EN DIRECT - Fuite de Carlos Ghosn : passe d'armes entre la justice japonaise, Nissan et l'ex-patron de Renault

Publié le 10 janvier 2020 à 8h58, mis à jour le 13 janvier 2020 à 9h35

Source : TF1 Info

L'INCROYABLE ÉVASION – Carlos Ghosn, qui attendait son procès en résidence surveillée au Japon, a fui au Liban, où il est arrivé le 30 décembre. Dans une conférence de presse, le 8 janvier, il a longuement mis en cause la justice japonaise et l'entreprise Nissan. Suivez les dernières informations.

Ce live est à présent terminé. 

RETRAITE CHAPEAU


Il s'agit de plus de 700.000 euros par an... Et il ne veut pas y renoncer 

PASSE D'ARMES

Nouvelle salve de Masako Mori, qui ne digère toujours pas la fuite de Ghosn : "Les diverses affirmations du prévenu Ghosn ne justifient d'aucune façon sa fuite du Japon". Dans la presse, l'ex-patron a répliqué, jugeant ces déclaration "ridicules" et qualifiant le système judiciaire japonais de "totalement rétrograde".


Son ancien employeur, Nissan, également mis en cause, a ironisé sur la "vacuité" des accusations de Carlos Ghosn.

REACTION

Nouvelle passe d'armes entre Carlos Ghosn et son ancien employeur Nissan, qu'il accuse d'avoir comploter, en collusion avec la justice japonaise, pour arriver à sa perte. Vertement mise en cause par l'ex-magnat de l'automobile, la ministre de la Justice japonaise avait invité fermement Ghosn à s'expliquer devant un tribunal : "Si l'accusé Ghosn a quelque chose à dire sur son affaire pénale, qu'il présente son cas devant un tribunal japonais et qu'il présente des preuves concrètes."

CARLOS GHOSN

La justice libanaise interdit à Carlos Ghosn de quitter le territoire, a appris l'AFP de source judiciaire.

MARINE LE PEN

Carlos Ghosn a reçu le soutien de la présidente du RN, invitée de RTL ce matin, et qui s'est indignée des conditions d'incarcération de l'ex-patron de Renault : "Je m'étonne d'une chose, c'est que face à des conditions de détention et peut-être des droits de la défense, qui ne sont pas aussi corrects qu'en France, qu'a fait la France? Qu'a fait l'aide consulaire qui normalement doit être apportée à tout Français ?"


"Le gouvernement n'a strictement rien fait pour pouvoir prendre attache avec le Japon pour (…) le respect des droits de la défense de monsieur Ghosn qui est un Français", a souligné la dirigeante d'extrême droite. "Je crois que la France l'a abandonné".

QUATENNENS

Sur LCI, Adrien Quatennens a commenté la conférence de presse de Carlos Ghosn : "C'est un justiciable comme les autres mais son évasion particulière n'est pas à la portée de tout le monde. Il a dit qu'il avait besoin de se soustraire à la justice japonaise, dont acte. Quiconque se sent maltraité souhaite le faire, ça dépasse l'entendement, vous pensez forcément à vous échapper."


"L'application des respects des droits de l'homme vaut pour tout le monde, même pour un grand patron responsable d'exactions financières. Nous n'avons pas de principes à géométrie variable et son traitement a été assez dur."


Cela posé, "on a besoin d'en savoir plus sur cette histoire".

LIBAN


Le parquet libanais a convoqué jeudi Carlos Ghosn, après une demande d'arrestation d'Interpol et une requête déposée par des avocats concernant une visite en Israël de l'ancien PDG de Renault-Nissan, a rapporté mercredi l'agence de presse officielle libanaise.


Il a été convoqué à un "interrogatoire qui se tiendra jeudi (...) pour écouter son témoignage au sujet de la notice rouge" communiquée à Interpol par le Japon, où l'homme d'affaires, en fuite, est visé par des accusations de malversations financières, selon l'agence ANI.

RENAULT


Le syndicat CGT de Renault a souhaité mercredi que Carlos Ghosn "soit jugé par les tribunaux français pour" ce qu'il a qualifié d'"exactions en France au sein du groupe Renault et bien sûr aux Pays-Bas, face à ce qu'il a pu faire avec RNBV", la filiale néerlandaise de l'alliance formé avec Nissan. Ghosn "n'a pas fait autre chose aujourd'hui que dire sa vérité, sans possibilité d'une contradiction de qui que ce soit", lors de sa conférence de presse, a critiqué Laurent Giblot, délégué de la CGT Renault.

REPLAY


Revivez l'intégralité de la conférence de presse de Carlos Ghosn. 

La conférence de presse de Carlos Ghosn à BeyrouthSource : TF1 Info

JAPON


Le parquet de Tokyo a immédiatement réagi aux violentes critiques émises par Carlos Ghosn contre la justice japonaise lors de sa conférence de presse au Liban, les jugeant "unilatérales" et "inacceptables". "Les allégations du prévenu Ghosn font abstraction de sa propre conduite et ses critiques unilatérales du système de justice pénale du Japon sont totalement inacceptables", ont écrit les procureurs dans un communiqué mis en ligne, une démarche rare de la part du parquet de Tokyo.

CARLOS GHOSN


Interrogé sur son mariage à Versailles et s'il trouve cela "éthique", Carlos Ghosn a répondu : "Je ne pense pas que c'était un cadeau car j'ai tout payé. J'ai dit je prends vos traiteurs, vos vins, je paye tout. Ils m'ont dit on vous offre la salle. J'ai considéré que c'était une offre commerciale, pas gratuit."

Le parquet de Nanterre a ouvert une enquête sur le financement de la cérémonie organisée le 8 octobre 2016.

CARLOS GHOSN


"Le cauchemar a commencé quand j'ai vu le visage du procureur, mon cauchemar s'est terminé quand j'ai vu le visage de ma femme."

CARLOS GHOSN


"A partir du moment où la justice demande à me parler, je me présenterai à la justice française. Je n'ai rien à me reprocher." 

CARLOS GHOSN


Que demande Carlos Ghosn au gouvernement français ? "Rien du tout. Puisque le gouvernement français a dit 'présomption d'innocence' je le crois. Mais quand d'autres ont dit 'présomption d'innocence' et ont un langage corporel qui dit le contraire, je ne suis pas d'accord."

Il fait ensuite référence aux enquêtes en France le visant : "Je ne suis pas inquiet."

CARLOS GHOSN


"En France, au Brésil, au Liban, je pourrais avoir un procès équitable."

CARLOS GHOSN


"La seule façon de résoudre le problème c'est d'aller voir Interpol, défendre le dossier, qu'il enlève le mandat international", déclare-t-il, faisant part des difficultés que peut poser le fait de traverser un pays qui a un accord d'extradition avec le Japon. 

CARLOS GHOSN


Quel sentiment a eu Carlos Ghosn lorsqu'il s'est enfui du Japon, lorsque son entreprise a réussi ? "Quelque part, le 19 novembre 2018, c'est comme si j'étais décédé. Je vivais chaque jour en disant j'ai une vie tout à fait réduite, je ne savais pas si j'allais revoir les gens que j'aime... c'est comme si j'étais mort. Quand vous passez par une période comme ça vous êtes paralysé, anesthésié. Quand j'ai vu que j'étais sorti c'est comme si quelque part je revenais à la vie."

CARLOS GHOSN


Une journaliste française demande à Carlos Ghosn s'il s'en senti lâché par les autorités françaises, qui l'ont peu défendu. Il a répondu, amer : "Vous auriez été à ma place vous vous seriez sentie comment ? Soutenu ? Défendu ? Lâché ? Neutre ? Moi je ne me prononce pas pour l'instant. J'espère que ce n'est pas le cas. Car quand même, je suis un citoyen français. Comme les autres, mais pas au-dessous des autres."

CARLOS GHOSN


Qu'a Carlos Ghosn à dire aux Japonais ? "Vous l'avez dit, j'ai été et je pense que je suis toujours, un homme d'affaires respecté au Japon. (...) Evidemment violer la loi au Japon c'est un problème. Mais ne pensez-vous pas que le fait que le procureur ait violé dix lois japonaises après mon arrestation, c'est aussi un problème ? Quand vous êtes le seul qui devait respecté la loi et que vos adversaires la violent, vous vous dites que ce n'est pas un système équitable. Je pense que les Japonais méritent mieux que ça."

"Mon intention n'est pas de faire du mal au Japon et aux Japonais. Mais pourquoi on me traite comme un terroriste au Japon ?"

CARLOS GHOSN


"J'ai choisi le Liban pour des raisons qui sont plus logistiques", a indiqué Carlos Ghosn, indiquant qu'il aurait aussi pu choisir de se réfugier au Brésil ou en France, dont il possède également les nationalités.

"J'ai confiance en les lois actuelles du Liban, j'ai confiance en le fait que les pratiques en vigueur seront respectées au Liban. C'est ce que j'ai entendu de la part de tous les dirigeants du Liban."

CARLOS GHOSN


"Je ne pense pas que le plus haut niveau de l'Etat soit impliqué", déclare Carlos Ghosn, invité à préciser s'il pensait que le Premier ministre japonais était impliqué dans le "complot" fomenté à son encontre. 

CARLOS GHOSN


"Je ne me considère pas comme un prisonnier au Liban. Je suis très heureux ici. Et je préfère cette prison à celle où j'étais auparavant. Je suis prêt à rester très longtemps au Liban, mais ne considérez pas que je vais me contenter de cette situation. Mais je vais me battre car je dois blanchir mon nom."

CARLOS GHOSN


Que va faire Carlos Ghosn de sa vie ? Va-t-il vivre en fugitif ? "Je suis l'homme des missions impossibles. Quand je suis allé au Japon tout le monde m'a dit que ça serait impossible. Et vous savez ce qu'il s'est passé. Donc je ne crois pas que ma situation soit désespérée. Je vais faire en sorte que la vérité émerge. Ici je suis entouré d'amis, de gens qui sont fiers de moi. Dans les semaines à venir vous pouvez attendre de moi un certain nombre d'initiatives pour réparer ma réputation, mon histoire, ce que j'ai fait, et que tout ce qui est arrivé ne soit pas intégré à cette fausse histoire de dictateur, mais dans la véritable histoire de ce que j'ai fait pour le secteur automobile."

CARLOS GHOSN


L'ancien PDG de Renault-Nissan répond maintenant aux questions des journalistes. 

"Je suis prêt à vous remettre tous les documents que j'ai montré" a assuré Carlos Ghosn à une journaliste française, qui lui demandait s'il était prêt à les fournir à la presse, pour qu'elle puisse les analyser.

CARLOS GHOSN


Carlos Ghosn se défend de ne pas aimer le Japon et les Japonais. "J'ai ressuscité Nissan. Lorsqu'il y a eu le tsunami au Japon, j'ai été le premier étranger à revenir au Japon. Je ne suis pas froid, j'aime le Japon. Et pourquoi le Japon me récompense de cette façon", s'interroge-t-il.

Il ne digère pas non plus qu'on dise de lui qu'il est "cupide" et "un dictateur".

CARLOS GHOSN


"Tout cela est politique. Beaucoup ont essayé de présenter ce dossier comme normal, avec quelqu'un qui a dérapé. Personne n'a dérapé, je suis innocent de toutes les accusations lancées contre moi. J'ai quitté le Japon parce que je voulais la justice. Je n'ai pas fui la justice, j'ai fui l'injustice", déclare Ghosn, ajoutant qu'il allait pouvoir désormais reconstruire sa "réputation".

CARLOS GHOSN


"Quelles sont les conséquences de tout cela ? Qui a gagné à tous ça ? En 2017, l'alliance était le premier groupe automobile au monde. (...) Aujourd'hui il n'y a plus d'alliance." 

CARLOS GHOSN


"La sous-déclaration de la rémunération est le principal chef d'accusation. (...) Dans aucun pays démocratique on ne se retrouve en prison pour ce genre d'accusations, même si elles s'avèrent réelles."

On a cru que "Carlos Ghosn prenait l'argent et le donnait à ses amis. C'est une farce", ajoute l'ancien PGD, qui diffuse sur un écran situé derrière lui des documents en guise de preuves. Des documents fournis à la justice japonaise, précise-t-il.

CARLOS GHOSN


"Lorsque j'ai quitté le Japon, je n'avais toujours pas de date de procès pour le premier chef d'accusation. Quand j'ai demandé à mes avocats combien de temps ça allait prendre, on m'a répondu 'peut-être cinq ans', cinq ans pour aboutir à un procès. La rapidité de traitement des dossiers, c'est un droit de l'homme en matière judiciaire." 

"Plus de 99% de taux de condamnation ça voulait que je n'avais aucune chance de m'en sortir, aucune chance d'avoir une vie normale" avant le procès, explique Carlos Ghosn, qui ajoute qu'il avait le sentiment qu'il allait "mourir au Japon", qu'il y était "pris en otage".

CARLOS GHOSN


"Ils savaient qu'en m'empêchant d'avoir une vie normale ils me braisaient" déclaré Carlos Ghosn, faisant référence à ses neuf mois de séparation d'avec son épouse. "Est-ce que je suis un animal, un objet ? Est-ce que je n'ai pas de sentiments à partager avec ma femme ?"

CARLOS GHOSN


Le patron raconte ses conditions de détention : "30 minutes de sortie par jour", "six jours pendant les fêtes sans aucun contact ou coup de fil", une "douche une fois par semaine", "pas de médicaments autres que ceux donnés par la prison", "personne qui ne parle anglais". 

CARLOS GHOSN


"J'ai été arrêté pour une rémunération qui n'a pas été fixée, n'a pas fait l'objet d'une décision et n'a pas été versée. Dans de nombreux pays ce n'est pas une raison pour arrêter les gens, ce n'est même pas un délit." 

CARLOS GHOSN


Carlos Ghosn explique pourquoi il a été arrêté, parle de "complot", et de règlements de compte internes à Nissan.

L'ancien PDG de Renault-Nissan parle de "collusion entre Nissan et le procureur. Les seuls qui ne le voit pas sont les Japonais".

CARLOS GHOSN


"Grâce aux fuites systématiques d'informations fausses et en étouffant des informations de nature à me disculper, j'ai été présumé coupable aux yeux du monde et soumis à un système dont le seul objectif est d'extraire des aveux. J'ai appris que mon épreuve est le résultat d'un poignée d'individus sans scrupules chez Nissan. Je ne suis pas au-dessus de la loi et j'invite la vérité à éclater au grand jour", continue Carlos Ghosn, évoquant un "système" qui avait pour seul but de le "briser".

Face à cela, "je n'avais pas le choix" ajoute-t-il, faisant référence à sa fuite. "C'était un choix difficile et un risque qu'on ne prend que quand on fait face à l'impossibilité d'un jugement équitable."

Carlos Ghosn estime que le système japonais est encore plus dur avec des étrangers.

"Ils m'ont toujours empêché d'exprimer ma version des faits. Pourquoi ont-ils passé 14 mois à essayer de briser mon esprit et empêché de voir ma femme ?"

CARLOS GHOSN


"Je ne suis pas là pour me poser en victime, je suis là pour mettre en lumière un système qui viole" les principes élémentaires, dénoncer "cette hérésie", ajoute-t-il, parlant aussi d'un "système corrompu et hostile" qui a tout de suite estimé qu'il était "coupable".

CARLOS GHOSN


"Je ne suis pas là pour vous parler de la manière dont je suis parti du Japon, je suis là pour vous parler de la raison pour laquelle je suis parti", précise Carlos Ghosn, qui estime qu'il n'aurait "jamais dû être arrêté". "J'ai besoin de laver mon honneur."

CARLOS GHOSN


"Aujourd'hui est un jour très important pour moi. C'est un jour que j'ai anticipé depuis plus de 400 jours, depuis que j'ai été brutalement extrait de mon monde, ma famille, à Renault, Nissan, et aux 450.000 collaborateurs de ces entreprises. Je n'ai pas eu un seul moment de liberté depuis le 19 novembre 2018. Il est impossible d'exprimer cela, d'exprimer la profondeur de ces privations et le plaisir que j'ai à pouvoir de nouveau être réuni avec ma famille et les personnes que j'aime."

CARLOS GHOSN


Carlos Ghosn débute sa conférence de presse. Il va s'expliquer sur sa fuite du Japon face à des dizaines de journalistes internationaux. Son épouse Carole Ghosn est à ses côtés, ainsi que la patronne de l'agence de communication Image 7 Anne Méaux, qui gère son image et l'a aidée à préparer cette intervention.

VIDÉO - CARLOS GHOSN A QUITTÉ SON DOMICILE


L'ancien PDG de Renault-Nissan a quitté son domicile pour rejoindre le Syndicat de la Presse de Beyrouth, où il tiendra à 14 heures heure française sa conférence de presse.

Les images de Carlos Ghosn quittant son domicile de Beyrouth avant sa conférence de presseSource : TF1 Info

COULISSES

INTERVIEW

RÉACTION


Interviewé sur LCI à la veille de la conférence de presse de Carlos Ghosn, Me François Zimeray a évoqué l'état de son client.


"Il est très tendu, ému et impatient de pouvoir s'exprimer, se justifier et démonter toutes les accusations articulées contre lui depuis tant de temps sans que jamais il puisse avoir accès au dossier", affirme l'avocat de Carlos ghosn.

"Il est très impatient de répondre aux questions qui lui seront posées", affirme l'avocat de Carlos Ghosn sur LCISource : TF1 Info

CAROLE GHOSN


À la veille de la conférence de son fugitif de mari, Carole Ghosn s'est confiée au Parisien et notamment sur sa prétendue participation à l'exfiltration de l'ex-PDG de Nissan.


"Je n'étais au courant de rien (...) J'étais à Beyrouth avec mes enfants pour fêter Noël, quelqu'un m'a appelée pour me dire: j'ai une surprise pour toi. C'était la plus belle de toute ma vie!", a affirmé Carole Ghosn au Parisien.


"Partir était le seul choix possible, alors qu'il voyait son procès reporté indéfiniment et qu'il était maintenu dans des conditions de privation de liberté visant à le déshumaniser. Carlos n'entendait pas plaider coupable pour des choses qu'il n'a pas faites", a-t-elle affirmé.

CAROLE GHOSN

Le mandat émis par la justice japonaise à l'encontre de Carole Ghosn n'a pas de rapport avec la fuite de son mari au Liban. La justice japonaise la soupçonne en effet de faux témoignage dans le volet national de l'enquête sur Carlos Ghosn. En l'occurrence, cette Carole Ghosn est soupçonnée d'avoir menti à la justice japonaise en avril 2019, quand elle avait été interrogée sur ses éventuelles rencontres avec une personne dont le nom n'a pas été cité.

REACTION

MELENCHON

Soutien de circonstance mais tout de même inattendu de Jean-Luc Mélenchon à l'ex-patron de Renault, dont il a critiqué les conditions de détention, jugeant "la maltraitance à laquelle s'est livrée la justice japonaise" à son égard "inacceptable". "Les droits de l'Homme et de la défense ne s'appliquent pas en fonction de critères de classe", a poursuivi le député LFI. Une position qu'il tiendrait "pour lui comme pour d'autres".

MANDAT D'ARRÊT

Les médias japonais viennent d'en faire l'annonce. La justice locale a émis un mandat d'arrêt contre Carole Ghosn, l'épouse de l'ex-PDG de l'alliance Renault-Nissan. Aux dernières nouvelles, cette dernière, très active dans la défense de son époux, se trouvait au Liban.


Selon un communiqué du parquet de Tokyo, Carole Ghosn est soupçonnée de fausses déclarations devant la justice japonaise en avril 2019, quand elle avait été interrogée sur ses éventuelles rencontres avec une personne dont le nom n'a pas été cité.

LE DRIAN


Interrogé sur BFMTV sur la possibilité que Carlos Ghosn ait utilisé un passeport français pour arriver au Liban, le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian a répondu : "Pas à ma connaissance". "Nous n'avons pas d'informations particulières sur ce sujet", a-t-il ajouté.

LE DRIAN


Après la fuite de Carlos Ghosn au Liban, le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian a déclaré, sur BFMTV, que "pour l'instant" l'ancien patron de l'Alliance Renault-Nissan "n'a pas demandé à venir en France". "Le règlement de cette affaire doit se faire entre le Japon et le Liban", a-t-il indiqué. 

TRAJET


Selon des médias japonais, Carlos Ghosn aurait pris un train de Tokyo à Osaka en compagnie de deux personnes pour l'heure non identifiées, avant de prendre un taxi pour rallier l'aéroport du Kansaï.

Info tf1/lci

INFO LCI


Selon nos informations, la conférence de presse de Carlos Ghosn aura lieu mercredi au Press club de Beyrouth à 14h (heure de Paris). Carlos Ghosn tiendra un long propos liminaire avant de répondre aux questions des journalistes.

LA CAISSON DE LA FUITE ?


La Wall Street journal a dévoilé la photo d'un caisson qui aurait servi, affirme-t-il , à l'évasion de Carlos Ghosn. Il s'agirait d'un caisson de matériel audio équipé de petites ouvertures pour permettre de respirer. Dissimulé à l'intérieur de cette cache, l'ex patron de Renault serait ainsi parvenu à quitter le Japon depuis l'aéroport d'Osaka et non Tokyo. La famille de Carlos Ghosn avait  démenti la semaine dernière l'utilisation d'une telle malle. Depuis cette publication du WSJ, le clan Ghosn n'a pas réagi.

Carlos Ghosn : le Wall Street journal publie une photo de la caisse dans laquelle il aurait pris la fuiteSource : TF1 Info

UNE FUITE "INJUSTIFIABLE"


 La ministre japonaise de la Justice a dénoncé la fuite "injustifiable" de Carlos Ghosn. "Le système judiciaire pénal de notre pays dispose de procédures  appropriées pour établir la vérité dans des affaires et il est administré  correctement, tout en garantissant les droits humains fondamentaux. La fuite  d'un accusé sous caution est injustifiable", a déclaré la ministre Masako Mori.

 Les autorités japonaises n'ont aucune trace d'une sortie du territoire de  Carlos Ghosn et il est donc soupçonné d'avoir utilisé "des moyens illégaux"  pour quitter le pays, a-t-elle rappelé.

DEUX ÉTRANGERS IMPLIQUES DANS LA FUITE SELON ANKARA


La Turquie a annoncé samedi que deux étrangers étaient impliqués dans le transit via Istanbul du magnat déchu de l'industrie automobile Carlos Ghosn durant sa fuite rocambolesque depuis le Japon jusqu'au Liban à la veille du Nouvel An.


"Il y a deux étrangers impliqués dans le transit", a déclaré le ministre turc de la Justice, Abdülhamit Gül, dans un entretien avec la chaîne CNN Turk. Il n'a fourni aucun détail sur leur nationalité ou le rôle exact qu'ils avaient joué.

RÉACTION DE L'UN DE SES AVOCATS JAPONAIS 


Takashi Takano, l'un des avocats japonais de Carlos Ghosn a confié samedi s'être d'abord senti "trahi" par la fuite de son client au Liban, avant de comprendre son geste, provoqué selon lui par l'extrême sévérité du système judiciaire nippon. "J'ai d'abord été en proie à une forte colère. Je me sentais trahi", a écrit Takashi Takano sur son blog, assurant qu'il n'avait rien su des plans de fuite de son client.


"Mais la colère a cédé la place à autre chose quand je me suis rappelé comment il était traité par le système judiciaire du pays", a-t-il ajouté. "Je peux facilement imaginer que si d'autres personnes avec des moyens financiers, des relations et la capacité d'agir vivaient la même expérience, elles feraient la même chose ou du moins l'envisageraient", a-t-il encore poursuivi.

MNG JET DÉNONCE L'UTILISATION "ILLÉGALE" DE SES AVIONS


La compagnie aérienne privée turque MNG Jet a dénoncé vendredi l'utilisation "illégale" de deux de ses appareils ayant permis à Carlos Ghosn de fuir le Japon pour le Liban, via Istanbul, ajoutant avoir porté plainte. "MNG Jet a déposé une plainte au sujet de l'utilisation illégale de ses services d'aviation privée en lien avec la fuite de Carlos Ghosn", a déclaré la compagnie dans un communiqué, précisant qu'un de ses employés, interpellé par la police turque, avait "falsifié des documents".

VIDÉOSURVEILLANCE


La vidéosurveillance a révélé que Carlos Ghosn avait quitté seul dimanche dernier sa résidence à Tokyo, selon des sources proches de l'enquête citées ce vendredi par la chaîne publique japonaise NHK, alors que les détails de sa fuite au Liban demeurent floues. Captées dimanche vers 12H locales, ce sont les dernières images de l'ancien patron de Renault et Nissan à avoir été saisies par une caméra placée près de l'entrée de son domicile pour surveiller ses entrées et sorties, selon la NHK.


Des images qui n'ont pas révélé de présence suspecte à ses côtés à ce moment-là. La police japonaise soupçonne qu'il aurait alors rejoint quelqu'un d'autre pour prendre l'avion, toujours selon la télévision nippone.

FUITE

Carlos Ghosn : "C'est moi seul qui ai organisé mon départ" du Japon, affirme l'ex-patron en fuiteSource : TF1 Info

LIBAN


Carlos Ghosn a fui le Japon pour le Liban, où il est arrivé lundi. Un pays dont il a la nationalité. Mais vu de Beyrouth, comment réagit-on à cette arrivée ?

Urgent

FUITE


"Les allégations dans les médias selon lesquelles mon épouse Carole et d'autres membres de ma famille auraient joué un rôle dans mon départ du Japon sont fausses et mensongères. C'est moi seul qui ai organisé mon départ. Ma famille n'a joué aucun rôle", explique Carlos Ghosn, dans un court communiqué reçu par l'AFP.


L'ex-patron dément donc par ce communiqué toute implication de sa famille dans sa fuite spectaculaire du Japon, où il est poursuivi pour des malversations financières.

EXPLICATIONS

DEMANDE D'ARRESTATION D'INTERPOL


Le ministre libanais de la Justice annonce que le Liban a reçu une demande d'arrestation d'Interpol pour Carlos Ghosn, arrivé lundi à Beyrouth après avoir fui le Japon, où il était assigné à résidence. 


L'ex-patron de Renault-Nissan fait l'objet d'une "notice rouge" de l'organisation internationale de la police criminelle, qui concerne les fugitifs recherchés dans le cadre de poursuites ou afin qu'ils purgent leur peine. 

DOCUMENT TF1/LCI

L'ex-patron de Renault a passé le réveillon du 31 décembre en famille dans sa résidence au Liban, comme on peut le voir sur cette photo

L'image de Carlos Ghosn passant le réveillon en famille au LibanSource : TF1 Info

TURQUIE


Les autorités turques ont interpellé plusieurs personnes dans le cadre d'une enquête sur le transit par Istanbul de Carlos Ghosn dans sa fuite vers le Liban.


Selon l'agence de presse DHA, sept personnes ont été interpellées à Istanbul. Le ministère de l'Intérieur a ouvert une enquête pour déterminer les conditions dans lesquelles l'ancien patron de Renault-Nissan a pu transiter par un aéroport d'Istanbul avant de se rendre au Liban, a rapporté la chaîne d'information NTV.

Urgent

EXTRADITION


Carlos Ghosn ne sera pas extradé s'il vient en France, a affirmé jeudi la secrétaire d'Etat française à l'Economie, Agnès Pannier-Runacher, sur BFMTV.


"Si M. Ghosn venait en France, nous n'extraderons pas M. Ghosn, parce que la France n'extradie jamais ses nationaux. Donc nous appliquons à M. Ghosn comme à Monsieur Tout le monde les mêmes règles du jeu, mais cela ne nous empêche pas de penser que M. Ghosn n'a pas à se soustraire à la justice japonaise", a-t-elle dit à propos de l'ex-patron de Renault-Nissan qui a fui le Japon où il était assigné à résidence.

PASSEPORTS FRANÇAIS


Carlos Ghosn, l'ex-patron de Renault-Nissan qui a fui le Japon où il était assigné à résidence, avait deux passeports français, dont un sur lui dans un étui fermé par un code secret, a affirmé jeudi à l'AFP une source proche du dossier, confirmant des informations de la chaîne publique japonaise NHK.

ON FAIT LE POINT

Info tf1/lci

EXPLICATIONS


L'ex-dirigeant de Renault-Nissan, qui s'est enfui du Japon où il était assigné à résidence, tiendra une conférence de presse au Liban mercredi 8 janvier.

RÉACTION 


Personne ne peut "s'exonérer" de l'application de la loi, a déclaré mardi le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner après la fuite au Liban de l'ex-PDG de Renault-Nissan Carlos Ghosn. 


"Ce que je sais, c'est que personne, quelle que soit sa nationalité, ne doit s'exonérer de la bonne application de la loi", a déclaré le ministre en marge d'un déplacement dans les Yvelines, interrogé sur la fuite rocambolesque de l'ancien patron hors du Japon, où il devait être jugé en 2020 notamment pour malversations financières.

VU DU LIBAN


Carlos Ghosn est entré "légalement" au Liban, fait savoir la diplomatie libanaise. Depuis son arrivée à Beyrouth, des questions se posaient notamment sur le fait qu'il ait pu voyager alors que ses passeports - français, brésilien et libanais - étaient en possession de ses avocats japonais. 

RÉACTION DU QUAI D'ORSAY


"Les autorités françaises n'ont pas été informées du départ [de Carlos Ghosn] du Japon et n'ont eu aucune connaissance des circonstances de ce départ", assure le Quai d'Orsay. Les autorités françaises disent avoir appris par la presse l'arrivée de l'ancien patron de Renault-Nissan au Liban.

REACTION


La CGT Renault a espéré mardi que "toute la lumière" sera faite sur la fuite au Liban de Carlos Ghosn, en résidence surveillée au Japon, "notamment des complicités" dont a pu bénéficier l'ex-PDG de Renault-Nissan.  


"Nous espérons que toute la lumière sera faite sur cette affaire et notamment des complicités dont a bénéficié Carlos Ghosn", a déclaré Fabien Gâche, délégué CGT du constructeur automobile, dans un communiqué. 


"Comment a-t-il pu quitter le Japon sachant qu'il était, selon ses avocats, assujetti à résidence et à des contrôles stricts tant dans ses déplacements que dans ses échanges avec autrui ? Comment a-t-il pu passer le contrôle des aéroports (Japon, Turquie...) sans passeport, puisque ses avocats affirment détenir ses passeports français, libanais et brésilien ?", a interrogé le syndicat. 

Urgent

Les conditions de sa fuite sont encore inconnues mais l'entourage de Carlos Ghosn confirme à TF1 qu'il a bien bénéficié de complicités pour organiser cette fuite au Liban. 

RECAP'


Comment Carlos Ghosn, l'un des hommes les plus connus et reconnaissables de la planète, a-t-il pu quitter le Japon sans être repéré, quelles conséquences sur son procès ? Ce sont les premières questions qui se posent au Japon où la sidération l'emportait mardi. 

RÉACTION DE LA CGT RENAULT 


La réaction du syndicat ne s'est guère faite attendre. Dans un communiqué, la CGT Renault indique espérer que "toute la lumière" sera faite sur la fuite au Liban de Carlos Ghosn, en résidence surveillée au Japon, "notamment des complicités" dont a pu bénéficier l'ex-PDG de Renault-Nissan.  


"Comment a-t-il pu quitter le Japon sachant qu'il était, selon ses avocats, assujetti à résidence et à des contrôles stricts tant dans ses déplacements que dans ses échanges avec autrui ? Comment a-t-il pu passer le contrôle des aéroports (Japon, Turquie...) sans passeport, puisque ses avocats affirment détenir ses passeports français, libanais et brésilien ?", a interrogé le syndicat. 


"Une nouvelle fois, Carlos Ghosn s'autorise à décider de ce qui relève de la justice ou non, tout comme il s'est autorisé à licencier des centaines de milliers de salariés sans autre forme de procès", a commenté le syndicat. 

"LIBRE" ET "HEUREUX"


Une source dans l'entourage de Carlos Ghosn a indiqué à l'AFP qu'il était "à Beyrouth avec sa femme", "libre" et "très heureux". Ses avocats n'avaient pas été mis au courant de son départ du Japon, a-t-elle indiqué, et elle a démenti des informations d'une TV libanaise selon laquelle il se serait enfui caché dans une caisse d'instrument de musique.

"PAS AU-DESSUS DES LOIS"


Membre du gouvernement, la secrétaire d'Etat Agnès Pannier-Runacher est la première à s'exprimer au sujet de la fuite de l'ancien magnat de l'automobile. "Il n'est pas au -dessus des lois, ni des lois japonaises, ni des lois françaises. Il a la nationalité française et à ce titre, nous lui devons un soutien consulaire comme a tous les Français", a déclaré la secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Economie et des Finances.

Carlos Ghosn au Liban : "Il n'est pas au-dessus des lois"Source : TF1 Info

QUEL CONTRÔLE JUDICIAIRE AU JAPON ?


Les conditions de remise en liberté de l'ex-PDG de Renault-Nissan précisaient que ses passeports étaient conservés par ses avocats et il devait demander la permission au tribunal pour pouvoir voyager plus de trois jours à l'intérieur du Japon. Sa remise en liberté était d'ailleurs assortie d'une interdiction de quitter le pays, rappelle NHK. Il lui était par ailleurs interdit de rentrer en contact avec sa femme, Carole, sans l'approbation du tribunal.

Le seul téléphone que pouvait utiliser Carlos Ghosn était celui qui lui avait été fourni par ses avocats et ne pouvait pas accéder à Internet. 

RÉACTIONS 


La secrétaire d'Etat Agnès Pannier-Runacher a réagi sur France Inter à l'annonce du départ de Carlos Ghosn : "Je suis très surprise. Pas de commentaires particuliers, nous avons un devoir de soutien consulaire à tous les ressortissants français, nous sommes intervenus pour faciliter les conditions de détention de Mr. Ghosn (...), un citoyen comme les autres. Il n'est pas au-dessus des lois. Je pense que si un ressortissant étranger fuyait la justice française on serait très fâché."

EXTRADITION ? 


Le Japon n’a pas d’accord d’extradition avec le Liban, selon le ministère japonais de la Justice. Il y a donc peu de chances pour que Carlos Ghosn, qui est dispose de la nationalité libanaise, soit renvoyé au Japon. 

LA RÉACTION DE L'AVOCAT JAPONAIS DE CARLOS GHOSN


Le principal avocat japonais de Carlos Ghosn se dit "abasourdi" par l'annonce de la fuite au Liban de son client, affirmant qu'il n'a eu aucun contact avec lui depuis son départ dont les conditions demeurent mystérieuses.


"C'est une surprise totale, je suis abasourdi", a déclaré aux médias Junichiro Hironaka, affirmant ne pas avoir été contacté par Carlos Ghosn et avoir appris "par la télévision" que l'ex-patron de Renault-Nissan avait fui le Japon où il est sous le coup de quatre inculpations pour malversations financières.

COMMUNIQUE DE CARLOS GHOSN 


Voici le communiqué de l'homme d'affaires, tel qu'adressé aux médias : 


"Je suis à présent au Liban. Je ne suis plus l’otage d'un système judiciaire japonais partial où prévaut la présomption de culpabilité, où la discrimination est généralisée et où les droits de l’homme sont bafoués, cela au mépris absolu des lois et traités internationaux que le Japon a ratifiés et qu’il est tenu de respecter.

Je n'ai pas fui la justice - je me suis libéré de l'injustice et de la persécution politique.

Je peux enfin communiquer librement avec les médias, ce que je ferai dès la semaine prochaine". 

VIDÉO 

Carlos Ghosn a quitté le Japon pour rallier Beyrouth au LibanSource : TF1 Info

REBONDISSEMENT 


L'ex-patron de l'alliance Renault-Nissan, Carlos Ghosn, a confirmé ce mardi 31 décembre, dans un communiqué se trouver au Liban après avoir quitté le Japon où il est sous le coup de quatre inculpations.


"Je suis à présent au Liban. Je ne suis plus l'otage d'un système judiciaire japonais partial où prévaut la présomption de culpabilité", a-t-il écrit, selon ce document transmis par ses porte-parole. "Je n'ai pas fui la justice, je me suis libéré de l'injustice et de la persécution politique. Je peux enfin communiquer librement avec les médias, ce que je ferai dès la semaine prochaine", ajoute-t-il.

Urgent

PERQUISITION bis


Ce mercredi, le siège de Renault a reçu la visite des enquêteurs. Ils ont procédé à une perquisition toujours dans le cadre de la soirée au château de Versailles. Il y a près de trois semaines, c'était le domicile, près de Paris, de l'ancien magnat de l'automobile qui avait fait l'objet d'une perquisition. Carlos Ghosn, qui s'est vu refuser une demande d'allègement de ses conditions de liberté surveillée, est actuellement assigné à résidence à Tokyo.

PERQUISITION


Une perquisition a été menée jeudi au domicile, près de Paris, de l'ancien patron de Renault, Carlos Ghosn, dans le cadre de l'enquête qui concerne notamment le financement de son mariage au château de Versailles, a indiqué le parquet de Nanterre, confirmant une information de RMC.


Les policiers de l'Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (Oclciff) se sont rendus à l'Etang-la-Ville dans les Yvelines, dans le cadre de l'enquête préliminaire ouverte après un signalement de Renault début février.

PROCÈS 


Le procès de Carlos Ghosn devait s'ouvrir en septembre. Mais à en croire les médias japonais, il pourrait être repoussé et ne pas se tenir avant 2020

"CRUEL"


Carlos Ghosn juge "cruel et inutile" de restreindre ses contacts avec son épouse.

Urgent

LIBRE SOUS CAUTION


Carlos Ghosn a quitté le centre de détention de Tokyo. Malgré l'appel du parquet, il a été placé en liberté sous caution.

JUSTICE


Le bureau des procureurs de Tokyo a fait appel de la décision d'autoriser la libération sous caution de Carlos Ghosn, rapporte l'AFP. Un recours suspensif qui intervient peu après l'accord donné à la sortie de prison de l'ex-patron. 

JUSTICE


Le tribunal de Tokyo a annoncé jeudi avoir approuvé la libération sous caution de Carlos Ghosn, qui était retourné en prison début avril après une ré-arrestation surprise qui lui a valu une quatrième inculpation. Le parquet va probablement faire appel, mais si ce recours est rejeté, le magnat de l'automobile déchu pourra retrouver rapidement la liberté moyennant le paiement d'une caution de 500 millions de yens (4 millions d'euros).

JUSTICE


Le tribunal de Tokyo fait savoir par communiqué que les avocats de Carlos Ghosn ont déposé une demande de libération sous caution de l'ancien patron. 

Urgent

MISE EN EXAMEN


Carlos Ghosn, dont la garde à vue arrivait à son terme ce lundi au Japon, a été inculpé sur des accusations de détournement de fonds du groupe Nissan, rapportent la chaîne publique NHK et l'agence de presse Jiji. Il s'agit de la quatrième mise en examen pour l'ancien PDG de l'alliance automobile Renault-Nissan. Ses avocats ont prévenu qu'ils déposeraient aussitôt une demande de remise en liberté sous caution.

Urgent

GARDE À VUE 


Le tribunal de Tokyo a autorisé vendredi la prolongation de la garde à vue de Carlos Ghosn jusqu'au 22 avril, dans le cadre de nouvelles accusations de malversations financières présumées.


A l'issue de cette période, l'ancien PDG de Renault-Nissan, âgé de 65 ans, pourra être inculpé et rester en prison dans l'attente de son procès, arrêté de nouveau pour un autre motif, ou encore être relâché sans poursuites.

JAPON


Carole, l'épouse de l'ex-patron de Renault Nissan, est de retour au Japon pour être entendue, selon son avocat cité par l'AFP. Elle était arrivée en France vendredi matin, la veille à Tokyo, elle avait assisté à la nouvelle arrestation de son mari.  Depuis Paris, elle en avait appelé au président de la République.

VIDÉO


Tournée avant sa nouvelle arrestation et diffusée mardi 9 avril, on y voit Carlos Ghosn clamer son innocence et accuser de "trahison" les dirigeants de Nissan. Les noms des responsables désignés par l'ex-patron de Renault ont été coupés au montage, sur demande de ses avocats.

Info tf1/lci

JUSTICE

RÉVOQUÉ


Carlos Ghosn n'est plus administrateur de Nissan. Sans surprise, les actionnaires du constructeur japonais réunis à Tokyo l'ont révoqué de son mandat, après 20 ans de règne. Nissan l'avait déjà limogé de la présidence après son arrestation initiale en novembre. 


L'assemblée générale a par ailleurs entériné l'élection comme membre du conseil d'administration du président de Renault, Jean-Dominique Senard, qui s'est dit "très honoré".

INFO TF1/LCI


CARLOS GHOSN VEUT UN PROCÈS EN FRANCE

"DÉGOÛTÉE"


Dans son interview au JDD, Carole Ghosn se dit "dégoûtée" que "tout le monde" ait "laissé tomber, par lâcheté, y compris les patrons" son époux. 


Et de s'expliquer : "Dans les médias, Carlos est déjà coupable. On oublie ce qu’il a fait pour Renault et Nissan ; il a redressé ces entreprises, sauvé des emplois, contribué à la grandeur de la France (...) Au Liban, où je suis née, on admire les hommes d’exception. Carlos est parti de rien, sa famille n’était pas riche. Je suis choquée par les réactions en France."

EXPLICATION


Toujours au JDD, Carole Ghosn a expliqué pourquoi elle a décidé de quitter Tokyo quarante-huit heures après l’arrestation de votre mari. "Je me suis sentie en danger (...) Quand j’ai compris et que les avocats m’ont dit que je ne pourrais plus communiquer avec (mon mari) pendant des jours, j’ai pris ma décision", résume-t-elle. 


Et de détailler : "Vendredi soir, l’ambassadeur de France m’a accompagnée à l’aéroport, il ne m’a pas lâchée jusque dans l’avion. J’ai cru revivre la scène du film Argo, jusqu’à la dernière seconde je ne savais pas si on me laisserait décoller. C’était irréel."

MESSAGE ENREGISTRÉ


Carlos Ghosn, à nouveau arrêté cette semaine au Japon, a enregistré un message dont le contenu sera prochainement rendu public, a affirmé son épouse dans un entretien au Journal du Dimanche (JDD). L'ex PDG de Renault avait accordé une interview exclusive à TF1 et LCI jeudi avant d'être interpellé pour la seconde fois.


"Il a aussi enregistré une vidéo en anglais où il donne sa version de l'affaire. Il avait envie de désigner les responsables de ce qui lui arrive. Ce sont les avocats qui l'ont, elle sera diffusée bientôt", a-t-elle promis.

FRANCE


Ce samedi 6 avril, par la voix de Jean-Yves Le Drian, le gouvernement français a appelé le Japon à respecter les droits et la présomption d'innocence de Carlos Ghosn. "J'ai évidemment évoqué le cas de M. Carlos Ghosn avec mon collègue Taro Kono", a déclaré le chef de la diplomatie hexagonale à l'issue d'un entretien avec son homologue nippon en marge d'une réunion des ministres des Affaires étrangères du G7 à Dinard. "Je lui ai dit deux choses : d'abord, que la France respectait totalement la souveraineté et l'indépendance de la justice japonaise. Et j'ai rappelé aussi notre attachement au respect de la présomption d'innocence et la pleine application de la protection consulaire."

JUSTICE


Le tribunal de Tokyo a annoncé vendredi 5 avril sa décision de prolonger la garde à vue de Carlos Ghosn jusqu'au 14 avril. Décision qui faisait suite au dépôt d'une requête qui avait été déposée par le parquet un peu plus tôt dans la journée.

L'INTERVIEW INTÉGRALE

INTERVIEW


François-Xavier Ménage explique à David Pujadas le contexte de l'interview de Carlos Ghosn à TF1 et LCI.

PROCEDURE


Les enquêteurs du bureau des procureurs se sont rendus au petit matin à l'immeuble de Carlos Ghosn ce jeudi matin à Tokyo. Il a été conduit au centre de détention de Kosuge (nord de la capitale), où il a déjà passé plus de 100 jours avant d'être libéré sous caution il y a à peine un mois.


Comme ce qui s'est passé après son arrestation initiale le 19 novembre, il peut rester en garde à vue jusqu'à 22 jours. Dans le détail, avant la fin des premières 48 heures, le bureau des procureurs doit demander une prolongation de dix jours à un juge, puis à nouveau de dix jours, pour les besoins de l'enquête. Le tribunal donne son feu vert dans l'écrasante majorité des cas.


A l'issue de cette période, le suspect peut être inculpé, relâché sans poursuites (dans 50% des cas) ou arrêté de nouveau pour un autre motif. Une fois la garde à vue arrivée à terme, en cas d'inculpation, le suspect peut ensuite rester emprisonné, dans l'attente du procès.

REACTION


L'avocate de la famille de Carlos Ghosn a réagi sur l'antenne de LCI à la nouvelle arrestation de son client.

Carlos Ghosn arrêté à Tokyo : la réaction de l'avocate de sa familleSource : Sujet TF1 Info

INTERVIEW EXCLUSIVE


Les détails sur la procédure japonaise qui vaut à Carlos Ghosn une nouvelle garde à vue.

REACTION


Interrogé sur la nouvelle arrestation de Carlos Ghosn au Japon, Bruno Le Maire a assuré qu'il était "un justiciable comme les autres". "Il bénéficie de la protection consulaire, que nous lui garantissons et de la présomption d'innocence", a-t-il rappelé

REMUNERATION


Les "retraites chapeaux" limitées. C'est ce que vient d'annoncer Bruno Le Maire : "Je ramènerai à 30% du salaire des dirigeants le montant maximum de la 'retraite chapeau'", a déclaré Bruno Le Maire au micro de BFMTV et de RMC, en précisant qu'une ordonnance en ce sens allait être introduite dans le projet de loi Pacte, suite aux révélations sur les conditions de départ à la retraite du patron d'Airbus, Tom Enders, qui touchera jusqu'à 36,8 millions d'euros.

REACTION

REACTION


Le ministre de l'Intérieur Bruno Le Maire vient de confirmer sur l'antenne de BFM que de nouveaux éléments ont été transmis à la justice française. "Il y a de nouveaux éléments qui sont apparus qui étaient suffisamment importants pour mériter d'être transmis à la justice", a affirmé le ministre sur RMC et BFMTV. "Je ne peux pas me prononcer sur ces éléments", a-t-il ajouté.


Des flux financiers similaires ont en effet été signalés la semaine dernière par Renault à la justice française, à l'issue d'une enquête interne du constructeur.


Le parquet le soupçonne d'avoir transféré des fonds de Nissan, pour un total de 15 millions de dollars entre fin 2015 et mi-2018, à une société "de facto contrôlée par lui".

PROCEDURE


La réaction de l'avocat de Carlos Ghosn.

JUSTICE


Pourquoi une nouvelle enquête pourrait s'ouvrir ? Déjà sous le coup de trois inculpations pour déclarations inexactes de revenus sur les années 2010 à 2018, dans des documents remis par Nissan aux autorités financières, et pour abus de confiance, Carlos Ghosn est désormais sous la menace d'une quatrième mise en examen.


Le parquet le soupçonne d'avoir transféré des fonds de Nissan, pour un total de 15 millions de dollars entre fin 2015 et mi-2018, à une société "de facto contrôlée par lui". Sur cette somme, 5 millions ont été détournés, a précisé le bureau des procureurs dans un communiqué. "Le suspect a trahi sa fonction (de patron de Nissan) pour en tirer des bénéfices personnels", a-t-il souligné. 


Selon une source proche du dossier, le procédé a débuté dès 2012, portant sur une somme totale de plus de 30 millions de dollars versée à un distributeur de véhicules Nissan à Oman, montants dont une partie lui serait revenue indirectement. Il aurait notamment acheté un yacht et investi dans une société dirigée par son fils aux Etats-Unis.

JUSTICE


L'interview de Carlos Ghosn a été réalisé quelques heures avant un nouvel épisode judiciaire : l'homme d'affaires a été interpellé jeudi matin à son domicile de Tokyo sur de nouveaux soupçons de malversations financières, un mois à peine après avoir été libéré sous caution.


Les enquêteurs du bureau des procureurs se sont rendus au petit matin à son immeuble devant lequel une tenture grise avait été dressée, selon des images diffusées sur les chaînes de télévision japonaises.

INTERVIEW

REMUNERATION


Cette interview a été réalisée quelques heures après le refus du conseil d'administration de Renault d'accorder à son ancien dirigeant une retraite chapeau. Le conseil a précisé dans son communiqué que "la rémunération fixe de M. Carlos Ghosn au titre de l'exercice 2018 s'est élevée à 1.000.000 euros brut". D'autre part, le conseil d'administration a calculé à 224.000 euros le montant de la rémunération variable que devrait toucher M. Ghosn au regard des objectifs fixés. Mais il va recommander aux actionnaires de ne pas lui accorder en raison des déboires judiciaires visant son ancien patron.

INTERVIEW


Dans l'entretien accordé à TF1/LCI, l'ex-PDG de l'alliance Nissan-Renault fait appel "au gouvernement" français. "Pour me défendre, pour préserver mes droits, en tant que citoyen pris dans un engrenage incroyable à l'étranger".


Fidèle à sa ligne de défense depuis son arrestation, le 19 novembre 2018, l'homme d'affaires continue de plaider le complot contre lui. Alors qu'on lui rappelle les accusations du patron de Nissan Hiroto Saikawa à son encontre, il riposte, faisant état de "beaucoup de mensonges, [qui] sont en train de se révéler les uns après les autres." Des mensonges, continue-t-il, qui confinent à l'"acharnement". 

CONTEXTE


Ce nouveau rebondissement dans un interminable feuilleton, qui s'est ouvert le 19 novembre avec l'arrestation surprise de celui qui était alors le tout-puissant PDG de l'alliance automobile Renault-Nissan-Mitsubishi Motors, intervient alors même qu'il avait décidé de prendre la parole pour la première fois depuis sa sortie de prison.


Carlos Ghosn, 65 ans, avait en effet annoncé mercredi via Twitter, de façon impromptue, qu'il s'exprimerait devant la presse le 11 avril.

EN IMAGES


Les dessous de l'interview de Carlos Ghosn, expliquées par François-Xavier Ménage.

INTERVIEW EXCLUSIVE


"Je suis combatif, je suis innocent. C'est dur, il faut le savoir" : en exclusivité sur TF1 / LCI, Carlos Ghosn a pris la parole ce jeudi. Le magnat de l'automobile déchu, poursuivi entre autres pour fraude fiscale, a fait part de sa pugnacité au micro de TF1/LCI, alors qu'il savait "à 90%" qu'il allait être interpellé.

Le magnat déchu de l'automobile, jusque-là assigné à résidence au Japon où il attendait d'être jugé à partir d'avril 2020 pour des malversations financières présumées est arrivé lundi 30 décembre 2019 à l'aéroport de Beyrouth. Un autre responsable libanais a confirmé à l'AFP cette information, ajoutant "que la manière dont il a quitté le Japon n'est pas claire".

Selon le journal libanais al-Joumhouriya, qui a dévoilé l'information, le patron déchu de l'alliance Renault-Nissan-Mitsubishi est arrivé à Beyrouth dans un avion en provenance de Turquie.

Après son arrestation, le 19 novembre 2018 à Tokyo, ses avocats et sa famille ont vivement dénoncé ses conditions de détention, le traitement qui lui a été infligé et la façon dont la justice japonaise mène la procédure à charge dans ce dossier.

Il avait été libéré sous caution fin avril, mais sous de strictes conditions: il lui était notamment interdit de voir ou contacter sa femme Carole. Mi-novembre, il avait pu lui parler à distance, par vidéoconférence, pour la première fois depuis près de huit mois.


La rédaction de TF1info

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