En plein couvre-feu, il tombe en panne et se fait arrêter par la BAC

par Marie BELOT Marie BELOT
Publié le 19 janvier 2021 à 19h10, mis à jour le 19 janvier 2021 à 21h19
En plein couvre-feu, il tombe en panne et se fait arrêter par la BAC

FAIT DIVERS - Deux revendeurs de drogue sur les réseaux sociaux ont été interpellés dimanche soir à Mont-de-Marsan dans les Landes, malgré l’interdiction de sortie après 18 heures.

Dimanche soir à Mont-de-Marsan dans les Landes, il est 18 heures passées, il fait nuit et les habitants sont censés rester chez eux en cette période d’épidémie, sauf motif dérogatoire. Trois fonctionnaires de la BAC de nuit partent en patrouille. Sur le parking d’un centre commercial, ils aperçoivent un homme à côté de son véhicule, en panne. L’individu est en train de fumer un joint. Impossible pour lui d’échapper du contrôle, sa voiture ne pouvant plus démarrer. Les fonctionnaires fouillent alors son véhicule et découvrent 98g de résine de cannabis, 98g d’herbe ainsi que 1.700 euros en liquide. 

"A ce moment-là, le jeune homme explique qu’il s’agit de sa consommation personnelle et qu’un ami doit venir le chercher en raison de sa panne mais les policiers ne sont pas dupes" détaille le commandant divisionnaire Simon Verde. "Très peu de temps après, le fameux ami arrive sur les lieux, et prend la fuite à la vue des policiers". 

Le jeune homme est placé en garde à vue. Et après une mauvaise adresse donnée par l’individu, les policiers parviennent à identifier son lieu de vie : il habite chez son ami qui avait fait demi-tour en voyant le contrôle.  

Ils revendaient du cannabis sur le principe du "Uber Shit"

Lors de la perquisition de leur domicile, la police découvre plus d’un kilo d’herbe de cannabis, 600g de résine, de l’argent et des emballages de conditionnement. Tous deux finissent par reconnaitre les faits : ils revendaient du cannabis sur le principe du "Uber Shit", soit de la vente de drogue par les réseaux sociaux avec livraison à domicile. Ils ont avoué avoir touché plusieurs milliers d’euros de bénéfices sur plusieurs mois grâce à ce système, et ce malgré les confinements et les couvre-feux.   

"Pour Mont-de-Marsan, cette méthode est assez inhabituelle" explique le chef de l’Etat-major de la DDSP des Landes. "Grâce à ce développement du ‘Uber Shit’ ils ont pu continuer leur trafic en ligne. Mais le couvre-feu permet aussi aux policiers de procéder plus facilement à des contrôles". 

Agés d’une vingtaine d’années, et connus des services de police, les deux hommes ont été déférés devant la justice. 


Marie BELOT Marie BELOT

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