Des fêtes sauvages rassemblent des centaines de personnes à Lyon et Lille au mépris des règles sanitaires

COVID PARTY - Une fête sauvage a réuni quelque 300 personnes sur les quais de la Saône, à Lyon, mardi après-midi. Même chose ou presque dans un parc de Lille. De quoi pousser les autorités à élever le ton.
Trois-cents fêtards réunis sur les quais de Saône, dansant au rythme de la musique, sans masque. C'est l'image qui a fait le tour des réseaux sociaux ce mardi soir. Une fête sauvage a entraîné l'intervention des forces de l'ordre, qui n'ont pas pu les évacuer en raison de la configuration des lieux et la proximité de la Saône.
"Rassemblement irresponsable et inacceptable sur les quais. Compte tenu de la proximité de la Saône et du danger qu'aurait créé une intervention, le préfet a demandé aux forces de l'ordre de ne pas intervenir", a tweeté la préfecture, avant d'annoncer une saisine du procureur dans le cadre de l'article 40 du Code pénal. "L'exploitation de la vidéosurveillance est en cours pour retrouver les organisateurs", a-t-elle ajouté.
À 19h40, la plupart des fêtards quittaient la fête sauvage, tandis que "d'autres débouchaient une bouteille de champagne", comme le rapporte Le Progrès. Alors que la fête durait une heure et s'achevait un peu avant 20 heures, au-delà de l'horaire de couvre-feu, des participants ont indiqué avoir eu vent de l'événement sur les réseaux sociaux, via lesquels des vidéos de la fête ont été diffusées.
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Les images montrent des participants jeunes et non masqués, en train de boire et danser sur les quais de Saône ensoleillés. Le préfet a annoncé sa décision de saisir le procureur de la République de Lyon. Pour rappel, le Rhône fait l'objet de restrictions sanitaires renforcées depuis le 26 mars, parmi d'autres départements.
400 fêtards à Lille
Scènes similaires ou presque à Lille, où quelque 400 personnes, en majorité des étudiants, ont fait la fête dans le parc de la Citadelle, souvent sans masque selon les images diffusées par les médias locaux et sur les réseaux sociaux.
"Il fait beau, on en a ras-le-bol du confinement, on ne supporte plus la vie dans les petits appartements", a déclaré l'un des participants à France Bleu Nord, selon qui les policiers, "très présents" sur place, ont préféré la pédagogie aux verbalisations.
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