PROCÈS - Débuté le 23 novembre, le procès dit des "écoutes" s'est achevé ce jeudi soir, à l'issue des plaidoiries de la défense des coprévenus de Nicolas Sarkozy, son avocat Thierry Herzog et l'ex-haut magistrat Gilbert Azibert. Le tribunal a mis sa décision en délibéré au 1er mars 2021.
Ce live est à présent terminé.
Pour rappel, Nicolas #Sarkozy est renvoyé pour une seule infraction : financement illégal de campagne électorale #Bygmalion — Marie Belot (@mclbel) Wed Mar 17 13:49:23 +0000 2021
Dernier appel : Nicolas #Sarkozy, absent. La Présidente lit la raison invoquée : “Informé de la demande de renvoi, il n’entend pas être présent, et se fait représenter ce jour par son avocat.” #Bygmalion — Marie Belot (@mclbel) Wed Mar 17 13:44:44 +0000 2021
Me Thierry Herzog, avocat de Nicolas #Sarkozy, est là également, seul. L’ancien chef d’Etat n’assistera donc pas à ce premier jour de procès, qui je le rappelle, risque d’être renvoyé en raison de l’état de santé d’un avocat de la défense #Bygmalion — Marie Belot (@mclbel) Wed Mar 17 12:30:53 +0000 2021
Nicolas #Sarkozy est de retour devant la justice aujourd’hui. L’ancien Président comparaît pour financement illégal de sa campagne présidentielle de 2012, dans l’affaire dite #Bygmalion, du nom de l’agence de communication chargée d’organiser ses meetings. @LCI https://t.co/MJE1EY8jzd — Marie Belot (@mclbel) Wed Mar 17 09:51:56 +0000 2021
"UNE INJUSTICE PROFONDE"
Dans un entretien au Figaro publié ce mardi soir sur le site du quotidien, l'ex-président de la République revient sur la condamnation dont il a écopée.
SARKO SE DÉBAT
"J’ai ressenti l’injustice profonde, choquante, des procédures lancées contre moi depuis dix ans", a réagi Nicolas Sarkozy dans un entretien publié ce mardi par Le Figaro. L'ex-président de la République, condamné la veille à un an de prison ferme pour "corruption" et "trafic d'influence" dans l'affaire dite "des écoutes" évoque "un combat de long terme" et répète avoir fait appel de la décision : "Peut-être faudra-t-il que ce combat s’achève devant la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH). Ce serait pour moi une souffrance que d’avoir à faire condamner mon propre pays, mais j’y suis prêt car ce serait le prix de la démocratie", explique Nicolas Sarkozy.
UN RETOUR IMPOSSIBLE ?
Alors qu'une partie de la droite voyait Nicolas Sarkozy comme possible tête d'affiche pour 2022, sa condamnation à trois ans de prison dont un an ferme ce lundi assombrit son avenir politique.
QUEL AGENDA JUDICIAIRE ATTEND NICOLAS SARKOZY ?
MARINE LE PEN
Marine Le Pen, candidate à l'Elysée, a affirmé mardi qu'elle "ne souhaitait pas" que la justice fasse "la primaire de la présidentielle" au lendemain de la condamnation de Nicolas Sarkozy à trois ans de prison dont un ferme pour "corruption" dans l'affaire dite des "écoutes".
"Je ne souhaite pas que les magistrats fassent la primaire de la présidentielle" et "déterminent qui seront mes adversaires" en 2022, a déclaré sur Europe 1 la présidente du Rassemblement national.
"Si Nicolas Sarkozy souhaite être candidat à la présidentielle, il doit l'être, il devrait l'être malgré la condamnation, dont je rappelle qu’elle n’est pas définitive", a ajouté la dirigeante d'extrême droite.
GUILLAUME PELTIER DÉNONCE UNE DÉCISION "INSENSÉE, DISPROPORTIONNÉE ET EXTRAVAGANTE"
Interviewé par Jean-Michel Apathie sur LCI, le vice-président des Républicains Guillaume Peltier a dénoncé la condamnation de l'ex-président Nicolas Sarkoy à trois ans de prison dont un ferme pour "corruption" dans l'affaire dite des "écoutes". Guillaume Peltier a qualifié cette décision d'"insensée, disproportionnée et extravagante".
Le député de Loir-et-Cher dénonce aussi "une politisation de la justice" et critique le Parquet National Financier qu'il a estimé "affaibli de l'intérieur".
Selon lui, "il y a des juges qui utilisent la justice pour abimer Nicolas Sarkozy." Par ailleurs, Guillaume Peltier n'a pas hésité à dresser un parallèle entre cette justice qui ne condamne pas des "voyous" et ceux qui condamnent le président de la République. Guillaume Peltier espère que "la chambre d'appel invalidera cette décision". En parlant de Nicolas Sarkozy il a affirmé qu'il croyait "profondément en son honnêteté".
▶ Méthodes du PNF. 🗣 Me Temime : "Ce ne sont pas les méthodes qui sont contestées [...] Mais on était dans une affaire particulière, où la procédure utilisée et les actions de certains magistrats semblaient dépasser l'entendement." 📺 #Le20HdeLCI @EliMartichoux . pic.twitter.com/jusk6dzN2C — LCI (@LCI) March 1, 2021
RÉACTIONS
Sur LCI, Me Hervé Témime, avocat de Thierry Herzog, est revenu au soir de la condamnation de son client à une peine de prison de trois ans d'emprisonnement dont un ferme, pour corruption et trafic d'influence, assortie pour d'une interdiction professionnelle de cinq ans. Une peine qui, selon lui, ne "correspond pas à la vérité", confirmant qu'il allait faire appel de cette décision.
▶ Condamnation de Nicolas #Sarkozy et Thierry Herzog pour corruption. 🗣 Me Temime : "Cette condamnation ne correspond pas à ce qu'on a vécu de l'audience, ni aux exigences qu'on doit avoir sur le plan des règles de preuve." 📺 #Le20HdeLCI @EliMartichoux . pic.twitter.com/NkQFSOk66o — LCI (@LCI) March 1, 2021
📌 RDV @LCI 📌 👉 Ce lundi, Hervé Temime, avocat de Thierry Herzog, est l'invité d'Élizabeth Martichoux ( @EliMartichoux ) dans "Le Grand Entretien". 📺 À suivre dès 20h35 sur #LCI , #La26 . pic.twitter.com/xYBWz16Di0 — TF1 Pro (@TF1Pro) March 1, 2021
Le tribunal estime toutefois qu'"Il convient d'aménager la partie ferme de la peine ab initio sous le régime de la détention à domicile sous surveillance électronique eu égard à sa situation actuelle". #Sarkozy — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Mon Mar 01 17:02:53 +0000 2021
"La gravité des infractions commises ayant lourdement porté atteinte à la confiance publique & la personnalité de leur auteur rendent le prononcé d'1 peine ferme indispensable & toute autre sanction pénale manifestement inadéquate" poursuit le tribunal dans son jugement" #Sarkozy — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Mon Mar 01 17:02:22 +0000 2021
Dans son jugement, le tribunal ajoute : "Au surplus, M.Nicolas #Sarkozy a la qualité d'avocat et était donc parfaitement informé des obligations déontologiques de cette profession." — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Mon Mar 01 17:02:21 +0000 2021
Dans son jugement, le tribunal estime que Nicolas #Sarkozy "s'est servi de son statut d'ancien Président de la République et des relations politiques et diplomatiques qu'il a tissées alors qu'il était en exercice pour gratifier un magistrat ayant servi son intérêt personnel". — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Mon Mar 01 17:02:20 +0000 2021
"Les faits dont s’est rendu coupable M. Nicolas #Sarkozy sont d’une particulière gravité ayant été commis par un ancien président de la République qui a été le garant de l’indépendance de la justice". (communiqué du Parquet national financier reprenant des éléments du jugement) — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Mon Mar 01 16:58:38 +0000 2021
#Sarkozy Communiqué du parquet national financier après les condamnations des 3 prévenus. https://t.co/U3FOisT7Zt — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Mon Mar 01 16:51:54 +0000 2021
LE SOUTIEN DE GÉRALD DARMANIN
En déplacement à Alès (Gard), le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a fait part de son "soutien amical" à Nicolas Sarkozy, condamné ce lundi à trois ans de prison dont un ferme : "Chacun sait l'affection et le respect que j'ai pour Nicolas Sarkozy qui a été un grand président de la République et qui, en ces moments difficiles, a mon soutien amical. Je n'oublie pas tout ce qu'il a apporté à notre pays", a déclaré celui qui fut son ancien porte-parole lors de la campagne présidentielle de 2014.
Me Laffont avocate de #Sarkozy : « L’appel réduit le jugement à néant. C’est important de le dire, c’est la loi, c’est le droit. L’effet dévolutif de l’appel implique que ce jugement est réduit à néant donc aujourd’hui vous avez toujours un Nicolas #Sarkozy présumé innocent » https://t.co/EhUOlQs3Wa — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Mon Mar 01 16:47:15 +0000 2021
#Sarkozy Me Laffont répondant à 1 question de @alexguillet sur l’état d’esprit de son client après sa condamnation: “L’ancien chef de l’Etat Nicolas Sarkozy est calme mais il est déterminé à poursuivre la démonstration de son innocence dans cette affaire” via @LCI https://t.co/JbbBIA5po9 — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Mon Mar 01 16:33:51 +0000 2021
Me Laffont avocate de Nicolas #Sarkozy: “le Président (qui va faire appel) conteste cette condamnation”. “Cette condamnation suscite à la fois notre incompréhension mais aussi notre indignation” https://t.co/X1zCM12fI4 — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Mon Mar 01 16:25:40 +0000 2021
"SÉVÈRE ET INJUSTIFIÉE"
Invitée à réagir à la décision, Me Jacqueline Laffont, conseil de Nicolas Sarkozy, a dénoncé un jugement "sévère et injustifiée", à propos de la condamnation à trois ans dont un ferme infligée à Nicolas Sarkozy en première instance, ce lundi.
Il est 17h, on sait désormais que Nicolas #Sarkozy va faire appel de sa condamnation. Son avocate indique qu’il est « calme mais déterminé à poursuivre la démonstration de son innocence dans cette affaire » #Bismuth #affairedesecoutes @LCI — Marie Belot (@mclbel) Mon Mar 01 16:09:18 +0000 2021
#Bismuth Condamné à trois ans d'emprisonnement, dont un ferme, pour corruption et trafic d'influence dans l'affaire dite "des écoutes, Nicolas #Sarkozy va faire appel indique son avocate Me Laffont — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Mon Mar 01 16:05:51 +0000 2021
#Bismuth Condamné à trois ans d'emprisonnement, dont un ferme, pour corruption et trafic d'influence dans l'affaire dite "des écoutes, Nicolas #Sarkozy va faire appel (avocate à l'AFP) — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Mon Mar 01 16:04:20 +0000 2021
Urgent
NICOLAS SARKOZY FAIT APPEL À SON TOUR
L'avocate de Nicolas Sarkozy annonce que son client va interjeter appel après le jugement prononcé à son encontre. "Le président conteste cette condamnation sévère qui suscite notre incompréhension et notre indignation", explique Me Jacqueline Laffont. "Nous avons le sentiment que la décision est en décalage total avec la réalité de l’audience."
"Rien de normal ne s'est passé dans ce dossier", ajoute-t-elle, soulignant qu'un jugement "retient normalement des preuves", or "le tribunal a fait appel à un faisceau d’indices". Selon son avocate, l'ancien président de la République est actuellement "calme et déterminé " à faire valoir son innocence et ses droits.
"COUPS DE POIGNARD À L'ÉTAT DE DROIT"
Guillaume Lacroix, président du Parti Radical de Gauche, s'est effaré des nombreuses réactions à la suite de la condamnation de Nicolas Sarkozy. IL s'agit, selon lui d'"autant de coups de poignard à l’Etat de droit". "Que le monde politique se taise et prenne acte", martèle-t-il.
#Sarkozy Que le monde politique se taise et prenne acte! Les commentaires sur la peine, les suspicions sur l’institution, les comparaisons infectes entre les «bons » et les «mauvais justiciables », les règlements de compte sont autant de coups de poignard à l’Etat de droit. — Guillaume Lacroix (@Lacroix_PRG) March 1, 2021
LA "CORRUPTION MINE NOTRE PACTE DÉMOCRATIQUE"
Le Secrétaire national d'EELV, Julien Bayou, a sévèrement égratigné Nicolas Sarkozy après sa condamnation ce lundi. "Après Chirac, Sarkozy condamné[...] La corruption mine notre pacte démocratique et coûte des milliards chaque année", argue-t-il.
On reconnaît une démocratie à sa capacité à juger ses dirigeant-es. Après, #Chirac , #Sarkozy condamné, et la clique Gueant, Balkany et Cie. La corruption mine notre pacte démocratique et coûte des milliards chaque année. https://t.co/3cJOpmC4El — Julien Bayou (@julienbayou) March 1, 2021
#Bismuth #Sarkozy Gilbert Azibert a lui aussi fait appel, indique son avocat Me Dominique Allegrini — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Mon Mar 01 15:36:44 +0000 2021
SOUTIEN DE DAMIEN ABAD
Les réactions de la droite françaises continuent de se succéder. Le président des députés LR, Damien Abad, a témoigné ce lundi toute son "amitié" à l'égard de Nicolas Sarkozy. "Sa vie est une succession d'épreuves qu'il n'a eu de cesse de surmonter avec énergie et courage. Une nouvelle fois, il saura le démontrer. J’en suis certain", précise-t-il encore.
Aujourd’hui, je veux de nouveau témoigner toute mon amitié à l'égard du Président @nicolassarkozy . Sa vie est une succession d'épreuves qu'il n'a eu de cesse de surmonter avec énergie et courage. Une nouvelle fois, il saura le démontrer. J’en suis certain. #Sarkozy — Damien Abad (@damienabad) March 1, 2021
RESPECT DE XAVIER BERTRAND
Le président de la région des Hauts de France, Xavier Bertrand, a renouvelé son "respect" et son "amitié" à Nicolas Sarkozy. "Toutes les voies de recours doivent être utilisées pour qu’il puisse laver son honneur et que toute la vérité soit faite", souligne-t-il.
Le tribunal de Paris s’est prononcé en première instance sur le dossier Azibert. Je redis mon respect et mon amitié au Président @NicolasSarkozy . Toutes les voies de recours doivent être utilisées pour qu’il puisse laver son honneur et que toute la vérité soit faite. — Xavier Bertrand (@xavierbertrand) March 1, 2021
SOUTIEN DE CARLA BRUNI
L'épouse de l'ancien président de la République, déclaré coupable de corruption et de trafic d'influence, a apporté son soutien à son mari sur son compte Instagram.
Nicolas Sarkozy condamné à trois ans de prison : Carla Bruni dénonce "l'acharnement" contre son mari
AFFAIRES DES ÉCOUTES
L'ancien chef de l'État a été reconnu coupable de corruption ce lundi 1er mars à Paris dans l'affaire dites des "écoutes". Il a été condamné à trois ans de prison dont deux avec sursis.
Affaire des "écoutes" : Nicolas Sarkozy condamné à trois ans de prison dont un ferme pour corruption
UN "ACHARNEMENT" ?
La sénatrice LR des Français de l'étranger, Joëlle Garriaud-Maylam, s'est désolée de la condamnation de Nicolas Sarkozy par le Tribunal correctionnel de Paris ce lundi. Elle évoque une "dérangeante impression d’un véritable acharnement". "Mais tout homme, même ancien Président, même de droite, a droit à une justice aussi impartiale que possible", martèle-t-elle encore rappelant la présomption d'innocence.
#Sarkozy Pourquoi cette dérangeante impression d’un véritable #acharnement contre lui? Bien sûr, il fera Appel. Je n’ai évidemment pas à commenter une décision de justice. Mais tout homme, même ancien Président, même de droite, a droit à une justice aussi impartiale que possible! https://t.co/fNTOYqfSYo — Joëlle Garriaud-Maylam (@senateurJGM) March 1, 2021
Urgent
APPEL DE GILBERT AZIBERT
Gilbert Azibert a annoncé, par le biais de son avocat, qu'il allait interjeter appel après sa condamnation.
#Bismuth #Sarkozy Thierry Herzog a fait appel, ont annoncé ses avocats à l'AFP. "L'appel est suspensif sur toutes ces dispositions. Nous sommes plus déterminés que jamais à obtenir la relaxe de Me Herzog qui est présumé innocent", ont déclaré Hervé Temime et Paul-Albert Iweins. — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Mon Mar 01 14:53:46 +0000 2021
UN DÉNOUEMENT JUDICIAIRE TRISTEMENT PRÉVISIBLE
Les réactions à la condamnation de Nicolas Sarkozy continuent de se succéder. La députée LR des Alpes-Maritimes, Marine Brenier, a assuré l'ancien président de la République de tout son "soutien" et de sa "fidélité". "Nous assistons cet après-midi à un dénouement judiciaire tristement prévisible après des années de cabale", ajoute-t-elle.
Au moment où @NicolasSarkozy est condamné, je veux assurer tout mon soutien et toute ma fidélité à l'ancien Président de la République. Nous assistons cet après-midi à un dénouement judiciaire tristement prévisible après des années de cabale. #Sarkozy pic.twitter.com/LZcZmVttDz — Marine Brenier (@marinebrenier) March 1, 2021
"UN POIDS DEUX MESURES"
Député de l'Essonne et président de Debout la France, Nicolas Dupont-Aignan a estimé que la condamnation de Nicolas Sarkozy démontrait l'usage d'"un poids, deux mesures".
Eclatant deux poids deux mesures avec la condamnation de Nicolas #Sarkozy : quand la justice sera-t-elle aussi sévère avec les délinquants qui trafiquent de la drogue et agressent nos policiers ? — N. Dupont-Aignan (@dupontaignan) March 1, 2021
INCOMPRÉHENSION DE GILBERT COLLARD
Le député européen Gilbert Collard (RN) a estimé que Nicolas Sarkozy avait été condamné sur la base d'un pacte de corruption" illusoire, irréalisé, fantasmatique". "Je ne vois pas comment, juridiquement, la condamnation a pu être fondée", a-t-il encore dénoncé.
Je ne vois pas comment, juridiquement, la condamnation a pu être fondée. Dans le pire des cas, dans cette affaire, on est en présence d'un "pacte de corruption" illusoire, irréalisé, fantasmatique... #Sarkozy #AffaireDesEcoutes pic.twitter.com/EVCCUvDeQx — Gilbert Collard (@GilbertCollard) March 1, 2021
SOUTIEN DE CARLA BRUNI
Carla Bruni a dénoncé ce lundi un "acharnement insensé" après la condamnation de son mari Nicolas Sarkozy. "Le combat continue, la vérité fera jour", souligne-t-elle.
HISTORIQUE
Condamné en première instance à trois ans de prison, dont un ferme, dans l'affaire des écoutes, Nicolas Sarkozy devient le deuxième ancien président à écoper d'une telle peine, neuf ans après Jacques Chirac. Pour autant, les deux affaires sont très différentes.
UNE DÉCISION POUR HUMILIER NICOLAS SARKOZY ?
Après la condamnation de Nicolas Sarkozy, la députée LR Constance Le Grip a qualifié ce lundi cette décision de "très sévère". Elle "est faite pour humilier l'ancien chef de l'État", martèle-t-elle.
🔴 Affaire des "écoutes" : Nicolas #Sarkozy condamné à 3 ans de prison dont 1 an ferme. 🗣 @ConstanceLeGrip , députée @lesRepublicains , estime que cette décision "très sévère est faite pour humilier l'ancien chef de l'État". 📺 #La26 @BenLeChatelier > https://t.co/4LMcKde6Zo . pic.twitter.com/IjqM2Tgo8a — LCI (@LCI) March 1, 2021
"SOUTIEN INDEFECTIBLE" DE CHRISTIAN JACOB
Le président du groupe LR, Christian Jacob, a tenu à faire part de son "soutien indéfectible" à Nicolas Sarkozy après sa condamnation ce lundi. "La sévérité de la peine retenue est absolument disproportionnée et révélatrice de l’acharnement judiciaire d’une institution déjà très contestée", souligne-t-il mettant en doute "les méthodes et l'indépendance" du parquet national financier.
Soutien indéfectible à @NicolasSarkozy . La sévérité de la peine retenue est absolument disproportionnée et révélatrice de l’acharnement judiciaire d’une institution déjà très contestée. Toute la lumière devra être faite sur les méthodes et l’indépendance du #PNF . — Christian JACOB (@ChJacob77) March 1, 2021
UNE CONDAMNATION "EXTRÊMEMENT DURE"
Sénateur LR de la Vendée, Bruno Retailleau a fustigé la condamnation de Nicolas Sarkozy ce lundi. Il estime qu'il s'agit d'une "condamnation extrêmement dure dans un dossier particulièrement faible". L'élu en profite pour rappeler le "droit à la présomption d'innocence tant que les voies de recours n’ont pas été purgées".
Une condamnation extrêmement dure dans un dossier particulièrement faible. Petit rappel : il y a un droit à la présomption d'innocence tant que les voies de recours n’ont pas été purgées. #Sarkozy — Bruno Retailleau (@BrunoRetailleau) March 1, 2021
Urgent
APPEL DE THIERRY HERZOG
Condamné ce lundi, aux côtés de Nicolas Sarkozy et Gilbert Azibert, Thierry Herzog a interjeté appel. "L'appel est suspensif sur toutes ces dispositions. Nous sommes plus déterminés que jamais à obtenir la relaxe de Me Herzog qui est présumé innocent", ont déclaré Hervé Temime et Paul-Albert Iweins, les avocats de Thierry Herzog.
Pour rappel, l'avocat historique de Nicolas Sarkozy a été condamné à trois ans de prison (dont deux avec sursis) pour corruption et trafic d’influence et violation du secret professionnel.
UN CHOC POUR VALÉRIE BOYER
Après la condamnation de Nicolas Sarkozy, les réactions se succèdent. Valérie Boyer, sénatrice LR, ne cache pas sa "peine de voir notre ancien président de la République être condamné de cette façon". "C'est quelque chose qui me choque énormément", assène-t-elle précisant que ce jugement allait "laisser des traces dans la vie politique".
🔴 Affaire des "écoutes" : Nicolas #Sarkozy condamné à 3 ans de prison dont 1 an ferme. 🗣 @valerieboyer13 , sénatrice @lesRepublicains : "Je vous avoue ma peine de voir notre ancien président de la République être condamné". 📺 #La26 @BenLeChatelier > https://t.co/4LMcKde6Zo . pic.twitter.com/vww6dPTfB5 — LCI (@LCI) March 1, 2021
Sur la partie « ferme » des peines, la présidente de la 32e chambre a précisé qu’elle pourrait être aménagée, avec une surveillance électronique à domicile. #Sarkozy #Bismuth @LCI — Marie Belot (@mclbel) Mon Mar 01 13:34:56 +0000 2021
Seul à réagir face caméra, l'inénarrable Frederik-Karel Canoy se fait plaisir. Il est aux anges. Vous n'entendrez pas ici sa réaction... #Bismuth #Sarkozy https://t.co/1eDbbvoWzk — Thibault Malandrin (@tibomalandrin) Mon Mar 01 13:33:33 +0000 2021
Tous les avocats des prévenus ont quitté le Tribunal, sans une déclaration aux médias, suite à ces condamnations #Bismuth #Sarkozy #affairedesecoutes @LCI — Marie Belot (@mclbel) Mon Mar 01 13:26:23 +0000 2021
Aucune réaction à la sortie de l'audience. #Sarkozy https://t.co/LX160x0wUw — Thibault Malandrin (@tibomalandrin) Mon Mar 01 13:19:34 +0000 2021
#Bismuth #Sarkozy Tout le monde quitte la salle d’audience sans dire un mot à la presse https://t.co/d8qYyuKSfZ — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Mon Mar 01 13:17:42 +0000 2021
Nicolas #Sarkozy a très vite quitté la salle d’audience. Thierry #Herzog et Gilbert #Azibert sont encore à l’intérieur et s’entretiennent avec leurs amis et avocats. Tout le monde semble un peu abasourdi #Bismuth @LCI — Marie Belot (@mclbel) Mon Mar 01 13:15:45 +0000 2021
Nicolás #Sarkozy vient de partir sans dire un mot (derrière ce mur de journalistes) https://t.co/muaGPL5wxM — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Mon Mar 01 13:14:53 +0000 2021
Nicolas #Sarkozy a quitté la salle d'audience sans dire un mot à la presse — Thibault Malandrin (@tibomalandrin) Mon Mar 01 13:13:18 +0000 2021
Fin de l'audience #Bismuth. Nicolas #Sarkozy est en pleine discussion avec son avocate Jacqueline Laffont — Thibault Malandrin (@tibomalandrin) Mon Mar 01 13:10:05 +0000 2021
L’audience est suspendue. Nicolas #Sarkozy discute avec son avocate Me Laffont #Bismuth @LCI — Marie Belot (@mclbel) Mon Mar 01 13:09:56 +0000 2021
#Procès #Sarkozy L'audience est suspendue — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Mon Mar 01 13:09:07 +0000 2021
Nicolas #Sarkozy vient d’être condamné à la peine de 3 ans de prison dont deux avec sursis #Bismuth #affairedesecoutes @LCI — Marie Belot (@mclbel) Mon Mar 01 13:08:53 +0000 2021
Thierry #Herzog a également été condamné à ne plus exercer son métier d’avocat pendant la durée de 5 ans #Bismuth #sarkozy @LCI — Marie Belot (@mclbel) Mon Mar 01 13:08:11 +0000 2021
#Bismuth Le tribunal condamne Gilbert Azibert à 3 ans de prison dont 2 avec sursis Le tribunal condamne Thierry Herzog à 3 ans dont 2 avec sursis+5 ans d'interdiction d'exercer la profession d'avocat Le tribunal condamne Nicolas #Sarkozy à 3 ans de prison dont 2 avec sursis — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Mon Mar 01 13:07:41 +0000 2021
Thierry #Herzog « en raison de rôle éminent en tant qu’avocat et intermédiaire incontournable est condamné à 3 ans de prison dont 2 avec sursis » @LCI #Bismuth #affairedesecoutes — Marie Belot (@mclbel) Mon Mar 01 13:07:09 +0000 2021
Mêmes peines pour les 3 prévenus #Sarkozy — Thibault Malandrin (@tibomalandrin) Mon Mar 01 13:05:17 +0000 2021
Gilbert #Azibert est condamné à 3 ans de prison dont 2 avec sursis #Bismuth #affairedesecoutes @LCI — Marie Belot (@mclbel) Mon Mar 01 13:05:15 +0000 2021
Gilbert Azibert est condamné à trois ans de prison dont deux avec sursis #Sarkozy — Thibault Malandrin (@tibomalandrin) Mon Mar 01 13:04:10 +0000 2021
Ils sont déclarés coupables de corruption et de trafic d'influence. « Ils avaient parfaitement conscience du caractère frauduleux de leurs agissements. » #Bismuth #Sarkozy — Marie Belot (@mclbel) Mon Mar 01 13:03:57 +0000 2021
#procès #Sarkozy La présidente : "Azibert a trahi ses collègues de la cour de cassation" "Herzog a bafoué le secret professionnel auquel il était tenu". "Les écoutes ont révélé qu'Herzog s'était placé hors du champ de la défense" — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Mon Mar 01 13:03:04 +0000 2021
Nicolas #Sarkozy est condamné à trois ans de prison dont deux avec sursis — Thibault Malandrin (@tibomalandrin) Mon Mar 01 13:02:04 +0000 2021
Pour #Sarkozy: "faits d'une particulière gravité, commis par un ancien président de la République, garant de l'indépendance de la justice" — Thibault Malandrin (@tibomalandrin) Mon Mar 01 13:01:18 +0000 2021
Le tribunal estime qu'il existe bien un pacte de corruption grâce à un faisceau d’indices graves et concordants #Sarkozy #Bismuth #affairedesecoutes @LCI — Marie Belot (@mclbel) Mon Mar 01 12:59:01 +0000 2021
Nicolas #Sarkozy et Thierry Herzog sont reconnus coupables de corruption active de magistrat et de trafic d'influence — Thibault Malandrin (@tibomalandrin) Mon Mar 01 12:58:29 +0000 2021
#procès #Sarkozy La présidente : " Azibert coupable des faits de corruption passive commis par magistrat et du trafic d'influence", "Herzog et Sarkozy sont déclarés coupables du délit de corruption et du délit de trafic d'influence" — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Mon Mar 01 12:57:55 +0000 2021
Gilbert Azibert est reconnu coupable de corruption passive par un magistrat #Sarkozy — Thibault Malandrin (@tibomalandrin) Mon Mar 01 12:57:11 +0000 2021
Gilbert Azibert s'est placé en dehors du cadre de ses fonctions. Il a accepté en échange d'une récompense d'exercer une influence ou laisser pense qu'il pouvait exercer une influence. #Sarkozy — Thibault Malandrin (@tibomalandrin) Mon Mar 01 12:56:27 +0000 2021
#procès #Sarkozy La présidente : "MM. Thierry Herzog et Nicolas Sarkozy avaient conscience de l'illicéité des actes de M. Azibert" — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Mon Mar 01 12:55:42 +0000 2021
#procès #Sarkozy La présidente : "La preuve du pacte de corruption ressort d'un faisceau d'indices graves". Christine Mée rappelle notamment les liens d'amitié entre Me Herzog et Nicolas Sarkozy, et la fonction de ce dernier — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Mon Mar 01 12:55:41 +0000 2021
Corruption et trafic d'influence: le tribunal estime qu'il existe bien un pacte de corruption #Sarkozy — Thibault Malandrin (@tibomalandrin) Mon Mar 01 12:54:04 +0000 2021
Gilbert Azibert est reconnu coupable de recel de violation du secret professionnel #Sarkozy #Bismuth #affairedesecoutes @LCI — Marie Belot (@mclbel) Mon Mar 01 12:52:42 +0000 2021
Thierry Herzog est reconnu coupable de violation du secret professionnel #Sarkozy #Bismuth #Affairedesecoutes @LCI — Marie Belot (@mclbel) Mon Mar 01 12:51:59 +0000 2021
Requalification des faits pour Gilbert Azibert: - de corruption passive par personne dépositaire de l'autorité publique en faits de corruption passive par un magistrat #Sarkozy — Thibault Malandrin (@tibomalandrin) Mon Mar 01 12:50:56 +0000 2021
#procès #Sarkozy La présidente : "Thierry Herzog coupable du délit de violation de secret professionnel", "Gilbert Azibert coupable du délit de recel de violation de secret professionnel" — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Mon Mar 01 12:49:07 +0000 2021
#procès #Sarkozy La présidente énumère les écoutes. "Les propos transcrits entre un client et son avocat ne doivent pas altérer les droits de la défense du client et être utilisés contre lui. Néanmoins il y a des indices de participation d'infraction de Herzog et de Sarkozy" — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Mon Mar 01 12:48:25 +0000 2021
Gilbert Azibert est reconnu coupable de recel de violation du secret professionnel #Sarkozy — Thibault Malandrin (@tibomalandrin) Mon Mar 01 12:48:23 +0000 2021
Thierry Herzog est reconnu coupable de violation du secret professionnel #Sarkozy — Thibault Malandrin (@tibomalandrin) Mon Mar 01 12:47:45 +0000 2021
Les autres écoutes du dossier contiennent des indices "de participation de M. Thierry Herzog à une infraction". Les conversations ont mis en lumière ces indices. Les écoutes lui sont opposables, sans qu'il soit porté atteinte au secret professionnel. #Sarkozy — Thibault Malandrin (@tibomalandrin) Mon Mar 01 12:47:06 +0000 2021
Deux écoutes sont "dénuées de valeur probante" #Sarkozy — Thibault Malandrin (@tibomalandrin) Mon Mar 01 12:43:39 +0000 2021
#procès #Sarkozy La présidente: "Le secret professionnel constitue la base de la relation entre un avocat et son client" — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Mon Mar 01 12:42:50 +0000 2021
On en vient aux conclusions d'incident aux fins d'écarter les retranscriptions des conversations téléphoniques entre Nicolas Nicolas #Sarkozy et Thierry Herzog. "Le secret professionnel représente la base de la relation entre un avocat et son client" — Thibault Malandrin (@tibomalandrin) Mon Mar 01 12:42:41 +0000 2021
#procès #Sarkozy La présidente: "La retranscription ne semble pas être une atteinte disproportionnée aux droits de Nicolas Sarkozy" ... — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Mon Mar 01 12:42:24 +0000 2021
#procès #Sarkozy La présidente: "le tribunal constate que Me Herzog était l'avocat habituel de Nicolas Sarkozy (...) le tribunal rappelle que la captation des conversations est intervenue sur des lignes surveillées, que la ligne Bismuth a été ouverte sous une fausse identité..." — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Mon Mar 01 12:41:34 +0000 2021
#procès #Sarkozy La présidente Christine Mée débute la lecture de son délibéré. Elle indique que les "3 prévenus sont irrecevables à soulever des nullités". — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Mon Mar 01 12:39:51 +0000 2021
Décision sur les nullités soulevées par la défense. La première est rejetée. #Sarkozy — Thibault Malandrin (@tibomalandrin) Mon Mar 01 12:39:18 +0000 2021
#procès #Sarzkozy le fameux Me Frédérik Karel-Canoy est là aussi, il représente "Luc #Bismuth" — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Mon Mar 01 12:36:17 +0000 2021
Christine Mée, la présidente, ouvre l'audience. L'huissier lui confirme la présence des différentes parties et de leurs avocats. #Sarkozy — Thibault Malandrin (@tibomalandrin) Mon Mar 01 12:34:46 +0000 2021
Il est 13h33. La salle se lève. « L’audience est ouverte ». La Présidente de la 32e chambre du tribunal correctionnel de Paris, Christine Mée, va entamer la lecture du jugement. #Sarkozy #affairedesecoutes #Bismuth — Marie Belot (@mclbel) Mon Mar 01 12:33:47 +0000 2021
L'audience commence #Sarkozy — Thibault Malandrin (@tibomalandrin) Mon Mar 01 12:33:36 +0000 2021
Tout le monde s'est assis à sa place #Sarkozy — Thibault Malandrin (@tibomalandrin) Mon Mar 01 12:32:32 +0000 2021
Les représentants du parquet national financier se sont installés à leur place, à commencer par le procureur de la République financier lui-même, Jean-François Bohnert #Sarkozy — Thibault Malandrin (@tibomalandrin) Mon Mar 01 12:31:57 +0000 2021
#procès En attentant le début de l'audience, Nicolas #Sarkozy qui a bonne mine discute dans la salle d'audience avec Me Temime puis avec l'ancien préfet de police de Paris Michel Gaudin — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Mon Mar 01 12:30:00 +0000 2021
Nicolas #Sarkozy semble détendu, il discute actuellement avec des avocats. L’audience devrait commencer d’ici quelques minutes et c’est à suivre en direct sur @LCI #Bismuth #affairedesecoutes — Marie Belot (@mclbel) Mon Mar 01 12:28:38 +0000 2021
Nicolas #Sarkozy discute avec Hervé Temime. Thierry Herzog avec Gilbert Azibert. L'audience va débuter dans quelques minutes. — Thibault Malandrin (@tibomalandrin) Mon Mar 01 12:26:01 +0000 2021
#procès #Bismuth arrivée de Nicolas #Sarkozy https://t.co/IWr9od7FMk — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Mon Mar 01 12:23:45 +0000 2021
Nicolas #Sarkozy vient d’entrer dans la salle. Costume sombre, masque sur le nez, il a salué ses proches et tous les avocats présents dans la salle. Il est accompagné par son avocate Me Jacqueline Laffont #affairedesecoutes #Bismuth — Marie Belot (@mclbel) Mon Mar 01 12:22:49 +0000 2021
Et enfin, arrivée d'un Nicolas #Sarkozy, souriant et détendu (oui, ça se voit malgré le masque). Il lance des checks à ses deux co-prévenus et à plusieurs avocats #Bismuth — Thibault Malandrin (@tibomalandrin) Mon Mar 01 12:22:27 +0000 2021
#procès #Sarkozy arrivée de Me Thierry Herzog et de ses avocats https://t.co/fuDSIWnoFs — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Mon Mar 01 12:21:49 +0000 2021
Thierry Herzog fait également son entrée, avec ses avocats Me Temime et Me Minkowski #bismuth #affairedesecoutes — Marie Belot (@mclbel) Mon Mar 01 12:21:37 +0000 2021
Arrivée de Thierry Herzog et de son équipe conduite par Hervé Temime #Bismuth — Thibault Malandrin (@tibomalandrin) Mon Mar 01 12:20:06 +0000 2021
La garde rapprochée de Nicolas #Sarkozy commence à arriver, notamment l'ancien préfet de police Michel Gaudin — Thibault Malandrin (@tibomalandrin) Mon Mar 01 12:11:28 +0000 2021
#procès #Sarkozy arrivée de Gilbert Azibert et de son avocat Me Allegrini https://t.co/4i4HrbtD9m — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Mon Mar 01 12:11:18 +0000 2021
Gilbert Azibert vient d’entrer dans la salle, suivi de son avocat Me Dominique Allegrini. La salle commence à se remplir de robes noires #Bismuth #affairedesecoutes #Sarkozy — Marie Belot (@mclbel) Mon Mar 01 12:09:50 +0000 2021
Arrivée de Gilbert Azibert #Bismuth #Sarkozy — Thibault Malandrin (@tibomalandrin) Mon Mar 01 12:08:09 +0000 2021
La salle d'audience principale se remplit doucement. De journalistes essentiellement. Importants contrôles de sûreté avant d'y accéder. Les trois prévenus et leurs avocats devraient arriver en dernier. #Sarkozy — Thibault Malandrin (@tibomalandrin) Mon Mar 01 11:57:55 +0000 2021
En attendant l’arrivée de Nicolas #Sarkozy #Bismuth https://t.co/dAnBcUaZHs — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Mon Mar 01 11:56:07 +0000 2021
En attendant l’arrivée de Nicolas #Sarkozy https://t.co/zlksWC3zuo — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Mon Mar 01 11:51:40 +0000 2021
Devant l’entrée de la salle, notre caméra @LCI est en place pour guetter l’arrivée de l’ancien Président de la République Nicolas #Sarkozy. La reprise de l’audience est prévue dans moins de 45 minutes désormais #affairedesecoutes https://t.co/q5xCYM6TXh — Marie Belot (@mclbel) Mon Mar 01 11:49:13 +0000 2021
En décembre dernier, le parquet national financier (PNF) avait requis quatre ans de prison dont deux avec sursis contre Nicolas #Sarkozy et ses deux co-prévenus, l'avocat Thierry Herzog et l'ancien magistrat Gilbert Azibert. Pour un petit rappel des faits: https://t.co/kw7iEWuKzP — Thibault Malandrin (@tibomalandrin) Mon Mar 01 11:40:47 +0000 2021
#procès #Sarkozy 40 places sont réservées à la presse dans la salle d’audience 2.01, 53 dans la 2.04 et 50 dans l’auditorium. Pour ceux et celles qui voudraient assister à l’audience, “22 places sont réservées au public dans la salle d’audience 2.01” nous dit-on. — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Mon Mar 01 11:21:48 +0000 2021
Déjà malade, Jacques Chirac n'avait pas assisté à son procès. Il n'avait pas non plus fait appel de sa condamnation. Nicolas #Sarkozy va-t-il devenir le second ancien président de la République à être condamné par la justice? Réponse dans quelques minutes. #bismuth — Thibault Malandrin (@tibomalandrin) Mon Mar 01 11:21:45 +0000 2021
Contrôles « raquette » pour les journalistes avant d’entrer dans la salle. Ici @aureliesarrot de @LCI qui live-twittera le délibéré. Je suis dans la salle pour vous faire suivre également ce qu’il se dit à l’intérieur #Sarkozy #bismuth #affairedesecoutes https://t.co/0FXQfPPhCl — Marie Belot (@mclbel) Mon Mar 01 11:12:04 +0000 2021
La foule des grands jours au tribunal judiciaire de Paris, 1h30 avant le jugement de la 32ème chambre dans l'affaire dite des écoutes. Quel sort attend l'ancien président Nicolas #Sarkozy? Nous serons dans la salle d'audience. Live tweet à suivre ici même @TF1LeJT @LCI https://t.co/8Nbfc8KG9g — Thibault Malandrin (@tibomalandrin) Mon Mar 01 11:01:21 +0000 2021
#procès #Sarkozy et la sécurité devant la salle d’audience https://t.co/61MQ6nsMY3 — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Mon Mar 01 11:00:29 +0000 2021
#procès #Sarkozy la file d’attente de journalistes en attendant l’ouverture de la salle d’audience https://t.co/Ugo0UMkbsv — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Mon Mar 01 10:58:59 +0000 2021
Les journalistes sont déjà très nombreux sur place et nos équipes @LCI mobilisées pour vous faire vivre en direct cette décision de justice #Sarkozy #Bismuth #affairedesecoutes https://t.co/IPrn51t4hB — Marie Belot (@mclbel) Mon Mar 01 10:35:21 +0000 2021
#procès Rappel : Me Jacqueline Laffont, avocate de Nicolas #Sarkozy, avait elle aussi plaidé la relaxe en décembre. Selon elle, il faut “accepter de dire que la justice est faillible, qu'elle a pu se tromper, se fourvoyer" en accusant à tort son client, l’ancien chef de l’État. — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Mon Mar 01 10:35:06 +0000 2021
#procès #Sarkozy Rappel : en décembre dernier les avocats de Me Thierry Herzog et Gilbert Azibert avaient pointé le “vide sidéral" du dossier avant de plaider la relaxe. "Où sont les preuves ? Il n'y a pas de preuves", avait souligné Me Hervé Témime, 1 des avocats de Me Herzog. https://t.co/Y2QxDTiwNn — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Mon Mar 01 10:28:36 +0000 2021
La sécurité est renforcée devant la salle 2.01 où se tiendra l’audience. #Sarkozy #affairedesecoutes #bismuth @LCI https://t.co/SnLMOPa0Rl — Marie Belot (@mclbel) Mon Mar 01 10:04:33 +0000 2021
#procès #Sarkozy de plus en plus de journalistes arrivent sur place. Jugement rendu dans 2h30. https://t.co/NCHWwmWUx9 — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Mon Mar 01 09:59:01 +0000 2021
#Bismuth Lors du #procès en novembre-décembre 2020, le parquet a requis 4 ans de prison, dont 2 ferme, à l'encontre des 3 prévenus Nicolas #Sarkozy , Me Thierry Herzog et Gilbert Azibert, jugés pour corruption et trafic d'influence. — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) March 1, 2021
#procès #Bismuth Rappel : Nicolas #Sarkozy est accusé d'avoir tenté,avec son avocat Me Thierry Herzog, d'obtenir du haut magistrat Gilbert Azibert des infos couvertes par le secret dans 1 procédure judiciaire. En échange, la promesse d'un soutien pour obtenir un poste à Monaco. pic.twitter.com/cgzdSlQnkr — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) March 1, 2021
#procès #Bismuth #Sarkozy de nombreux journalistes sont attendus. Certains sont là depuis 9h30. pic.twitter.com/Xyx66Se1me — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) March 1, 2021
#procès #Bismuth #Sarkozy Le 8 décembre, le parquet national financier (PNF) a requis contre l'ex-président de 66 ans quatre ans d'emprisonnement dont deux ferme. Délibéré dans 3 heures. pic.twitter.com/GlbjjplZXA — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) March 1, 2021
#procès #Sarkozy #Bismuth Christine Mée, présidente de la 32e chambre, devrait débuter la lecture de sa décision à 13H30. Elle indiquera alors si Nicolas Sarkozy est reconnu coupable des délits de corruption et de trafic d'influence. L’ex-président conteste. pic.twitter.com/JgoVILH4oO — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) March 1, 2021
#procès #Bismuth #Sarkozy Le tribunal correctionnel de Paris rend ce lundi à partir de 13h30 son jugement dans l'affaire dite des "écoutes". Trois salles sont mobilisées pour l'occasion, la salle d’audience 2.01, la 2.04 pour la presse et l'auditorium. pic.twitter.com/qO9HH5UB9r — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) March 1, 2021
L'HEURE DU JUGEMENT
Bonjour à toutes et à tous, bienvenue dans ce direct pour suivre avec nous l'issue du procès de Nicolas Sarkozy pour corruption et trafic d'influence dans l'affaire dite "des écoutes".
Urgent
THE END
Le procès dit des "écoutes" s'est achevé ce jeudi soir, à l'issue des plaidoiries de la défense des coprévenus de Nicolas Sarkozy, son avocat Thierry Herzog et l'ex-haut magistrat Gilbert Azibert, et le tribunal a mis sa décision en délibéré au 1er mars 2021.
"J'ai encore confiance dans la justice de notre pays", a déclaré avant la levée de l'audience l'ancien président de la République, qui comparaissait pour corruption et trafic d'influences depuis le 23 novembre.
#AttentatsJanvier2015 Me Apelbaum,avocat d'Abbad, fait référence à Gilbert Azibert qui comparait au procès #Bismuth sans le citer: "Récemment un magistrat nous a dit avoir compris des choses sur la garde à vue après être passé par là, combien c'était fatigant" — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Thu Dec 10 10:52:45 +0000 2020
COMPTE RENDU
Voici le sujet du 20H de TF1 sur la plaidoirie de l'avocate de Nicolas Sarkozy :
Affaire des "écoutes" : la réponse de la défense de Nicolas Sarkozy au sévère réquisitoire
"Je veux croire aujourd'hui que cette affaire hors norme dans laquelle certains se sont fourvoyés soit pour l'institution judiciaire l'occasion de dire ce qu'elle est, de montrer la force qui est la sienne. Ce procès ne doit pas être un acte de vengeance" J. Laffont #Sarkozy — Thibault Malandrin (@tibomalandrin) Wed Dec 09 16:45:24 +0000 2020
"Quand Nicolas Sarkozy et Thierry Herzog se parlent, ce sont deux amis. C'est un avocat et un client. Ces conversations ne sont comprises que par eux. Ce sont des bavardages" J. Laffont #Sarkozy — Thibault Malandrin (@tibomalandrin) Wed Dec 09 16:35:29 +0000 2020
"Quand Nicolas Sarkozy et Thierry Herzog se parlent, ce sont deux amis. C'est un avocat et un client. Ces conversations ne sont comprises que par eux. Ce sont des bavardages" J. Laffont #Sarkozy — Thibault Malandrin (@tibomalandrin) Wed Dec 09 16:22:11 +0000 2020
"On recherche une contrepartie. Ce serait donc cette démarche réalisée et puis in fine seulement promise. Autre demonstration de ce repli systématique de l'accusation." #Sarkozy — Thibault Malandrin (@tibomalandrin) Wed Dec 09 15:47:26 +0000 2020
"L'histoire de Monaco, c'est l'histoire de la montagne qui accouche non pas d'une souris mais de rien" J. Laffont #Sarkozy — Thibault Malandrin (@tibomalandrin) Wed Dec 09 15:46:05 +0000 2020
"Il est important de ne pas faire des grands discours sur des hypothèses que l'on echaffaude, sur des simples postulats" #Sarkozy — Thibault Malandrin (@tibomalandrin) Wed Dec 09 15:27:53 +0000 2020
"12 conseillers de la chambre criminelle de la cour de Cassation ont été entendus. Les 12 ont nié avoir être approchés par Gilbert Azibert. Sauf M. Buisson: un entretien informel sur la problématique juridique des agendas (de Nicolas #Sarkozy). — Thibault Malandrin (@tibomalandrin) Wed Dec 09 15:23:10 +0000 2020
"Avez-vous peur de requérir la relaxe parce que ce serait suspect?" lance Jacqueline Laffont à propos de Thierry Herzog aux deux procureurs du PNF. Rires sur les bancs de la défense. #Sarkozy — Thibault Malandrin (@tibomalandrin) Wed Dec 09 15:17:39 +0000 2020
"Les écoutes telephoniques sont une source d'erreur considérable. Par exemple, un "il" utilisé dans une conversation entre Nicolas #Sarkozy et Thierry Herzog évoque Patrice Spinosi et non Gilbert Azibert" — Thibault Malandrin (@tibomalandrin) Wed Dec 09 15:09:02 +0000 2020
"On est dans des triples suppositions. Sur la connaissance d'un avis du conseiller rapporteur de la cour de Cassation, la vice-procureure nous dit: "C'est une hypothèse que nous formulons mais nous pouvons nous tromper". J. Laffont #Sarkozy — Thibault Malandrin (@tibomalandrin) Wed Dec 09 15:03:46 +0000 2020
Jacqueline Laffont manie régulièrement l'ironie ("voilà où nous en sommes de la gravité de ce dossier"). On entend à chaque fois un léger ricanement étouffé derrière un masque. Sans savoir s'il vient de Nicolas #Sarkozy ou de Thierry Herzog. — Thibault Malandrin (@tibomalandrin) Wed Dec 09 14:59:16 +0000 2020
"Ce que vous dit le parquet national financier, c'est que cette instruction hors norme, ces auditions de 12 magistrats de la cour de cassation, ces perquisitions n'ont servi à rien. Est-ce que nous devons nous contenter de cette conception-là?" J. Laffont #Sarkozy — Thibault Malandrin (@tibomalandrin) Wed Dec 09 14:42:23 +0000 2020
"Autant de postulats démentis par l'instruction. L'audience a le mérite de la clarté, de la lumière, de la transparence. Mais le parquet fait comme si rien ne s'était passé durant cette audience." #Sarkozy — Thibault Malandrin (@tibomalandrin) Wed Dec 09 14:40:24 +0000 2020
Nicolas #Sarkozy y est allé pour quelques jours de vacances dans un hôtel avec sa femme et sa fille. — Thibault Malandrin (@tibomalandrin) Wed Dec 09 14:37:42 +0000 2020
"Autre postulat de départ: Nicoals Sarkozy serait allé à Monaco en février 2014 pour appuyer Gilbert Azibert. Or le voyage de Nicolas #Sarkozy est totalement déconnecté de cette intention" J. Laffont — Thibault Malandrin (@tibomalandrin) Wed Dec 09 14:34:40 +0000 2020
"Autre postulat: les juges d'instruction et le parquet ont été convaincus dès le départ qu'ils allaient découvrir chez Thierry Herzog des documents internes de la cour de Cassation." #Sarkozy — Thibault Malandrin (@tibomalandrin) Wed Dec 09 14:31:53 +0000 2020
"Il n'y a aucun lien entre l'usage de la ligne #Bismuth et les faits qui nous occupent aujourd'hui" #Sarkozy — Thibault Malandrin (@tibomalandrin) Wed Dec 09 14:29:46 +0000 2020
A propos de la ligne Bismuth. "Ces lignes cryptées-là, ceux qui les utilisent ne sont pas des délinquants chevronnés." J. Laffont #Sarkozy — Thibault Malandrin (@tibomalandrin) Wed Dec 09 14:27:10 +0000 2020
"J'ai écouté ces réquisitions. La sévérité est à la hauteur de l'absence de motivation. Nous avons un dossier particulier. Particulier parce que nous avons une accusation qui est partie d'une conviction, d'un postulat, d'une volonté." J. Laffont #Sarkozy — Thibault Malandrin (@tibomalandrin) Wed Dec 09 14:24:57 +0000 2020
Minute people. Carla Bruni-Sarkozy est dans la salle d'audience. Aux côtés de son mari. Début de l'audience à 15h avec la plaidoirie de Jacqueline Laffont, avocate de Nicolas #Sarkozy — Thibault Malandrin (@tibomalandrin) December 9, 2020
"Jamais personne ne nous a entendus dire qu'il y avait eu des écoutes effectuées dans le cadre de l'enquête préliminaire. Nous avons dénoncé des fadettes, des géolocalisations, pas des écoutes". Laffont #Sarkozy — Thibault Malandrin (@tibomalandrin) December 9, 2020
"Jamais personne ne nous a entendus dire qu'il y avait eu des écoutes effectuées dans le cadre de l'enquête préliminaire. Nous avons dénoncé des fadettes, des géolocalisations, pas des écoutes". Laffont #Sarkozy — Thibault Malandrin (@tibomalandrin) Wed Dec 09 14:15:53 +0000 2020
Attaque en règle du réquisitoire d'hier: "Ce ne sont pas quelques formules chocs finales qui pourront combler le vide de ces justifications. Jamais dans des réquisitions je n'ai assisté à un recours aussi innombrable à des vocables qui expriment le doute". J. Laffont #Sarkozy — Thibault Malandrin (@tibomalandrin) Wed Dec 09 14:10:03 +0000 2020
"Grand honneur de défendre Nicolas #Sarkozy. Un homme, un justiciable, dont l'une des particularités fut d'être président de la république. Nous attendons une justice simple. Une justice forte. Une justice courageuse. Celle qui relaxera Nicolas #Sarkozy." #Laffont — Thibault Malandrin (@tibomalandrin) Wed Dec 09 14:07:18 +0000 2020
Et c'est parti pour la plaidoirie de Me Laffont #Sarkozy — Thibault Malandrin (@tibomalandrin) Wed Dec 09 14:04:23 +0000 2020
Gros débat sur les bancs de la presse judiciaire: quelle est la marque de son sac? Il est temps que cette audience commence... #Sarkozy — Thibault Malandrin (@tibomalandrin) Wed Dec 09 14:02:27 +0000 2020
Minute people. Carla Bruni-Sarkozy est dans la salle d'audience. Aux côtés de son mari. Début de l'audience à 15h avec la plaidoirie de Jacqueline Laffont, avocate de Nicolas #Sarkozy — Thibault Malandrin (@tibomalandrin) Wed Dec 09 13:58:54 +0000 2020
REACTIONS
Maitre Jacqueline Laffont, l'avocate de Nicolas Sarkozy a réagi après les réquisitions du chef du PNF, Jean-François Bonhert : "Le parquet a déserté l'accusation. Aujourd'hui, il a parlé très fort, il a proposé des peines qui ne sont que des peines proposées, et encore une fois, je n'ai aucun doute : nous démonterons ces réquisitions, parce que nous l'avons déjà fait au moment de l'audience et ce sera très facile de le refaire".
RÉQUISITIONS
L'accusation a présenté ses réquisitions : 4 ans de prison dont 2 avec sursis sont demandés à l'encontre de Nicolas Sarkozy. La même peine est requise
contre Gilbert Azibert et Thierry Herzog, avec en outre 5 ans d’interdiction professionnelle contre ce dernier.
PARQUET NATIONAL FINANCIER
"Comme toute personne dans notre pays, un ancien chef de l'État a des droits qu'il convient de respecter mais il a aussi et avec toute l'exemplarité à sa charge de garant de l'institution judiciaire, l'impérieux devoir de respecter lui-même le droit car c'est bien cela, l'État de droit", a poursuivi Jean-François Bohnert.
Il répondait ainsi aux accusations inlassables de la part de la défense selon lesquelles les accusations de corruption reposent sur des écoutes illégales. "Dans ce dossier, le PNF n'est jamais sorti des clous", a poursuivi le chef du parquet, promettant "sincérité" et "rigueur" dans les réquisitions qui doivent être prononcées dans l'après-midi".
RÉQUISITOIRES
Patron du parquet national financier, qui mène les poursuites judiciaires contre Nicolas Sarkozy, Jean-François Bohnert s'est défendu de tout sentiment de "vengeance" à l'égard de l'ancien président, dont les relations avec la justice ont toujours été notoirement médiocres. À l'occasion de son réquisitoire, le magistrat a assuré que "ce procès, comme tout procès, n'est pas davantage une vengeance institutionnelle, ni celle de la magistrature ni celle et encore moins du PNF". "Personne ici ne cherche à se venger du président de la République".
RÉQUISITOIRES
La cour se réunit à nouveau. C'est en effet cet après-midi que doivent être requises les peines contre Nicolas Sarkozy et ses co-prévenus. La veille, l'ancien président a nié toute intention de vouloir nouer un pacte de corruption avec Gilbert Azibert.
RÉCAP'
Notre article sur l'intervention de Nicolas Sarkozy à la barre :
"Je veux être lavé de cette infamie" : Sarkozy nie tout "pacte de corruption" au procès des écoutes
Offensif à la barre du tribunal correctionnel de Paris, l'ancien président Nicolas Sarkozy a contesté lundi au procès des "écoutes" tout "acte de corruption" et dénoncé une "traque" judiciaire à son encontre. Le parquet national financier prendra ses réquisitions mardi.
Retraité de la vie politique depuis 2016, l'ex-président encourt, comme ses deux co-prévenus, dix ans d'emprisonnement et un million d'euros d'amende pour corruption et trafic d'influence.
Soit Nicolas #Sarkozy parle de l'affaire #Bismuth et il confond non-lieu et relaxe. Soit il parle d'une autre affaire en cours, toujours à l'instruction. Un présumé financement libyen de campagne, par exemple. — Thibault Malandrin (@tibomalandrin) Mon Dec 07 17:26:00 +0000 2020
Nicolas #Sarkozy résume l'affaire #Bismuth à sa manière: "un justiciable inquiet, un avocat affectueux. Et des écoutes..." — Thibault Malandrin (@tibomalandrin) Mon Dec 07 16:42:57 +0000 2020
Sur l'utilisation de la ligne #Bismuth : "Si WhatsApp avait existé, je n'aurais pas eu besoin de Bismuth. Si Telegram avait existé, je n'aurais pas eu besoin de Bismuth. Bismuth, madame, c'est WhatsApp. Bismuth, je ne savais pas qu'on était écouté" #Sarkozy — Thibault Malandrin (@tibomalandrin) Mon Dec 07 16:40:40 +0000 2020
"Au fur et à mesure que je montais dans les responsabilités que me confiaient les Français, les ennuis judiciaires montaient eux aussi. 2006: affaire Clerastream. Il est devenu mon avocat" #Sarkozy — Thibault Malandrin (@tibomalandrin) Mon Dec 07 16:32:34 +0000 2020
Nicolas #Sarkozy répond désormais aux questions de la présidente. Sur ses relations avec Thierry Herzog. "Thierry n'est pas un ami. Il est un membre de la famille. C'est beaucoup plus qu'un ami, c'est comme un frère". — Thibault Malandrin (@tibomalandrin) Mon Dec 07 16:31:11 +0000 2020
"J'en ai terminé. Je vous demande de croire que ce moment, ma famille et moi nous en serions bien passés. Mais je sais que votre tribunal sait si je suis corrompu ou non". #Sarkozy — Thibault Malandrin (@tibomalandrin) Mon Dec 07 16:27:17 +0000 2020
"Est-il normal que le résumé de ces écoutes se retrouve sur le bureau de la garde des Sceaux de l'époque (Christiane Taubira ndlr) qui les montre ensuite à la presse?" #Sarkozy — Thibault Malandrin (@tibomalandrin) Mon Dec 07 16:25:07 +0000 2020
"Tout le monde peut faire des erreurs mais est-ce qu'on a le droit de piétiner mes droits, de me traîner dans la boue, parce que je suis Nicolas #Sarkozy et que je suis un ancien président de la République?" — Thibault Malandrin (@tibomalandrin) Mon Dec 07 16:23:40 +0000 2020
"Aucun de nous trois n'a de passé judiciaire. 0+0+0 = 0. Et on ose parler de délinquants chevronnés. Je n'ai jamais menti. Et pourtant, dans cette affaire, des mensonges, il y en a." #Sarkozy — Thibault Malandrin (@tibomalandrin) Mon Dec 07 16:18:29 +0000 2020
"Ce n'est même pas le fait que je sois avocat. Ce n'est pas un affrontement avocat/juge. Je ne veux m'adresser qu'à votre tribunal dont je remercie la manière apaisée dont il mène les débats" #Sarkozy — Thibault Malandrin (@tibomalandrin) Mon Dec 07 16:16:49 +0000 2020
"Je ne me cacherai derrière aucune jurisprudence, fût-elle celle de la justice européenne, concernant les droits de la défense et le secret professionnel entre l'avocat et son client" #Sarkozy — Thibault Malandrin (@tibomalandrin) Mon Dec 07 16:14:49 +0000 2020
"Je vous le dis avec toute la colère, toute la franchise, toute l'indignation qui sont en moi. C'est la première fois que j'ai le sentiment de pouvoir m'expliquer devant une justice impartiale." #Sarkozy — Thibault Malandrin (@tibomalandrin) Mon Dec 07 16:12:14 +0000 2020
"Est-ce la gravité des faits reprochés? Que constate-t-on après 6 ans? Pas un centime en cause. Pas un. Pas une victime. Pas le moindre doute de la réalisation de quoi que ce soit" #Sarkozy — Thibault Malandrin (@tibomalandrin) Mon Dec 07 16:07:31 +0000 2020
"12 magistrats de la chambre criminelle entendus. Pour qui? Pour moi. C'était l'affaire du siècle! Des milliers d'articles partout parce que c'était moi" #Sarkozy — Thibault Malandrin (@tibomalandrin) Mon Dec 07 16:05:21 +0000 2020
"Et ces avocats, écoutés, suspectés, fadettés pour me seul tort d'être ami avec mon avocat. Deux commissions rogatoires internationales, la cour de Cassation perquisitionnée" #Sarkozy — Thibault Malandrin (@tibomalandrin) Mon Dec 07 16:02:39 +0000 2020
"3700 écoutes: ma famille, mon épouse, mon médecin. Pour retenir 5 ou 6 conversations avec mon avocat Thierry Herzog. Je demande bien de s'imaginer: 3700 écoutes." #Sarkozy — Thibault Malandrin (@tibomalandrin) Mon Dec 07 16:00:06 +0000 2020
"Dans le dossier libyen: pas une retranscription. Mais on décide de prolonger de deux mois. Sait-on jamais, des fois que je parlerais à Kadhafi... 2 retranscriptions. Plus de 3700 écoutes, 2 retranscriptions" #Sarkozy — Thibault Malandrin (@tibomalandrin) Mon Dec 07 15:58:23 +0000 2020
"Je ne suis pas familier des lieux. Enfin, je ne l'étais pas... Pour l'anecdote, on m'a même fait signer une odonnance de mandat de dépôt par erreur. J'ai dû le signaler à la greffière" #Sarkozy — Thibault Malandrin (@tibomalandrin) Mon Dec 07 15:55:01 +0000 2020
"Je n'ai jamais trafiqué d'une influence, réelle ou supposée. J'ai été placé en garde à vue, devant la presse du monde entier. Je finis ma garde à vue à 18h30 pour être conduite à 2h du matin au palais... (on le corrige, ndlr) ah oui, boulevard des Italiens" #Sarkozy — Thibault Malandrin (@tibomalandrin) Mon Dec 07 15:53:07 +0000 2020
"Madame la présidente, permettez-moi de le dire de façon solennelle et je ne le dis qu'au tribunal. Je n'ai jamais commis le moindre acte de corruption" #Sarkozy — Thibault Malandrin (@tibomalandrin) Mon Dec 07 15:50:45 +0000 2020
Nicolas #Sarkozy appelé à la barre a fait un long propos liminaire que je vais tweeter maintenant. Ferme dans ses propos et sûr de lui, il s'est adressé les yeux dans les yeux à la présidente. — Thibault Malandrin (@tibomalandrin) Mon Dec 07 15:49:17 +0000 2020
25 février 2014 - Je voulais te dire que j'avais rendez-vous avec Michel Roger, ministre d'État. Ils ont un poste de conseiller d'État? - Oui, il va se libérer en août. Ils vont pourvoir. - A midi, je ferai la démarche puis je t'appellerai pour te dire ce qu'il en est #Sarkozy — Thibault Malandrin (@tibomalandrin) Mon Dec 07 15:40:16 +0000 2020
Urgent
SARKOZY
Entendu pour la première fois depuis l'ouverture, Nicolas Sarkozy nie les accusations de corruption. "Je n'ai jamais commis le moindre acte de corruption", a déclaré l'ancien président de la République à la barre.
L'ex-chef de l'État, 65 ans, a fait part de sa "colère" et de son indignation", ajoutant qu'il espérait "être lavé de cette infamie". "C'est la première fois que j'ai l'impression que je vais pouvoir m'expliquer devant une justice impartiale", a ajouté Nicolas Sarkozy, lors d'un long propos liminaire.
- Moi je le fais monter. - Y a un poste qui se libère au conseil d'État monégasque. - Je l'aiderai. - Il veut travailler à Monaco. - Dis-lui que je m'en occupe aujourd'hui. Je vois le prince bientôt. #Sarkozy et Herzog à propos d'Azibert — Thibault Malandrin (@tibomalandrin) Mon Dec 07 15:09:34 +0000 2020
Discussions difficiles à retranscrire ici. Ça va très vite. #Sarkozy — Thibault Malandrin (@tibomalandrin) Mon Dec 07 15:05:27 +0000 2020
La greffière a le curseur placé sur divers fichiers Windows media mais n'en ouvre aucun. #Sarkozy — Thibault Malandrin (@tibomalandrin) Mon Dec 07 14:59:56 +0000 2020
Pour la première fois sous la Ve République, un ancien président de la République est jugé pour corruption. À partir de ce lundi 23 novembre, Nicolas Sarkozy comparaît dans l'affaire dite des "écoutes", avec son avocat Thierry Herzog et l'ex-haut magistrat Gilbert Azibert. Prévu jusqu'au 10 décembre, la tenue du procès est soumise aux aléas de l'épidémie de Covid-19 et à une demande de renvoi déposée par Gilbert Azibert, 73 ans, pour raisons médicales.
Nicolas Sarkozy est "concentré, combatif et déterminé", a indiqué à LCI l'entourage de l'ancien chef de l'État à la veille de ce rendez-vous judiciaire majeur. "Ce n’est pas une confrontation, ce n’est pas un combat contre les juges ni un combat politique mais le combat pour la vérité. Nicolas Sarkozy a toujours été respectueux de l’institution judiciaire. La seule chose qui lui importe, c’est la vérité."
"Paul Bismuth"
L'affaire des "écoutes" trouve son origine dans un autre dossier judiciaire qui menace Nicolas Sarkozy : les soupçons de financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007. Dans ce dossier, les juges avaient décidé en septembre 2013 de placer l'ancien président de la République sur écoute et découvert, début 2014, qu'il utilisait une ligne secrète, sous l'alias "Paul Bismuth", pour communiquer avec son avocat Thierry Herzog.
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Selon l'accusation, certaines de leurs conversations ont révélé l'existence d'un pacte de corruption. Nicolas Sarkozy aurait, par l'intermédiaire de son avocat, envisagé d'apporter un "coup de pouce" à Gilbert Azibert pour l'aider à obtenir un poste à Monaco qu'il convoitait (et qu'il n'a jamais obtenu). En contrepartie, ce haut magistrat aurait fourni des informations couvertes par le secret sur une procédure engagée par l'ex-chef d'Etat devant la Cour de cassation en marge de l'affaire Bettencourt et aurait tenté d'influer sur ses collègues.
Dans les conversations fleuries avec son avocat, l'ex-président s'engageait à intervenir en faveur de Gilbert Azibert. Quelques jours plus tard, il déclarait finalement qu'il avait renoncé à faire "la démarche" auprès des autorités monégasques. Pour les enquêteurs, ce revirement pourrait venir de la découverte par les deux hommes que leurs téléphones officieux étaient sur écoute.
Il encourt dix ans de prison
Nicolas Sarkozy n'a eu de cesse de dénoncer une instrumentalisation politique de la justice, multipliant les recours. La validation des écoutes en mars 2016 par la plus haute juridiction judiciaire avait constitué une défaite majeure pour l'ancien président, qui estime que la retranscription d'échanges entre un avocat et son client est illégale. Cette question sera à nouveau âprement discutée dès le début du procès.
Une enquête contestée du Parquet national financier (PNF) risque aussi d'enflammer les débats: classée sans suite en 2019, près de six ans après son ouverture, elle visait à identifier la "taupe" qui aurait informé Nicolas Sarkozy et Thierry Herzog que leur ligne "Bismuth" était "branchée".
Retiré de la politique depuis sa défaite à la primaire de la droite fin 2016, Nicolas Sarkozy encourt dix ans de prison et un million d'euros d'amende pour corruption et trafic d'influence, comme ses co-prévenus - jugés en sus pour violation du secret professionnel.
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