Joggeuse retrouvée vivante : "Elle était très choquée", témoigne le gérant du kebab où elle s'est réfugiée

ER avec AFP
Publié le 11 novembre 2021 à 6h11

Source : TF1 Info

DISPARITION - Le restaurateur qui a recueilli la jeune joggeuse de 17 ans à Sablé-sur-Sarthe témoigne, alors qu'une enquête pour enlèvement et séquestration a été ouverte mardi 9 novembre.

La joggeuse de 17 ans a été retrouvée vivante en Mayenne 24 heures après sa disparition, dans un kebab de Sablé-sur-Sarthe (Sarthe) ou elle s'est réfugiée à une dizaine de kilomètres de son domicile, a annoncé mardi 9 novembre au soir la procureure de la République de Laval Céline Maigné. La jeune femme était partie de son domicile à Saint-Brice lundi vers 16h00 pour faire un jogging. Elle a affirmé avoir été enlevée et séquestrée par plusieurs ravisseurs. 

Le gérant du fast food a confirmé à LCI le déroulé des évènements. "Des clients qui étaient dehors ont fait rentrer la demoiselle, raconte-t-il. Une cliente m’a dit "c’est la jeune fille qui a disparu hier". Suite à ça je l’ai prise en charge, on lui a donné une veste pour qu’elle se réchauffe (...) J’ai appelé la gendarmerie, les pompiers, tout le monde est arrivé assez rapidement. Elle avait l’air juste choquée, ça se voyait à sa tête". 

Une enquête pour enlèvement et séquestration ouverte

La jeune femme a été médicalement prise en charge. "Elle est avec des médecins et avec les enquêteurs de la section de recherches d'Angers. Elle était extrêmement choquée et avait des égratignures", a indiqué le maire de Sablé-sur-Sarthe, Nicolas Leudière. Une enquête pour enlèvement et séquestration avait été ouverte, au lendemain de la disparition, mobilisant quelque 200 militaires pour tenter de la retrouver. 

"Cette qualification d'enlèvement et séquestration est punie d'une peine délictuelle dans l'hypothèse où l'auteur des faits libère volontairement et rapidement la personne retenue", avait déclaré en fin d'après-midi la procureure devant la presse, semblant s'adresser à un éventuel ravisseur. 

La procureure a formulé que les "premiers éléments recueillis" ne permettent "en l'état d'écarter aucune piste, qu'elle soit criminelle, accidentelle ou de fugue". Lors de sa disparition, son père, qui s'était rendu sur son parcours habituel de jogging, avait découvert "différents effets qu'il reconnaît comme appartenant à sa fille et qui sont en cours d'exploitation".


ER avec AFP

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