prêt à se rendre encore", assure-t-elle.

TÉMOIGNAGE DU PRÉFET DE DORDOGNE


"Tout l'objectif de la manœuvre c'est d'isoler cette personne", a expliqué sur notre antenne le préfet de la Dordogne Frédéric Perissat.

"Plus de 200 gendarmes désormais mobilisés", explique le préfet de la DordogneSource : TF1 Info

GIGN DE SATORY PRÉSENT


210 militaires sont désormais mobilisés, selon le préfet de la Dordogne Frédéric Perissat sur LCI. Une équipe cynophile est présente, le premier échelon du GIGN est désormais présent sur les lieux, arrivé depuis Satory dans les Yvelines.

"PRIORITÉ À LA SÉCURISATION DE LA POPULATION"


"Notre priorité est à la sécurisation des lieux, de la population et à la protection de nos militaires qui sont au contact de cet individu", a rappelé sur LCI le préfet de la Dordogne Frédéric Perissat.

"PLUS DE 200 GENDARMES MOBILISÉS"


Le préfet de la Dordogne Frédéric Perissat a donné de nouvelles informations sur LCI. "Tout l'objectif de la manœuvre c'est d'isoler cette personne de la manière la plus étanche pour qu'elle ne puisse pas s'échapper, qu'elle ne puisse agresser d'autres personnes, surtout de nouveaux militaires", précise-t-il.


Plus de 200 gendarmes sont désormais mobilisés, avec l'échelon central du GIGN.

"UN BOUCLAGE DE PLUS EN PLUS SERRÉ"


Interrogé sur LCI, Bertrand Cavallier, général de division de gendarmerie, a donné plus de précisions sur l'intervention en cours.


"La gendarmerie a réussi sur le fait majeur qu'il fallait réaliser, pouvoir le fixer, le limiter dans ses capacités d'action. Il y a un bouclage qui est de plus en plus serré. La manœuvre se passe pour l'instant dans de bonnes conditions", assure Bertrand Cavallier.

"L'HOMME EST UN HABITUÉ DES ARMES"


Selon Daniel Cerdan, ancien membre du GIGN interrogé sur LCI, "l'homme est un habitué des armes. Il est parti avec des armes, il a tiré sur les gendarmes, il a une intention de vouloir s'en prendre aux gendarmes".

LE SUSPECT NE SOUHAITE PAS SE RENDRE


Selon nos informations il y a eu un échange entre le suspect et les gendarmes, l'individu a dit son intention de ne pas se rendre.

SUSPECT LOCALISÉ


Selon nos informations, le suspect en fuite a été localisé dans une zone de 5 km², une zone boisée où les gendarmes ont la certitude qu'il se trouve à l'intérieur. Le périmètre est fixé et figé par les gendarmes.

"ON DIRAIT QUE C'EST LA FIN DU MONDE"


Le boulanger de la commune a témoigné, sur LCI, de la situation au Lardin-Saint-Lazare : "[Le village] est vraiment désert. On dirait que c'est la fin du monde, c'est le cas de le dire. J'ai tout fermé à clé."

"On dirait que c'est la fin du monde", témoigne Jonathan, boulanger au Lardin St LazareSource : TF1 Info

"TRÈS DANGEREUX"


Francine Bourra, la maire sans étiquette du Lardin-Saint-Lazare a assuré, sur LCI, que l'homme est "très dangereux" précisant l'avoir vu passer devant chez elle vers 5 heures du matin. 


"Depuis minuit hier soir nous avons affaire à une personne violente, récidiviste, qui a tiré sur les équipes de gendarmerie et qui aujourd'hui est encore recherchée. Il a un bracelet électronique suite à des violences conjugales", a avancé la maire du village de 1705 habitants.


Francine Bourra précise avoir vu elle-même le fugitif ce matin : "Je l'ai vu moi-même quand je suis arrivée à la mairie à cinq heures ce matin. Il a traversé devant ma voiture, il courrait très vite pour échapper aux forces de gendarmerie. J'ai pu donner l'alerte."

MISE À L'ABRI


 L'ex-compagne de l'assaillant et ses enfants, indemnes, ont été récupérés par la gendarmerie et placés en sécurité.


Selon nos informations, l'homme est un ancien militaire connu pour avoir eu des problèmes de violences familiales. 


Âgé d'une trentaine d'années il se serait rendu vers minuit au domicile de son ex-compagne où il a exercé des violences sur le nouveau petit ami de cette dernière. La victime, qui s'enfuit, a été prise pour cible par arme à feu.

CHASSE À L'HOMME EN DORDOGNE : CE QUE L'ON SAIT


- Un homme armé est activement recherché depuis ce dimanche matin au Lardin-Saint-Lazare, en Dordogne. Il a tiré sur les gendarmes appelés pour un différend familial, sans faire de blessés.


- L'homme, âgé de 29 ans est un ancien militaire. Il est en possession d'au moins un couteau et deux carabines. Il se serait rendu vers minuit au domicile de son ex-compagne où il a exercé des violences sur le nouveau petit ami de cette dernière. Il lui a tiré dessus sans le blesser.


- L'homme est porteur d'un bracelet électronique pour des faits de violences conjugales. Ce bracelet a aidé les gendarmes dans leur traque.


- Près de 330 militaires dont 2 équipes du GIGN, des gendarmes mobiles, une équipe cynophile et deux hélicoptères sont mobilisés.


- L'homme est lourdement armé. Il était pourtant inscrit au fichier national des personnes interdites d'acquisition et de détention d'armes. 


- Localisé et encerclé dans une zone boisée de 4 km², l'homme "très mobile" a fait usage plusieurs fois de son arme contre les gendarmes, sans faire de victimes.


- Le village du Lardin-Saint-Lazare est complètement bouclé. Francine Bourra, la maire du village, appelle les habitants à rester chez eux. Il n'y aura pas d'école, ni de transports scolaires lundi 1er juin.


- L'homme a été condamné à quatre reprises pour des violences conjugales au préjudice de la même victime, son ex-femme, avec lequel il a eu trois enfants qui sont en bas âge.

"RESTEZ CHEZ VOUS" : LE MESSAGE DE LA MAIRE DU VILLAGE 


"C'est un homme violent, restez chez vous", avertit la maire du village Francine Bourra sur LCI. "Le fugitif est passé en courant devant sa voiture à 5h du matin." Ecoutez son témoignage dans la vidéo ci-dessous.

Dordogne : l'homme recherché est "très dangereux", explique la maire du Lardin St LazareSource : TF1 Info

TEMOIGNAGE


"C'est un homme violent, restez chez vous", avertit la maire du village.

EN DIRECT


Un homme est en fuite depuis le milieu de la nuit au Lardin-St-Lazare, petite commune de Dordogne. Âgé d'une trentaine d'années, il est armé et a tiré sur les gendarmes à plusieurs reprises. Il est activement recherché. 

Un homme armé est activement recherché ce dimanche matin au Lardin-Saint-Lazare, en Dordogne. Il a tiré sur les gendarmes appelés pour un différend familial. "Il y eu un différend familial cette nuit avec un homme qui est armé,  lorsque la gendarmerie est venue il a ouvert le feu. Nous sommes en train de  cerner cette personne qui est donc armée", a déclaré le préfet demandant à "la population de rester chez elle enfermée, de ne pas se déplacer".

"Un périmètre de sécurité a été mis en place. Il faut que chacun reste chez  soi en attendant que l'opération soit achevée", a-t-il ajouté. Selon nos informations, l'homme est un ancien militaire connu pour avoir eu des problèmes de violences familiales. Âgé d'une trentaine d'années il se serait rendu vers minuit au domicile de son ex-compagne où il a exercé des violences sur le nouveau petit ami de cette dernière. La victime, qui s'enfuit, est ensuite prise pour cible par arme à feu.

160 gendarmes mobilisés, le GIGN déployé

Déambulant dans les rues du village, l'homme déclare, selon nos informations, vouloir s'en prendre aux gendarmes. Il tire dans leur direction et endommage gravement deux véhicules de service. Son ex-compagne et ses enfants, indemnes, sont récupérés par la gendarmerie et placés en sécurité.

Des négociateurs régionaux ont été engagés, deux hélicoptères, l'antenne du GIGN Toulouse est actuellement en intervention alors que le GIGN national, basé à Satory, est en route selon la gendarmerie à l'AFP. 160 gendarmes sont actuellement engagés.

Francine Bourra, la maire sans étiquette du Lardin-Saint-Lazare a assuré, sur LCI, que l'homme est "très dangereux" précisant l'avoir vu passer devant chez elle vers 5 heures du matin. "Depuis minuit hier soir nous avons affaire à une personne violente, récidiviste, qui a tiré sur les équipes de gendarmerie pendant et qui aujourd'hui est encore recherchée. Il a un bracelet électronique suite à des violences conjugales", a précisé la maire du village de 1705 habitants.

Francine Bourra précise avoir vu elle-même le fugitif ce matin : "Je l'ai vu moi-même quand je suis arrivée à la mairie à cinq heures ce matin. Il a traversé devant ma voiture, il courrait très vite pour échapper aux forces de gendarmerie. J'ai pu donner l'alerte."

Dordogne : l'homme recherché est "très dangereux", explique la maire du Lardin St LazareSource : TF1 Info

La rédaction de TF1info

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