JUSTICE - Cinq ans après la mort de Clément Méric lors d'une bagarre en plein Paris, la cour d'assises de Paris a condamné ce vendredi Esteban Morillo et Samuel Dufour respectivement à 11 ans et 7 ans de réclusion criminelle. Les deux hommes vont faire appel. Leur co-accusé Alexandre Eyraud est, lui, acquitté.
Ce live est à présent terminé.
#ClementMeric Après les appels interjetés par Morillo (11ans de réclusion) et Dufour (7ans d'emprisonnement), "le parquet général de Paris relève également appel de ces deux condamnations". Pas d'appel en revanche de l'acquittement d'Alexandre Eyraud (communiqué parquet général) — Maud Vallereau (@maudvallereau) Fri Sep 21 14:30:15 +0000 2018
La mère de #ClementMeric : "C une responsabilité morale collective. Cependant, l'incarcération n'est jamais une victoire, ce qui importe auj c de continuer à lutter contre tt ce qui fait terreau de l'extrême droite cad les inégalités,le déficit d'éducation, le manq de solidarité" — Maud Vallereau (@maudvallereau) Fri Sep 14 18:22:57 +0000 2018
Le père de #ClementMeric réagit au verdict : "Il y a eu des agresseurs et des agressés, ils n'ont pas été renvoyés dos à dos comme il a été dit trop souvent ces dernières années" — Maud Vallereau (@maudvallereau) Fri Sep 14 18:16:27 +0000 2018
LA RÉACTION DU PÈRE DE CLEMENT MÉRIC
Me Maisonneuve, avocat d'Esteban Morillo, annonce qu'il va interjeter appel immédiatement en raison de la lourdeur de la peine et du fait que l'utilisation d'une arme ait été retenue #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Fri Sep 14 18:08:35 +0000 2018
"La vérité a été entendue. Cela met fin à l'histoire que les accusés essayaient de raconter depuis le début des agresseurs agressés", commente à la sortie l'avocate de la famille de #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Fri Sep 14 18:03:23 +0000 2018
Samuel Dufour est en larmes, il est menotté, prostré dans le box. Esteban Morillo retient ses larmes. Alexandre Eyraud semble abasourdi. #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Fri Sep 14 17:56:07 +0000 2018
Pour les deux accusés : Arme "oui", réunion "oui", coups mortels "oui". Esteban Morillo condamné 11 ans de réclusion criminelle. Samuel Dufour à 7 ans d'emprisonnement. Alexandre Eyraud, acquitté. #ClementMeric @LCI — Maud Vallereau (@maudvallereau) Fri Sep 14 17:54:05 +0000 2018
L'audience vient de reprendre, les accusés se lèvent. "Pour les violences volontaires ayant entraîné la mort de #ClementMeric, le jury a répondu oui pour les deux accusés Esteban Morillo et Samuel Dufour" — Maud Vallereau (@maudvallereau) Fri Sep 14 17:51:56 +0000 2018
Derniers instants des accusés avec leur famille. Les parents, la sœur et les amis de #ClementMeric sont également là. On attend la cour. — Maud Vallereau (@maudvallereau) Fri Sep 14 17:48:26 +0000 2018
Les jurés auront eu à répondre à 32 questions. Esteban Morillo et Samuel Dufour encourent jusqu'à 20 ans, Alexandre Eyraud, 5. #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Fri Sep 14 17:45:18 +0000 2018
Les avocats et les familles viennent d'entrer dans la salle. Les accusés sont déjà à l'intérieur. La cour ne devrait pas trop tarder. #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Fri Sep 14 17:35:33 +0000 2018
Neuf heures... Vous êtes toujours là ? #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Fri Sep 14 16:51:09 +0000 2018
Important dispositif de sécurité déployé devant le Palais de justice ainsi qu'à l'intérieur. #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Fri Sep 14 15:12:31 +0000 2018
Beaucoup de monde patientent devant la salle d'audience pour pouvoir écouter le verdict. Les jurés délibèrent depuis plus de sept heures désormais. #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Fri Sep 14 15:08:08 +0000 2018
Les jurés délibèrent depuis cinq heures maintenant #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Fri Sep 14 13:04:43 +0000 2018
Les accusés étreignent une dernière fois leur famille. Esteban Morillo et Samuel Dufour sont en larmes. #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Fri Sep 14 07:52:00 +0000 2018
La présidente déclare les débats clos. Les jurés se retirent. Place à une longue attente avant le verdict. #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Fri Sep 14 07:44:39 +0000 2018
Esteban Morillo (en pleurs) : "Ça fait 5 ans aujourd'hui, j’ai toujours les mêmes regrets, j’aurais voulu ce jour-là changer la moindre petite chose, je suis sincèrement désolé pour la famille, j’espère simplement qu’ils pourront trouver la paix" #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Fri Sep 14 07:42:56 +0000 2018
Samuel Dufour : "(...) si je retourne ce soir, ce sera l’isolement, je vous remercie de m’avoir écouté, et désolé à la famille" #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Fri Sep 14 07:41:10 +0000 2018
Comme chaque verdict, il y a de part et d'autre ces gestes, ces regards qui trahissent la fébrilité, l'émotion et toute l'intensité du moment. #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Fri Sep 14 07:35:55 +0000 2018
Samuel Dufour est également arrivé. Les trois accusés auront une dernière fois la parole ce matin avant que les jurés se retirent pour délibérer. #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Fri Sep 14 07:27:33 +0000 2018
Esteban Morillo est déjà dans la salle. Il encourt 20 ans de prison, comme Samuel Dufour. L'avocat général a requis une peine de 12 ans pour le premier, 7 pour le second. Alexandre Eyraud risque 5 ans. L'AG en a demandé 4 dont 2 avec sursis. #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Fri Sep 14 07:14:00 +0000 2018
14 septembre, cour d'assises de Paris, jour de verdict #ClementMeric https://t.co/NNp9CSoxjS — Maud Vallereau (@maudvallereau) Fri Sep 14 06:51:00 +0000 2018
L'audience est suspendue là-dessus. Demain, derniers mots aux accusés, délibéré et verdict. Merci d'avoir suivi. A demain. #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Sep 13 15:28:39 +0000 2018
Je ne vous demande pas une absolution mais une sanction qui soit juste et qui ne soit pas de nature à l’exclure du monde dans lequel nous vivons et des siens", conclut Me Maisonneuve. Esteban Morillo semble ému par les mots de son avocat. #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Sep 13 15:27:25 +0000 2018
En 2013, lorsqu'il arrive à Paris, il est éloigné de sa famille, et se "laisse séduire" par une 2e famille au Local, poursuit l'avocat. Aujourd'hui il est loin de tout ça. Il cite les expertises psy qui mettent en avant encore auj son sentiment de culpabilité #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Sep 13 15:24:35 +0000 2018
Me Maisonneuve explique qu'avant cette audience, son client avait retrouvé du travail, qu'on lui faisait confiance, qu'il est à des années lumières de "ce milieu là", en somme, qu'il a changé. #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Sep 13 15:18:49 +0000 2018
Esteban Morillo ne quitte pas des yeux son avocat qui plaide. Il encourt 20 ans de prison. Les amis de #ClementMeric et son ex-petite amie écoutent aussi attentivement Me Maisonneuve. — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Sep 13 15:13:41 +0000 2018
Sur le poing américain, l'avocat père reprend le développement de l'avocat fils : "Sept experts répondent qu’ils ne peuvent pas dire de façon certaine" qu’il y a eu ou non utilisation d’un poing américain #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Sep 13 15:09:03 +0000 2018
Qui a donné le premier coup ? "Même les enquêteurs disent qu'on ne le sait pas. Mesdames et messieurs les jurés, on ne le saura jamais", poursuit Me Maisonneuve. #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Sep 13 15:04:00 +0000 2018
Me Maisonneuve revient sur les raisons qui ont été données par les accusés de tourner à gauche plutôt qu'à droite comme conseillé par le vigile. Esteban Morillo avait dit qu'il ne connaissait pas le quartier et voulait repartir par là où il était venu. #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Sep 13 14:57:56 +0000 2018
Me Maisonneuve fait valoir que son client a tout de suite reconnu sa responsabilité et les coups donnés à #ClementMeric :"En assumant, c’est une façon de respecter la mémoire de celui qui n’est plus parmi nous aujourd’hui" — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Sep 13 14:48:00 +0000 2018
"On ne condamne pas un jeune homme à 20 ans de prison sur des impressions mais des certitudes", ajoute l'avocat d'Esteban Morillo. #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Sep 13 14:45:22 +0000 2018
Me Patrick Maisonneuve revient sur la notion "d'intime conviction" qui ne doit pas s'appuyer sur des "peut-être", des "hypothèses", des "impressions". #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Sep 13 14:43:47 +0000 2018
C'est au tour de Me Maisonneuve de plaider. Me Maisonneuve ? Me Maisonneuve père. Il y a Antoine puis il y a Patrick. Enfin l'inverse. #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Sep 13 14:39:38 +0000 2018
Me Maisonneuve demande aux jurés de répondre "non" à la question de l'utilisation d'une arme. #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Sep 13 14:37:08 +0000 2018
L'avocat évoque ensuite l'attitude de son client après les faits, "apeuré", "effondré", "le courage qu'il a eu en se dénonçant tout de suite", le fait d'avoir assumé sa responsabilité en reconnaissant avoir frappé deux fois #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Sep 13 14:35:30 +0000 2018
L'avocat explique qu'il y a un "doute" sur l'utilisation d'un poing américain et que le doute doit profiter à l'accusé. #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Sep 13 14:32:22 +0000 2018
Me Maisonneuve revient longuement sur les expertises, les résume toutes et met en avant celles qui sont plus formelles sur le non-usage d'un poing américain. Les débats de la semaine dernière ont montré que personne n'était d'accord. #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Sep 13 14:29:15 +0000 2018
Sur la question du poing américain, l'avocat revient sur les expertises médicales avec le premier expert qui a la "conviction" qu'il n'y a pas usage d'un poing américain (et non d'une arme de poing, comme écrit précédemment, désolée #lafatigue). #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Sep 13 14:23:56 +0000 2018
Me Maisonneuve évoque "une rixe, deux clans, un qui a provoqué et un qui n’a pas eu la grandeur d’esprit de rester sous le porche ou de ne pas sortir" #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Sep 13 14:15:57 +0000 2018
Pour Me Maisonneuve, les trois accusés sont alors "pris au piège", "un piège psychologique". #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Sep 13 14:14:33 +0000 2018
Me Maisonneuve revient sur "les conditions dans lesquelles Esteban Morillo arrivent à la vente : il reçoit un appel de Samuel Dufour". Il arrive à la vente "dans un climat de peur, la provocation des antifascistes n'est pas anodine". #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Sep 13 14:12:29 +0000 2018
"Vous devez chercher ce dont vous êtes certains, vous basez sur les seuls faits, nonobstant des tatouages, nonobstant de la parole de M. Ayoub, nonobstant des idées d’extrême droite", poursuit l'avocat à l'adresse des jurés #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Sep 13 14:07:53 +0000 2018
Me Maisonneuve regrette que les plaidoiries des parties civiles hier et le réquisitoire de l'avocat général ce matin aient remis du politique dans des débats "qui ne l'étaient pas". "Dès que la politique entre dans le prétoire, la justice en sort", dit l'avocat. #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Sep 13 14:06:12 +0000 2018
L'audience reprend après une courte pause. La parole est à Antoine Maisonneuve, avocat d'Esteban Morillo. "Ma crainte était que le politique soit omniprésent", commence-t-il. #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Sep 13 14:00:01 +0000 2018
Quant à la "scène unique de violences" retenue par l'AG, pour Me Vey, ça ne tient pas. Ici, on sait qui a fait quoi : "Pourquoi condamner Samuel Dufour pour quelque chose qu’il n’a pas fait ? On peut préciser la part individuelle de chacun" #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Sep 13 13:25:08 +0000 2018
Cette nuit-là, Dufour a "appelé sa maman 33 fois.Parce qu'il a peur", plaide son avocat qui assure qu'il n'a pas pensé au moment de se rendre qu'on allait "lui opposer bien plus que ce qu'il avait fait". Sinon il aurait jeté son portable dans la Seine, dit Me Vey. #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Sep 13 13:20:45 +0000 2018
Et si on pense qu'il a enlevé les bagues, mis un poing américain, puis remis ses bagues avant de se rendre, "c'est mastermind dans ce cas-là", poursuit Me Vey qui n'a pas décrit son client comme une lumière. #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Sep 13 13:15:58 +0000 2018
Des grosses bagues (tête de cochon et tête de mort) qu'il n'a même pas pensé à enlever lorsqu'il s'est rendu au commissariat, rappelle Me Vey aux jurés, alors que ça peut être considérés comme "armes par destination". #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Sep 13 13:13:26 +0000 2018
Sur la question du poing américain, Me Vey évoque "l'expertise médicale qui l’exclut", et les "témoignages contradictoires" sur ce point, la description de l'arme étant différente. Me Vey rappelle que son client portait des bagues. #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Sep 13 13:08:46 +0000 2018
Me Vey revient sur les questions qui se posent : "quel est le contexte précis de ces violences ? Samuel Dufour a-t-il porté un coup direct à #ClementMeric ? Etait-il porteur d’un poing américain ? Quel était son état d’esprit ?" — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Sep 13 12:52:39 +0000 2018
Me Vey, autre avocat de Samuel Dufour, prend la suite. Il raconte comment il a découvert l'affaire le soir-même des faits. "Serge Ayoub était déjà sur les plateaux télé, il faisait son beurre (sur les trois...) Il n’est pas normal d’être défendu par Serge Ayoub" #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Sep 13 12:41:59 +0000 2018
Me Fresnault parle de Dufour qui est sorti de l'extrême droite. "Qu'est-ce qu'il l'a fait décrocher?", lui a ddé son avocat. "Ben y a eu un mort", a-t-il répondu. "J’aimerais croire q la mort de #ClementMeric n’aura pas été inutile et aura au moins servi à déraciner ces 3 idiots" — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Sep 13 12:37:22 +0000 2018
"Cette rixe, elle aurait pu finir autrement, en comparution immédiate, avec des rôles inversés", poursuit l'avocat de Samuel Dufour. #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Sep 13 12:25:42 +0000 2018
"La véritable question, c’est le premier coup. Et après avoir entendu tous les témoins, je ne peux pas vous dire aujourd’hui qui a mis le premier coup (...) Je pense que les violences ont été réciproques et que les torts sont partagés", assène Me Fresnault. #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Sep 13 12:25:07 +0000 2018
"On s’est focalisé sur 'ils partent à gauche, ils partent à gauche'... Tout le monde a le droit de circuler librement à Paris. C’est pas ça qui fait que l’on est responsable", poursuit Me Fresnault. #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Sep 13 12:21:35 +0000 2018
Me Fresnault revient s/ contexte avant faits. Le sms "envoyé par #ClementMeric "ils descendent". "C. Méric, c’est un jeune et comme ts les jeunes, il a des jardins secrets", déroule l'avocat qui évoq photos ds les manifs montrant, selon lui, qu'il pouvait "s’opposer à des gens" — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Sep 13 12:18:41 +0000 2018
L'audience reprend avec les plaidoiries de la défense et je l'espère, une meilleure connexion. #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Sep 13 12:03:53 +0000 2018
La présidente l'interrompt en pleine plaidoirie : "ça fait 45 min... Vous faites des réquisitions contre les parties civiles ou plaidez pour Alexandre Eyraud ?" #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Sep 13 10:36:33 +0000 2018
L'avocat Me Heyraud, avocat d'Alexandre Eyraud, évoque les violences de l'extrême gauche citant les vegans contre une boucherie à Lille, l'affaire du quai Valmy (...) #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Sep 13 10:34:50 +0000 2018
"'Il nous attendent à dix', On essaye de nous faire croire que cette phrase n’a jamais existé", développe l'avocate qui veut pointer du doigt le sentiment d'inquiétude dans lequel est son client à ce moment-là. #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Sep 13 09:07:11 +0000 2018
"On ne peut pas réduire les faits à une décision de tourner à gauche plutôt qu’à droite", déroule Me Gaudin. Pour l'avocate, le contexte dans lequel s'inscrit ce qui s'est passé ne doit pas être effacé. #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Sep 13 09:05:37 +0000 2018
L'AG a requis contre Eyraud, qui encourt jusqu'à 5 ans de prison, 4 années dont 2 avec sursis. Réquisitions jugées très sévères par son avocate qui décrit un jeune homme "sociable", au casier judiciaire vierge, "pas bagarreur" ms "extrêmement angoissé" et "inquiet" #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Sep 13 09:02:17 +0000 2018
"On ne répare pas l’injustice par l’injustice", poursuit Me Gaudin qui explique ensuite aux jurés qu'elle va leur démontrer que "ce jeune homme (Alexandre Eyraud) n’a jamais voulu se battre" #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Sep 13 08:53:51 +0000 2018
#ClementMeric "avait de belles idées que l’on ne peut que partager, des idées qui en tant qu’avocats nous poussent à défendre (...)". — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Sep 13 08:51:35 +0000 2018
L'audience reprend avec Me Melissandre Gaudin, avocate d'Alexandre Eyraud, qui dit qu'en écoutant les avocats de #ClementMeric hier, elle a ainsi constaté qu'elle était effectivement la seule femme : "Cela m’a donné beaucoup de force" — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Sep 13 08:48:04 +0000 2018
L'avocat général a requis 12 ans de prison contre Esteban Morillo, qui a reconnu avoir frappé #ClementMeric. 7 ans contre Samuel Dufour qui a a nié l'avoir frappé. 4 ans dont 2 avec sursis contre Alexandre Eyraud. Les accusés n'ont pas réagi. — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Sep 13 08:27:13 +0000 2018
#AlerteRequisitions "Je vous demande de condamner Alexandre Eyraud à 4 années d’emprisonnent, Samuel Dufour à 7 années et Esteban Morillo à 12 années" #ClementMeric @LCI — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Sep 13 08:22:39 +0000 2018
Pour l'avocat général, l'action collective et "la synergie des attaquants" doivent être retenues. #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Sep 13 08:19:21 +0000 2018
L'avocat général revient sur ces "sept secondes" de bagarre et se met à compter dans la salle d'audience silencieuse "un", "deux", "trois"… #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Sep 13 08:16:32 +0000 2018
"Il ne s’agit ni de bagarre soudaine pr un mauvais regard dans la rue, ni une rixe préméditée. Il y a chez les accusés, une montée d’adrénaline, de testostérones, de fierté mal placée chez ces amateurs de discours de haine et de violence", poursuit l'avocat général #Clementmeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Sep 13 08:14:24 +0000 2018
"Je soutiens que cet affrontement était évitable, que la mort de ce jeune homme n’est pas de l’injustice" #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Sep 13 08:11:02 +0000 2018
"Messieurs, vous n’êtes pas jugez parce que vous étiez skinhead, tatoués militants mais pour les actes que vous avez commis (...) #ClementMeric a succombé à la haine, à la bêtise et à l’inconséquence" — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Sep 13 08:08:01 +0000 2018
"Messieurs, vous n’êtes pas jugez parce que vous étiez skinheads, tatoués, militants mais pour les actes que vous avez commis", poursuit l'avocat général #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Sep 13 08:07:13 +0000 2018
"Celui d’une société qui refoule autant qu’elle doit punir et consoler", poursuit l'AG. Ce procès a mis en lumière la "douleur contrôlée d’un père et d’une mère face aux piteuses dénégations d’un groupe". #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Sep 13 07:58:50 +0000 2018
"On a parlé d’un procès politique, du moins je l’ai lu et entendu. Mais arrivé à son terme, ce procès dit bien autre chose, ce fut un vrai procès pénal dont le but a été la recherche d’apaisement" débute l'AG #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Sep 13 07:53:10 +0000 2018
Samuel Dufour et Esteban Morillo encourent jusqu'à vingt ans de prison. Alexandre Eyraud, cinq ans. #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Sep 13 07:34:13 +0000 2018
Retour au Palais de justice avec les réquisitions ce matin de l'avocat général Rémi Crosson du Cormier. Les accusés viennent de prendre place. #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Thu Sep 13 07:30:52 +0000 2018
Pas de #LT #ClementMeric aujourd'hui. Le compte-rendu des interrogatoires et auditions d'hier à lire ici => https://t.co/PsQ5aXZyGG — Maud Vallereau (@maudvallereau) Wed Sep 12 06:50:08 +0000 2018
Petite pause du LT #ClementMeric ici. — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Sep 11 12:43:21 +0000 2018
"C'est la haine, c'est quelqu'un de dangereux, c'est tout ce que j'ai à dire", commente la mère de #ClementMeric à la sortie de l'audience — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Sep 11 11:34:48 +0000 2018
La situation est redevenue calme. Audience reprend à 14h30 #clementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Sep 11 11:31:33 +0000 2018
Serge Ayoub vient de terminer, il sort de la salle d'audience, ça se met à hurler tout d un coup dehors, les gendarmes interviennent. #clementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Sep 11 11:27:45 +0000 2018
Me Tubiana demande ce que veut dire pour Serge Ayoub "Travail famille patrie" (tatouage accusé). "Maître vous êtes cultivé, vous savez que le 1er à l'avoir prononcé, ce n'est pas Pétain mais c’est le colonel de la Roque ce résistant déporté !" #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Sep 11 11:25:28 +0000 2018
Présidente : "Pourquoi suivez-vous la procédure ?" Serge Ayoub : "Parce que je suis outré" - "Vous avez eu accès à la procédure ?- "Non" - "Vous avez dit avoir vu l’autopsie ?" - "Mais non, on m’a fait un compte rendu" #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Sep 11 11:21:59 +0000 2018
Serge Ayoub se demande "qui est la victime", "celui qui impose son choix par rapport à celui qui subit". "Il faut savoir qui est la victime, quelque soit les conséquences, là elles sont malheureuses", dit-il. #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Sep 11 11:17:28 +0000 2018
Les 34 coups de fil à Esteban Morillo la nuit du drame, c'était pour trouver un avocat, dit Serge Ayoub. #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Sep 11 11:07:25 +0000 2018
Pour Serge Ayoub, Morillo n'avait pas de poing américain. Il avait la main gonflée en arrivant au Local. "Si sa main était gonflée, c’est qu’il n’avait pas de poing américain. Les phalanges sont encerclées de fer", dit-il. #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Sep 11 11:05:29 +0000 2018
Serge Ayoub répond en riant à une question de la présidente. "Nous parlons de la mort d’un homme, il ne s’agit pas de faire de l’ironie", tacle la présidente. #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Sep 11 11:04:10 +0000 2018
"Il n’y a pas de communauté skin, c’est des gamins de 18 ans" dit aussi Serge Ayoub. Echange tendu avec la présidente qui le recadre fermement. #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Sep 11 10:59:46 +0000 2018
"Je leur dis 'Votre situation est abominable mais est défendable'" Et Serge Ayoub explique qu'ensuite, ils ont "essayé de trouver un avocat", "car se rendre sans, c’est se faire broyer". #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Sep 11 10:57:52 +0000 2018
Puis dans la soirée, "on ‘m’appelle et on me dit un JNR a tué un antifa". Il appelle les accusés. Leur demande 3 choses: 1/"Qui a provoqué?ils répondent c’est pas nous" 2/ "Est-ce que vous aviez des armes? non" 3/"Est-ce que vous avez frappé des gens à terre ? non" #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Sep 11 10:53:46 +0000 2018
Serge Ayoub raconte leur avoir conseillé de "foncez dégagez", "connaissant ces gens-là (antifas), ils vont appeler des renforts". Au Local, les trois arrivent, il remarque que Morillo a la main gonflée, il lui dit qu'il a mis "une patate" #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Sep 11 10:49:13 +0000 2018
La présidente lui demande de revenir aux faits. Il dit qu'à l'époque, il connaît très peu les accusés. "J’ai été contacté par Katia (...) elle m’appelle me dit d’appeler Morillo. Il me dit 'jsuis encerclé par 5 personnes, c’est la merde, j’ai peur pour ma copine"" #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Sep 11 10:44:45 +0000 2018
"Les violents ne sont pas toujours sur le banc qu’on croit", poursuit Serge Ayoub d'une voix qui résonne dans la salle et sature le micro. Puis s'attaque à l'ami de #ClementMeric "Bouchenot qui a écrit un livre 'tenir la rue' (...) en terme élégant c’est la bagarre". — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Sep 11 10:42:07 +0000 2018
Ayoub sort son livre, rappelle qu'il est en vente, poursuit son discours, tacle les slogans antifas et commente ce qu'il qualifie de "dernière phrase de #ClementMeric 'Ces gens-là ça mérite pas de vivre": "La dernière fois qu'on a entendu des gens dire ça, c’était en 33 à Berlin" — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Sep 11 10:38:17 +0000 2018
"Dans le mouvement 3ème voie nous sommes pour un Etat fort dans les 5 piliers mais pas pour tout par l'Etat (...) Finalement comme disait Churchill, les fascistes aujourd'hui, ce sont les antifas", déroule Serge Ayoub avec de grands gestes. #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Sep 11 10:25:47 +0000 2018
Bon alors c'est une tribune de Serge Ayoub qui part dans une longue explication sur son mouvement. "On reproche à notre idéologie d’être fasciste et que nos opposants seraient des antifasciste. Qu’est-ce qu'être fasciste ? Tout par l’Etat, tout pour l'Etat." #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Sep 11 10:24:05 +0000 2018
"Je pense que je suis là pour parler des faits mais aussi pour parler du contexte et même de l’idéologie qui aurait pu, peut-être par sa violence inhérente, commettre ces jeunes hommes à commettre des violences", commence Serge Ayoub qui part dans un long monologue. #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Sep 11 10:19:16 +0000 2018
"Serge Ayoub, 54 ans, au chômage", répond Serge Ayoub, jean, chemise bleue, crâne rasé qui a lancé un regard à toute la salle et aux accusés avant de s'exprimer. #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Sep 11 10:16:47 +0000 2018
Fin de l'interrogatoire de Morillo. Serge Ayoub est appelé à la barre. #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Sep 11 10:11:46 +0000 2018
Me Maisonneuve interroge désormais son client et rappelle qu'il était en route pour aller dîner chez son ex-belle mère lorsqu'il a été appelé par Samuel Dufour à la rescousse le jour des faits et qu'on ne va pas dîner chez belle-maman avec un poing américain. #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Sep 11 10:08:24 +0000 2018
Esteban Morillo a fait l'objet d'un rappel à la loi en 2011 après avoir été arrêté avec un poing américain. #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Sep 11 10:03:39 +0000 2018
Si le début de son interrogatoire était fluide, la suite est plus compliquée. Sous le feu des questions, Esteban Morillo répète des "je ne sais pas", "je ne me rappelle pas" #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Sep 11 10:02:28 +0000 2018
L'AG s'interroge s/ sincérité de Morillo qui a dit q le poing américain offert pr son anniv ne lui avait pas fait plaisir. "N'êtes-vous pas en train de reconstruire une pers q vous n’étiez pas à l’époque ? Un skin à qui on offre un poing, il est extrêmement content" #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Sep 11 09:58:36 +0000 2018
Pourquoi personne n'a entendu les insultes de #ClementMeric à Esteban Morillo. L'accusé répond que les autres étaient plus loin. — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Sep 11 09:45:39 +0000 2018
Saint-Palais VS Morillo "On voit q vous arrivez vers lui, il recule, j’ai du mal à caser une petite discussion là"-"Je pourrais pas vous dire qd"-"Ce st les derniers propos qu’il aurait prononcés. Pr moi cette pseudo discussion n’a pas eu lieu-"Elle a bien eu lieu" #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Sep 11 09:43:26 +0000 2018
Me Saint-Palais prend la suite : "Vous êtes le seul a évoqué les mots (juste avant la bagarre) qui st échangés avec #ClementMeric". L'avocat note que sur la vidéosurveillance, on voit les jambes de Clément Meric adossées au mur et Esteban Morillo se diriger vers lui (...) — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Sep 11 09:39:54 +0000 2018
L'avocate Me Ouhioun poursuit : "On a l’impression que le rôle de Clément va gonfler au cours de vos auditions". Elle donne en exemple le fait que dans ses premières déclarations, il n'a pas parlé d'attaque par derrière. Il concède qu'il n'en a pas parlé au début #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Sep 11 09:35:24 +0000 2018
Me Ouhioun rappelle q Morillo habitait à St-Ouen et qu'en prenant la L13, il pouvait arriver direct à St-Lazare. L'accusé a dit ne pas connaître le quartier et avoir pris métro HavreCaumartin. "A l’époq je savais pas q la gare St-Lazare était à côté (de la vente)" #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Sep 11 09:26:46 +0000 2018
La nuit des faits, 34 appels sont enregistrés entre Serge Ayoub et Esteban Morillo. 32 entre Serge Ayoub et Alexandre Eyraud. #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Sep 11 09:20:09 +0000 2018
La présidente indique qu'Ayoub semble avoir eu accès au dossier d'instruction. "Comment a-t-il a eu le dossier d’instruction ? Je suis surprise, lui avez-vous remis des pièces ?" - "Non je ne lui ai rien donné. Je ne veux plus avoir affaire à ce genre de personne" #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Sep 11 09:18:13 +0000 2018
La présidente demande pourquoi Serge Ayoub est omniprésent à l'époq. "C’est le seul qui m'a donné des conseils, dit Morillo. J’avais même évoqué le fait de partir, je suis pas parti, je voyais tt se détruire autour de moi, j’avais tué qqun". Et s'est tourné vers lui #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Sep 11 09:09:20 +0000 2018
Esteban Morillo en larmes à la barre : "Je regrette, y a pas un jour où je regrette, j’aurais voulu que ce soit moi plutôt que lui, je regrette tout ce qui s'est passé" #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Sep 11 09:05:45 +0000 2018
"Je savais que c’était moi qui avais donné le coup qui l'avait tué", poursuit-il en larmes. "J’espérais que quelqu’un d’autre l’avait frappé..." #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Sep 11 09:04:56 +0000 2018
Dans la nuit, c'est Serge Ayoub qui l'appelle pour lui annoncer la mort de #ClementMeric Il sanglote : "Au début je voulais pas le croire. J'ai paniqué, j’ai senti tout se détruire autour de moi, j’imaginais déjà avec mes parents" — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Sep 11 09:01:13 +0000 2018
Lors de la perquisition, les policiers ne retrouvent pas la chemise d'Esteban Morillo "C'est Katia qui s’occupait du linge, je ne sais pas ce qu’elle a fait de ma chemise, (...) non je suis pas du tout sexiste", répond-il à une remarque de la présidente. #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Sep 11 08:56:45 +0000 2018
A 18h43 #ClementMeric s’effondre, à 18h49 il appelle Serge Ayoub. Pourquoi, questionne la présidente. "C'était un référent le père Ayoub ?"- "Il ne représentait rien, il nous a seulement donné des conseils" dit Esteban Morillo #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Sep 11 08:51:47 +0000 2018
La présidente ressort ses déclarations en garde à vue où il a parlé d'un poing américain pour Samuel Dufour avant que sa version n'évolue. "Après réflexion, ça aurait pu être des bagues" se justifie Esteban Morillo. #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Sep 11 08:49:13 +0000 2018
Morillo: "J’ai frappé une seule fois au début après j’ai reçu coups de pieds et coups de poings, ils étaient trois" Présidente: "On ne voit pas de traces sur le certificat médical" Morillo: "Je sais que j’ai reçu des coups de pieds" Pdte:"Ms il n’y en a pas trace" #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Sep 11 08:45:12 +0000 2018
"J’ai vu que ça bougeait entre Boudon Clement et Domas, me suis retourné, ils étaient face à moi, j’ai frappé #ClementMeric pr le repousser" Combien de fois? "Une fois au début, une fois qd il est tombé" Pquoi le visage? "C’était simplement pr le repousser. Pas pour faire mal" — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Sep 11 08:41:32 +0000 2018
Esteban Morillo répète que le groupe antifas l'a insulté. "Enculé, connard, des insultes basiques", précise-t-il. #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Sep 11 08:37:40 +0000 2018
La pdte lui rappelle le témoignage d'une connaissance (l'ex de son ex compagne) qui a dit aux policiers: "Il (Morillo) m’a dit qu’il avait donné le poing américain à qqu’un parce qu'il voulait se battre à mains nues". "J'ai jamais dit ça", répond fermement l'accusé #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Sep 11 08:36:06 +0000 2018
Esteban Morillo maintient que #ClementMeric lui a dit qu’il les attendait dehors, et qu’il n'avait pas de couilles (ou ne se rappelle plus des propos exacts) parce qu'ils avaient prévenus le vigile. — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Sep 11 08:31:52 +0000 2018
La présidente lui fait remarquer qu'il était à la vente privée Fred Perry le lundi avant et l'année d'avant donc qu'il connaissait quand même un peu le quartier. "J’ai toujours été par le métro Havre Caumartin, je connaissais pas le quartier", répète-t-il. #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Sep 11 08:26:27 +0000 2018
La fameuse question arrive : pourquoi est-il parti à gauche plutôt qu'à droite comme conseillé par le vigile afin ainsi d'éviter la bagarre ? "Je ne connaissais pas le quartier", justifie Esteban Morillo qui dit vouloir reprendre le chemin aller. #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Sep 11 08:24:33 +0000 2018
La présidente l'interroge de nouveau sur la bagarre : "Moi je pensais pas qu’il était mort, pour moi il était juste tombé K.O, je savais pas, j’avais jamais vu ça, j’étais surpris, j’étais bloqué pendant 2 3 secondes" #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Sep 11 08:22:39 +0000 2018
DÉMENTI
Suspecté d'avoir utilisé un poing américain lorsqu'il a frappé Clément Méric, Esteban Morillo nie à nouveau.
Questionné par la présidente, Esteban Morillo répète qu'il n'avait pas de poing américain. #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Sep 11 08:20:13 +0000 2018
"Quand on est arrivés au Local? il nous a questionnés sur ce qui s’était passé, on a raconté notre version des faits. On nous a dit 'c’est pas très grave, le temps que les gens se calment, rentrez chez vous'", poursuit Esteban Morillo #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Sep 11 08:17:46 +0000 2018
"Je le voyais encore bougé, quand j’ai repris conscience, je l'ai vu en sang, et j’ai crié 'on se casse'", sanglote-t-il. Puis raconte la fuite dans un bar, le coup de fil à Serge Ayoub qui leur dit de venir au Local. #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Sep 11 08:16:52 +0000 2018
"Sur la gauche, y avait Boudon et Meric, je me suis retourné, y avait #ClementMeric qui était pour me frapper dans le dos, je l’ai frappé" poursuit Esteban Morillo. Sa voix se brise : "il est tombé d’un coup comme ça, ça m’a surpris..." — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Sep 11 08:13:59 +0000 2018
"Je me retrouve face à Aurélien Boudon et Steve Domas, j’ai frappé pour repousser Clement Meric. J'ai reçu des coups pendant toute l’altercation, j’ai frappé steve domas (...)", raconte Esteban Morillo. #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Sep 11 08:11:10 +0000 2018
"Quand je suis arrivé (devant le groupe), #ClementMeric m’a interpellé, il m’a dit qu’on avait pas de couilles ou je sais pas si c'est le mot mais qu’on avait prévenu le vigile, j’ai entendu des cris sur la gauche, il m’a semblé voir des coups", poursuit Esteban Morillo — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Sep 11 08:02:58 +0000 2018
Morillo part par le chemin où il est arrivé, il passe devant le groupe d'antifas, entend des insultes, voient qu'ils ont "déposé leurs sacs par terre". "Sur le coup je savais pas quoi faire, je suis parti leur parler car s’ils nous tombaient dans le dos (...)" #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Sep 11 08:00:41 +0000 2018
Sous le porche, Morillo raconte avoir reçu un appel de Serge Ayoub : "Je lui explique (la situation), il me dit qu'il faut partir le plus rapidement car il me dit que plus on attend plus on risque de se faire agresser" #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Sep 11 07:58:26 +0000 2018
"Le vigile nous dit qu’on peut sortir, y aura pas de problème. On commence à descendre, on a croisé #ClementMeric dans l’escalier. J’avais un gros doute car j’ai pensé que c’était un des mecs qui étaient en bas. On est restés sous le porche", poursuit Morillo voix tremblante. — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Sep 11 07:56:17 +0000 2018
Morillo arrive à la vente privée : "J’ai demandé à Samuel ce qui s’est passé, il me montre à la fenêtre, y avait 4 ou 5 personnes. Le vigile était descendu les voir, il m’expliquait qu’il s’était fait interpeller et qu’ils les attendaient en bas" #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Sep 11 07:52:52 +0000 2018
Esteban Morillo est à la barre et raconte sa version des faits. "J’étais en route pour aller dîner avec mon ex-compagne et mon ex-belle-mère, j’ai reçu un appel de Samuel (Dufour) disant qu’il y avait des problèmes à la vente privée, je lui dis j’arrive" #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Sep 11 07:41:31 +0000 2018
Retour au Palais de justice. Le public est un peu plus nombreux aujourd'hui. Une grosse journée s'annonce avec notamment l'interrogatoire d'Esteban Morillo et l'audition de Serge Ayoub. #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Sep 11 07:22:13 +0000 2018
L'audience est suspendue et reprendra demain. #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Mon Sep 10 18:18:42 +0000 2018
Samuel Dufour sur ses bagues : "C’est un élément de décoration, je les mets tout le temps". #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Mon Sep 10 18:17:08 +0000 2018
Me Vey questionne son client, lequel reconnaît q les 2 bagues qu'il dit porter tout le temps peuvent blesser. A-t-il pensé à les retirer pour ne pas être incriminé avant d'aller au commissariat ? "Non je savais q j'avais rien fait, en tout cas, q j'avais pas touché #ClementMeric" — Maud Vallereau (@maudvallereau) Mon Sep 10 18:15:18 +0000 2018
Me Cosima Ouhiouna note que Samuel Dufour est fan de jeux vidéo. "Est-ce que (dans les jeux vidéo), "one shot" (cri entendu par des témoins), ça veut dire que la cible a été abattue d’un seul coup ?" demande l'avocate. "Oui" répond l'accusé. #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Mon Sep 10 18:07:02 +0000 2018
Dufour précise un peu plus tard qu'il comprend la minute de silence."Il est mort, c’est tragique y a pas de pb, ms moi je l’ai pas entendu comme ça. Pour moi ça voulait dire qu'on était déjà considérés comme coupables, que c'était plié pour nous, qu'on était jugés" #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Mon Sep 10 17:59:28 +0000 2018
"Y avait que la version de l’autre côté (prise en compte). Jean-Marc Ayrault, 1er ministre, dit qu’il va nous tailler en pièces et fait une minute de silence". #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Mon Sep 10 17:57:34 +0000 2018
Questionné par avocat des PC, Samuel Dufour dit q oui dans le bureau des juges, il "n'avait pas envie de répondre". "J'envoyais bouler tout le monde. Pour moi c’était injuste" d'avoir été envoyé en prison. "On a rien voulu savoir" #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Mon Sep 10 17:54:32 +0000 2018
Explications données : 1/ L'orgueil 2/ Ne pas avoir le groupe dans le dos 3/ Reprendre le même chemin qu'à l'aller Me Tubiana : "Mais une fois que vous les avez dépassés (le groupe d'antifas), ils sont où ?" Samuel Dufour : "Dans notre dos" #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Mon Sep 10 17:47:54 +0000 2018
Me Tubiana note que depuis ce matin, le groupe de skinhead a avancé trois explications différentes pour expliquer le fait d'avoir tourné à gauche plutôt qu'à droite (comme conseillé par le vigile pour éviter l'autre groupe) #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Mon Sep 10 17:44:32 +0000 2018
La présidente voulait savoir si par hasard, la chaîne n'avait pas été confondue avec un poing américain. Sa démonstration n'est pas très convaincante, on passe aux questions des parties civiles. #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Mon Sep 10 17:40:40 +0000 2018
La présidente demande s'il a toujours ledit portefeuille et si elle peut le voir. Dufour sort le portefeuille avec sa longue chaîne et lui tend. "Je vous le rends, ne vous inquiétez pas", lui dit-elle un brin taquine. Skinhead est inscrit sur le cuir noir. #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Mon Sep 10 17:35:33 +0000 2018
Samuel Dufour est interrogé sur le portefeuille qu'il a mis dans le sac avant la rixe. Il décrit un portefeuille avec une longue chaîne. "Pourquoi il a une chaîne le portefeuille ?" questionne la pdte - "Pour l'attacher au pantalon", répond-il logiquement. #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Mon Sep 10 17:32:16 +0000 2018
Samuel Dufour a appris la mort de #ClementMeric sur des sites d'extrême gauche mais dit avoir attendu "pour voir si c'était vrai" car c'était pas dans les médias. Peut-on en déduire que les skinheads se méfient des fake news ? #Jeposelaquestion — Maud Vallereau (@maudvallereau) Mon Sep 10 17:22:48 +0000 2018
Pour rappel, Esteban Morillo avait affirmé en garde à vue que Samuel Dufour avait un poing américain durant la bagarre avant de revenir sur ses déclarations. #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Mon Sep 10 17:19:00 +0000 2018
Présidente : "Pourquoi ?" Samuel Dufour, qui dit qu'il ne se rappelait même pas d'avoir écrit ce texto à l'époque : "Je ne sais pas pourquoi j’ai dit ça... Sans doute pour me vanter" #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Mon Sep 10 17:13:07 +0000 2018
"Pour l’hôpital c’était une supposition", bredouille Samuel Dufour. "Et le poing américain, pourquoi vous dites ça ?", enchaîne la présidente. "Je sais pas..." - "Attendez pourquoi vous écrivez ça ? Vous ne contestez pas l’avoir écrit ?"- "Non" #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Mon Sep 10 17:11:17 +0000 2018
La présidente en vient au fameux SMS qui met à mal sa défense. Dufour avait envoyé à un ami : "Salut, j'ai frappé avec ton poing américain". L'interlocuteur répond "sérieux, qu'est-ce que t'as fait encore". Samuel Dufour embraye : "ba il est parti à l'hôpital" #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Mon Sep 10 17:09:39 +0000 2018
A l'époque, dans la soirée suivant les faits, Samuel Dufour envoie un message à Esteban Morillo pour qu'il demande à Serge Ayoub s'il doit nettoyer le bomber plein de sang (le sien). "C'était pour savoir si je devais l'amener aux policiers", dit-il. #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Mon Sep 10 17:04:45 +0000 2018
Samuel Dufour ne prend pas de distance avec ses amis qu'il appelle "Alexandre et Esté" tandis qu'Eyraud préférait dire "Monsieur Dufour et Monsieur Morillo" devant la cour. #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Mon Sep 10 16:59:24 +0000 2018
Au moment de la fuite, il ne sait pas que #ClementMeric est tombé. Il dit l'avoir appris au Local. — Maud Vallereau (@maudvallereau) Mon Sep 10 16:55:51 +0000 2018
Il répète que Mathias Bouchenot lui a donné le premier coup, "un coup de poing au visage direct". Il a répondu. #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Mon Sep 10 16:54:19 +0000 2018
Samuel Dufour dit que le but était de partir, qu'il "voulait vraiment dépasser" le groupe d'antifas. Mais lorsqu'il se retourne, Esteban Morillo est face à #ClementMeric. Il évoque "un échange", il n'a pas entendu le contenu mais "ça ne devrait pas être très sympathique". — Maud Vallereau (@maudvallereau) Mon Sep 10 16:52:02 +0000 2018
Lydia avait évoqué un poing américain au moment de la remise des affaires avant de revenir sur ses déclarations et de parler d'un antivol de moto aujourd'hui. Samuel Dufour précise qu'il s'agit d'un bloque disque. #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Mon Sep 10 16:48:30 +0000 2018
Avant la bagarre, Samuel Dufour remet ses affaires à sa petite amie Lydia. "On ne voulait pas les avoir sur nous au cas où il y est une bagarre", commente-t-il. #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Mon Sep 10 16:44:40 +0000 2018
Pourquoi ne pas avoir pris à droite comme conseillé par le vigile ? Parce qu'il ne connaissait pas Paris et qu'il voulait repartir par le chemin par lequel il est arrivé. #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Mon Sep 10 16:42:23 +0000 2018
Samuel Dufour reconnaît que c'est lui qui a appelé Esteban Morillo en lui disant "Habille toi bien". La présidente demande la signification. Dufour répond que ça voulait dire de ne pas s'habiller en skin parce qu'il avait "peur qu’ils lui tombent dessus". #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Mon Sep 10 16:40:43 +0000 2018
La pdte lui fait remarquer qu'il y a un paradoxe entre sa supposée panique et le fait que Steve Domas ne fasse pas vraiment peur. "Mais à 5 contre 2... je sais comment ils sont, s’ils nous attrapent, ils ne nous laissent pas tant qu’on n'est pas mort par terre" #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Mon Sep 10 16:38:04 +0000 2018
Savait-il que c'était des antifas ? "Non on ne savait pas qui c’était, justement on s’est demandé car le groupe Troisième Voie avait eu des problèmes avec les Jeunesses nationalistes donc on s’est demandé si c’était extrême gauche ou extrême droite". #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Mon Sep 10 16:31:01 +0000 2018
Samuel Dufour raconte qu'il dépasse le groupe et "là je vois qu’Esteban ne suit plus". Il le voit discuter avec #ClementMeric, "Bouchenot me dit 'bouge pas reste là', il s’approche vers moi, il m’en met une, je réplique, ça part en bagarre, une dame a crié on est tous partis". — Maud Vallereau (@maudvallereau) Mon Sep 10 16:27:25 +0000 2018
Samuel Dufour dit qu'en bas, il se rend compte qu'ils ne sont pas partis. Puis "on se dit, va falloir y aller parce qu'il est tard. On décide d’y aller, je leur dis qu’on va passer sur côté gauche, on va tacher de les dépasser et on se rejoint à la bouche du métro" #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Mon Sep 10 16:24:41 +0000 2018
Il raconte le vigile qui vient les voir puis qui descend voir le groupe en bas, qui remonte et dit "qu’il y a plus de pb". "Esteban nous rejoint, je l’avais appelé en renfort au cas où il se passe quelque chose", poursuit Samuel Dufour #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Mon Sep 10 16:19:34 +0000 2018
L'audience reprend avec Dufour à la barre qui raconte sa version : arrivée au showroom, "Steve Domas est venu me voir pr me dire on vous attend. Je le rattrape pr lui demander s’il fait partie de la sécu, il dit non 'n’achetez pas trop, on vous attend à dix en bas" #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Mon Sep 10 16:16:10 +0000 2018
L'audience est suspendue quelques minutes. #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Mon Sep 10 15:49:34 +0000 2018
(Du calme les enfants, c'est M. Eyraud qui vient de dire que #ClementMeric n'a pas prononcé la phrase "descendez si vous avez des couilles", ce n'est pas moi). — Maud Vallereau (@maudvallereau) Mon Sep 10 15:42:43 +0000 2018
Alexandre Eyraud est cuisiné et mis face aux témoignages de personnes qui ont dit ce jour-là "avoir vu trois skinheads se battre". L'accusé répond que oui ils ont pu voir trois skinheads mais qu'il n'a pas frappé et on ne l'a pas frappé. #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Mon Sep 10 15:32:36 +0000 2018
Ces propos attribués par un vendeur à #ClementMeric et repris ds les médias avaient choqué la famille de la victime. Sa mère était venue dire qu'il était impossible que son fils tienne un tel langage et avait demandé le respect de sa mémoire. A lire ici => https://t.co/u10jDIb6Cg — Maud Vallereau (@maudvallereau) Mon Sep 10 15:28:56 +0000 2018
Me Saint-Palais : "Clément Meric n’a donc jamais prononcé, selon vous, 'descendez si vous avez des couilles ?" Eyraud : "Oui, selon moi, il n'a jamais prononcé" #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Mon Sep 10 15:23:48 +0000 2018
Me Saint-Palais : #ClementMeric vous a-t-il interpellé (comme seul un vendeur l'avait dit) au deuxième étage en disant : "Descendez si vous avez les couilles" Eyraud : "Non je n’en ai pas le souvenir" — Maud Vallereau (@maudvallereau) Mon Sep 10 15:21:54 +0000 2018
Un sous-entendu qui soulève un "oh" dans le public. #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Mon Sep 10 15:18:52 +0000 2018
Je n'ai pas pu noter les mots exacts mais l'avocat demande si ça n'interroge pas Eyraud qu'il ait ces conversations avec Ayoub cette nuit-là, lequel serait en contact avec la préf de police et que le lendemain matin, trois renseignements arrivent à la police #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Mon Sep 10 15:17:06 +0000 2018
Alexandre Eyraud bredouille, bafouille : "Je n’ai parlé que de mon cas" - "Vous essayez de nous faire croire que vous n'avez parlé à Ayoub que de votre cas ?", s'égosille l'avocat. Eyraud : "Euh... J’ai pas le souvenir d’avoir évoqué ça" #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Mon Sep 10 15:03:11 +0000 2018
Me Tubiana toujours : "Est-ce que Serge Ayoub dispose d’autres informations à ce moment-là sur ce qui s’est passé ? Est-ce qu’il vous donne la sensation d’avoir des informations sup. Par ex, une information sur l’existence d'un poing américain ?" #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Mon Sep 10 14:59:47 +0000 2018
Me Tubiana : "Serge Ayoub, c'est un vieux de la vieille, qu'est-ce que vous lui avez dit pour qu'il vous dise de vous rendre et de prendre un avocat (alors que vous n'avez rien fait) ?" #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Mon Sep 10 14:57:18 +0000 2018
Eyraud reconnaît avoir eu Serge Ayoub au téléphone le lendemain des faits. La présidente précise qu'il y a quand même "32 communications" avec lui. L'accusé ne se souvient plus exactement le contenu ms dit qu'il lui a "conseillé" de prendre 1 avocat et de se rendre #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Mon Sep 10 14:55:28 +0000 2018
La présidente est agacée par les réponses de l'accusé : "Tout ce qui en général est important, vous ne le voyez pas en fait !". C'est un peu la journée des trous de mémoire. #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Mon Sep 10 14:43:02 +0000 2018
La réponse de l'accusé agace fortement la présidente : "Vous vous dites, 'tiens je vais me faire tatouer un poing américain', comme si c'était une pâquerette. Se faire tatouer une arme, c’est lourd de sens !" Eyraud : "J'aurais dû réfléchir un peu plus" #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Mon Sep 10 14:38:00 +0000 2018
Eyraud dit qu'il n'a jamais eu de poing américain. La présidente lui demande pourquoi il s'est fait tatouer un poing américain justement ? Il explique qu'il lui restait de la place à cet endroit-là. #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Mon Sep 10 14:34:51 +0000 2018
Dans quel état d'esprit était-il après les faits ? "Du soulagement d’avoir pu partir quand même, de l’inquiétude, le sentiment d’être choqué, un mélange des deux en fait". #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Mon Sep 10 14:29:40 +0000 2018
Eyraud dit qu'il n'a pas vu #ClementMeric tomber. Ce n'est qu'une fois au Local qu'il a appris qu'une personne était tombée dans la bagarre. "On ne savait pas vraiment... on réalisait pas vraiment ce par quoi on était passé, je pense qu’on était choqués" — Maud Vallereau (@maudvallereau) Mon Sep 10 14:28:14 +0000 2018
L'interrogatoire est un peu laborieux sur la suite. Qui a décidé d'aller au Local après les faits ? Eyraud ne sait plus. Pourquoi le choix du Local ? "Parce qu’on connaissait ce bar… Euhhhhhh.... Euhhhhh… Comment dire... Pour... Euhhh... relâcher la pression" #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Mon Sep 10 14:23:59 +0000 2018
Qui a donné le premier coup ? Il ne sait pas trop mais dit avoir "vu que M. Bouchenot donnait un coup à M. Dufour". Pour rappel, Eyraud est renvoyé pour violences ms aucun des amis de #ClementMeric dit l'avoir vu mettre des coups à l'un ou l'autre. Seule Katia dit l'inverse. — Maud Vallereau (@maudvallereau) Mon Sep 10 14:12:29 +0000 2018
Alexandre Eyraud, mains posées sur le pupitre et voix calme, garde une certaine distance lorsqu'il évoque ses amis qu'il appelle "Monsieur Dufour" et "Monsieur Morillo". #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Mon Sep 10 14:05:15 +0000 2018
Présidente : "Vous dites que vous êtes morts de peur et vous allez devant ce danger au lieu de le contourner (comme conseillé par le vigile) ?" Eyraud : "Pour moi, c’était plus sûr d’avoir un œil sur les personnes qui nous menaçaient que de les avoir dans le dos" #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Mon Sep 10 14:01:26 +0000 2018
Ce jour-là, Alexandre Eyraud portait des docs, "une veste" sur un tee-shirt où était écrit "sang et honneur". C'est quand il a regardé par la fenêtre dans la boutique qu'il a vu le groupe attendre et compris q "ce n'était pas une menace en l'air,ça avait l'air réel" #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Mon Sep 10 13:56:17 +0000 2018
"Et c’est là où j'entends un cri "C’est la violence de Satan" qui vient de la foule et qui stoppe tout. Puis nous partons à droite", raconte Alexandre Eyraud qui est désormais interrogée par la présidente. #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Mon Sep 10 13:48:11 +0000 2018
Il suit donc Dufour et Morillo, voit que les deux groupes "s'invectivent". "Je continue à avancer et quand j’arrive, les deux groupes sont déjà au contact", poursuit Alexandre Eyraud. #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Mon Sep 10 13:44:09 +0000 2018
S'ils ne sont pas partis à droite (comme conseillé par le vigile) c'est parce qu'"on ne savait pas si on allait se faire agresser et (pour) ne pas les avoir dans le dos" #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Mon Sep 10 13:41:27 +0000 2018
"On a décidé de partir et j'ai parlé à Mme Da Fonseca pour lui dire de rester en arrière pour voir si tout se passait bien devant. Je me suis retourné, j’ai vu que M. Morillo et Dufour n'avaient pas attendu et j'ai pris la suite" #ClementMeric — Maud Vallereau (@maudvallereau) Mon Sep 10 13:39:31 +0000 2018
Il raconte q le vigile descend pr aller voir l'autre groupe devant l'église,l'arrivée de M. Morillo. "Nous sommes allés ds la cour. Une autre pers vient nous invectiver à nveau, j’ai appris q c’était #ClementMeric (après) pr nous dire de ne pas oublier, qu’on ns attendait dehors" — Maud Vallereau (@maudvallereau) Mon Sep 10 13:37:48 +0000 2018
Le 5 juin 2013, devant l’église Saint-Louis d’Antin à Paris, un jeune "antifa" s'écroulait sous les coups portés par un groupe de skinheads. Cinq ans après, trois hommes accusés d'être impliqués dans la bagarre mortelle qui a coûté la vie à Clément Méric comparaissaient depuis ce mardi 4 septembre devant les assises de Paris.
Esteban Morillo et Samuel Dufour, poursuivis pour violences "ayant entraîné la mort sans intention de la donner", commises en réunion et avec arme, ont été condamnés respectivement à 11 ans et 7 ans de réclusion criminelle. Alexandre Eyraud, 29 ans, jugé pour des violences passibles, est pour sa part acquitté.