Lactalis : perquisitions dans les locaux du géant laitier

Publié le 17 janvier 2018 à 9h41, mis à jour le 17 janvier 2018 à 21h30
Lactalis : perquisitions dans les locaux du géant laitier

ENQUÊTE - Les gendarmes ont mené ce mercredi 17 janvier des perquisitions sur plusieurs sites du groupe international, dans le cadre du scandale de contamination à la salmonelle de lait infantile.

Ce live est à présent terminé. 

LACTALIS

"Je vous confirme que des enquêteurs sont sur les sites du groupe. Comme nous l'avions indiqué, Lactalis se met à disposition de la justice et apportera tous les éléments nécessaires au bon déroulement de l'enquête", a déclaré à l'AFP Michel Nalet, le porte-parole du groupe laitier.

COMMUNICATION (BIS)

Comment Lactalis fait une contre-offensive après l'avalanche d'accusations à son encontre et notamment le reportage de "Cash Investigation".

RIPOSTE


Le groupe a utilisé le hashtag #Lactalisrepond pour réagir en direct pendant la diffusion de l'émission sur France 2, mardi soir.

COMMUNICATION

Preuve que la situation est grave, Emmanuel Besnier se décide à sortir de son silence, dans une interview au JDD, alors qu'une enquête préliminaire court depuis le 22 décembre pour "blessures involontaires", "mise en danger de la vie d'autrui", "tromperie aggravée par le danger pour la santé humaine" et "inexécution d'une procédure de retrait ou de rappel d'un produit", et qu'un total de 37 bébés ont été contaminés.

PORTRAIT

Au coeur des interrogations, un homme, Emmanuel Besnier, puissant patron du groupe Lactalis, dans le top 10 des fortunes françaises (ou le top 15 selon les classements). Maladivement discret, jaloux de sa marge de manoeuvre et volontairement éloigné des politiques, il est tout de même convoqué par un Bruno Le Maire très remonté auprès de ses services. Et, chose rare, il va y répondre.

DÉCRYPTAGE 

D'où vient le problème ? Comment Lactalis a-t-il laissé filer des lots de lait contaminé dans la grande distribution ? Pourquoi cette dernière ne les a-t-elle pas retiré ? 

DÉBUT JANVIER

Après des alertes de plusieurs parents qui ont pu acheter du lait infantile contaminé dans les rayons en dépit des rappels produits, on s'aperçoit que les mégardes sont bien plus nombreuses que prévues : l'ensemble de la grande distribution a en réalité continué à être fourni en lait contaminé par Lactalis.

21 DÉCEMBRE

Après une plainte de Quentin Guillemin, premier père de famille à déposer une plainte contre Lactalis pour "mise en danger de la vie d'autrui", un troisième retrait est ordonné. Les produits issus de Craon sont tous interdits de rayon, et l'usine est arrêtée.

10 DÉCEMBRE

De nouvelles références sont retirées sur ordre du gouvernement : 600 lots, toujours originaires de Craon, sont retirés.

2 DÉCEMBRE

Quelques mois après que 2 bébés sont tombés malade, après contamintation à la salmonelle, début septembre, les premiers lots de lait infantile (12) sont retirés. Ils ont été fabriqués à Craon, en Mayenne, où Lactalis avait pourtant effectué des contrôles, qui n'avaient pas été rendus publics.

RETOUR SUR LES FAITS

L'occasion de refaire un point sur la chronologie de l'affaire Lactalis. 

PRÉCISIONS

Ce sont en réalité 5 sites qui font l'objet de perquisitions informatiques et documentaires. L'usine de Craon et le siège de Lactalis à Laval, déjà cités, mais aussi les locaux, à Torce, de Lactalis Nutrition Santé et Lactalis Nutrition Diététique, qui sont en charge des services de contrôle qualité du groupe, une annexe du siège social situé à Changé, et enfin, les locaux de la société Lactalis international Europe, à Choisy-le-Roy, en région parisienne.

ENQUÊTE (BIS)

Sont présents, en plus des gendarmes, des magistrats du pôle santé publique du parquet de Paris, qui avait ouvert une enquête préliminaire après qu'avait été découverte la contamination à la salmonelle de nombreux lots de lait infantile, ainsi que des représentants de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes.

Urgent

ENQUÊTE

Les enquêteurs s'intéressent ce matin au siège social de Lactalis et à son usine de Craon. 80 gendarmes, issus de l'Office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique, et de la section de recherche d'Angers, procèdent à des perquisitions sur ces deux lieux.

Nouveau tour néfaste pour Lactalis dans le scandale du lait contaminé, qui court depuis le 10 décembre et les ordres de retraits de lots de lait infantile produits pollués à la salmonellose, et d'autant plus après que les consommateurs se sont aperçus que certains lots étaient restés disponibles à la vente.

Le site de Craon, au chômage partiel depuis la semaine passée, a été l'objet d'une perquisition ce mercredi, tout comme le siège social du géant laitier, à Laval. Environ 80 personnes, issues de l'Office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique, de la section de recherche d'Angers, et des magistrats du pôle de santé publique du parquet de Paris. Selon nos informations, ils s'agit de perquisitions informatiques et documentaires.


La rédaction de TF1info

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