Féminicide dans le Var : ce que l'on sait du suspect en fuite

Publié le 19 juillet 2021 à 18h46, mis à jour le 20 juillet 2021 à 9h19

Source : TF1 Info

FAIT DIVERS - Un homme soupçonné d'avoir tué une femme âgée de 32 ans dimanche au Plan-de-la-Tour, dans le Var, est activement recherché par les gendarmes. Voici ce que l'on sait sur son profil.

C'est un livreur de journaux qui, vers 5h30 du matin, a retrouvé le corps de la victime dimanche à l'aube, devant le portail de sa résidence de Plan-de-la-Tour, entre Sainte-Maxime et Grimaud, dans le Var. La jeune femme âgée de 32 ans a été tuée par armes à feu par un individu qui a pris la fuite. 

Âgé de 33 ans, le suspect est activement recherché depuis par les gendarmes et des membres du GIGN, autour de la commune de Gréolières, dans les Alpes-Maritimes. C'est là qu'il s'était retranché dimanche avant de tirer sur un gendarme venu pour l'interroger - sans le blesser- et de prendre la fuite. Quelques heures après le drame, voici ce que l'on sait de lui.

Une relation avec la victime

Selon le procureur de la République adjoint de Draguignan, Guy Bouchet, qui a tenu une conférence de presse ce lundi matin, le suspect a été identifié par les images de vidéosurveillance de la copropriété et par l'analyse du téléphone de la victime. Le magistrat a ajouté que "le suspect entretenait ou avait entretenu sur une courte période de temps une relation avec la victime".  Certaines sources parlent d'une relation qui aurait débuté il y a deux mois environ.

Un chasseur "armé et dangereux"

L'individu recherché se prénomme Marc Floris, selon l'appel à témoins diffusé par les gendarmes. Il est né le 7 juin 1988, à Nice. De taille moyenne (1,75 m), il est longiligne et de type caucasien. Il a les cheveux bruns. Toute personne ayant des informations peut contacter les forces de l'ordre au 04 93 18 43 41. 

Le procureur adjoint a insisté sur le fait que l'individu recherché était "armé et dangereux". Il pourrait être en possession d'une arme de poing et d'une arme longue. Une douille de calibre 9 mm a été retrouvée à proximité du corps de la victime dimanche. 

De nombreux habitants interrogés par les médias pensent que l'homme sera difficile à trouver s'il veut vraiment se cacher : "Laval, c’est la montagne. Ici on est à 840 m, là-bas c’est 1.100 m. C'est un fils de chasseur et tout jeune, il a été initié à la chasse avec des gens du village. Il connaît très bien et c'est pour ça que je leur souhaite bien du courage aux gendarmes, il y a des grottes, des tunnels, des vestiges de la guerre aussi. Donc si on ne connaît pas, même avec une brigade cynophile, étant chasseur, il a de quoi brouiller les pistes", a confié l'un d'eux aux médias. 

Lors d'une conférence de presse ce lundi à 18 heures, le préfet des Alpes-Maritimes, Bernard Gonzales a dit espérer "le convaincre de se rendre". À ses côtés, le commandant du groupement de gendarmerie du département, Nasser Boualam, parlant d'un homme réputé comme "plutôt calme" et inconnu de ses services, a expliqué penser qu'il avait "été pris d'un coup de folie dramatique". Lui aussi a décrit un suspect connaissant "parfaitement son secteur", "un terrain complexe" sur lequel se trouvent "90 grottes".

Après les faits commis dimanche, le suspect avait pris la fuite du Var vers les Alpes-Maritimes et sa maison familiale de Gréolières. Selon le maire de Gréolières Marc Malfatto, il "a grandi sur la commune et travaille dans une société de travaux publics sur la Côte d'Azur, où il était très apprécié".

Les gendarmes ont demandé à la population de rester chez elle le temps de l'intervention, sauf en cas d'urgence. 

"Ce trentenaire est caché quelque part dans le quartier de Laval, "à six-sept kilomètres du centre du village" de Gréolières, là où vivent ses parents, a expliqué Marc Malfatto à l'AFP. Il a été conseillé aux résidents des sept maisons de ce quartier, de ne pas sortir car l'homme pourrait être soit toujours retranché dans la maison familiale, soit à l'extérieur, dans cette zone escarpée".


La rédaction de TF1info

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