Un homme condamné à trois mois de prison ferme pour avoir enfreint quatre fois le couvre-feu

VERBALISATION - La justice a condamné, mercredi 10 mars, un jeune homme de 25 ans à trois mois de prison ferme pour violation du couvre-feu. L'individu a été contrôlé quatre fois en l'espace d'un mois seulement dans le secteur de Béziers, dans l'Hérault.
La justice a condamné un homme de 25 ans à trois mois de prison ferme pour avoir violé le couvre-feu à plusieurs reprises. L'individu a été contrôlé à quatre reprises en mois d'un mois après 18h. L'homme de 25 ans, qui se trouvait en voiture à Adge, dans l'Hérault, après l'heure du couvre-feu, a été interpellé par la police et placé en garde à vue ce mardi, selon un communiqué du procureur de Béziers. "Il avait donné aux policiers des explications fantaisistes alors même qu'il avait déjà été verbalisé à trois reprises courant février et mars 2021 pour avoir violé le couvre-feu", ajoute le parquet.
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Le jeune homme, déjà condamné à plusieurs reprises pour des faits d'une autre nature, a été jugé en comparution immédiate mercredi et condamné à trois mois de prison ferme avec mandat de dépôt.
Dans son communiqué, le parquet assure qu'il "continuera à faire preuve de fermeté à l'encontre des personnes ayant décidé de violer délibérément et de manière réitérée les règles sanitaires ayant pour objet de lutter contre la pandémie".
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Des règles strictes
Depuis le 16 janvier 2021 un couvre-feu s'applique de 18h à 6h sur l’ensemble du territoire métropolitain. Le non-respect du couvre-feu entraîne trois potentielles sanctions en fonction du nombre d'infractions commises. Première sanction : une amende de 135 euros, majorée à 375 euros (en cas de non-paiement ou de non-contestation dans le délai indiqué sur l'avis de contravention). En cas de récidive dans les 15 jours : une amende de 200 euros, majorée à 450 euros (en cas de non-paiement ou de non-contestation dans le délai indiqué sur l'avis de contravention). Après trois infractions en 30 jours : une amende de 3750 euros, passible de 6 mois d'emprisonnement et trois ans de suspension du permis de conduire.
Instauré au début de la pandémie en mars 2020, l'état d'urgence sanitaire a été prolongé jusqu'au 1er juin lors d'un ultime vote à l'Assemblée nationale en février, malgré une opposition de presque tous les députés hors majorité, dénonçant notamment une "dérive autoritaire".
Des chiffres diffusés par Beauvau le 20 février révélait que, depuis le 15 janvier, environ 4593 verbalisations toutes catégories confondues et 54.626 contrôles de personnes ont été réalisées.
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