POURSUIVI - A l'issue de deux jours de garde à vue, Nicolas Sarkozy a été mis en examen, notamment pour "corruption passive" et "financement illégal de campagne électorale" et placé sous contrôle judiciaire. "Il n'y a pas le plus petit commencement d'une preuve", s'est défendu l'ancien président de la République jeudi soir au JT de 20h de TF1. Suivez en direct les dernières infos et réactions sur l'affaire.
Ce live est à présent terminé.
FACT CHECK
Nous nous sommes penchés sur les éléments avancés par Nicolas Sarkozy pour sa défense
MEDIAPART
François Bonnet, directeur éditorial à Mediapart : "Vous ne savez pas ce qu'ont obtenu les enquêteurs au terme de quatre ans d'enquête"
"Les enquêteurs sont parvenus à retracer l'origine des fonds, les 500.000 euros, transmis à Claude Guéant"
"J'ai cru comprendre qu'il y avait 25 tomes dans ce dossier judiciarisé"
"ESTIME ET AMITIÉ"
Si leurs relations n'ont pas toujours été des plus chaleureuses, Alain Juppé a eu des mots de soutien pour Nicolas Sarkozy ce vendredi. "J'ai regardé TF1, j'ai trouvé Nicolas Sarkozy extrêmement combatif. Je l'ai senti aussi très blessé au fond de lui-même", a déclaré le maire de Bordeaux à des journalistes. Il ajoute avoir jugé son argumentation "cohérente". "Maintenant, il lui appartient de faire prévaloir son analyse et sa vérité, et comme tous ceux qui ont pour lui de l'estime et de l'amitié, et je me range parmi eux, je souhaite qu'il y parvienne."
AUDIENCE
7.3 millions de téléspectateurs ont suivi l'interview de Nicolas Sarkozy jeudi soir sur TF1.
LE PEN
Un même juge dans plusieurs affaires Sarkozy : Marine Le Pen s’étonne… mais est-ce si anormal ?
FACT CHECKING
Selon l'AFP, l'argument de Marine Le Pen selon lequel le juge Serge Tournaire serait "engagé dans un soutien au Syndicat de la magistrature" est contestable.
💬 Le juge Tournaire, l'un des trois juges à avoir a mis en examen @NicolasSarkozy hier, est "engagé dans un soutien au @SMagistrature ", comme l'affirme @MLP_officiel ? ❌ Rien ne permet de l'affirmer. ➡ https://t.co/BdRgbP9VG3 — AFP Factuel 🔎 (@AfpFactuel) 23 mars 2018
MORANO
Nadine Morano vendredi matin sur Europe 1 : "Ça tourne à une forme d'obsession de la part d'Edwy Plenel qui s'est encore répandu sur les plateaux après cette intervention. Nicolas Sarkozy n'a jamais été condamné par la justice ! Mais ça, Mediapart ne le rappellera jamais"
LE PEN
Marine Le Pen (France Info) : "Le contrôle judiciaire n'est pas justifié. Nicolas Sarkozy ne va pas se précipiter en Libye pour prendre des vacances"
"Vous vous débarrassez assez facilement des principes. La force des principes, c'est de les mettre en oeuvre, y compris quand c'est un ennemi politique. La simple garde à vue entraîne une très lourde suspicion de culpabilité"
LE PEN
Marine Le Pen, présidente du FN, sur France Info : "Je ne suis pas magistrat. C'est une affaire qui sera très lourde de conséquences si les faits sont avérés. Il en va de l'image de la France toute entière"
"J'aurais souhaité que les magistrats chargés de l'instruction ne puissent faire peser sur eux aucun soupçon. Une grande partie des affaires concernant Nicolas Sarkozy ont été instruites par Serge Tournaire. Je trouve étonnant que des juges soient affectés à tel ou tel parti politique. C'est de nature à susciter des soupçons"
"Un certain nombre de juges sont liés au Syndicat de la magistrature, qui est un syndicat gauchiste".
DARMANIN
Gérald Darmanin, ministre des Comptes publics, sur Europe 1 : "Tout le monde connaît l'affection éternelle que j'ai pour Nicolas Sarkozy. Je l'ai trouvé combatif hier. Je n'ai pas de commentaire à faire sur l'affaire."
COMPRENDRE
Qu’implique exactement le contrôle judiciaire auquel est soumis Nicolas Sarkozy ?
URGENT
L'avocat de Nicolas Sarkozy a annoncé sur RTL qu'il allait faire appel du contrôle judiciaire imposé à l'ancien président, mis en examen mercredi dans l'enquête sur les soupçons de financement libyen de sa campagne victorieuse de 2007. Ce contrôle judiciaire interdit à l'ancien président de rencontrer neuf protagonistes de cette affaire, dont deux très proches, Claude Guéant et Brice Hortefeux, ainsi que de se rendre en Libye, en Égypte, en Tunisie et en Afrique du Sud.
MEDIAPART
Fabrice Arfi : "Les 50 millions d'euros, c'est un accord de financement. Il y a des éléments matériels dans le dossier. Il est acquis que cette campagne présidentielle [de 2007] a été inondée de cash"
MEDIAPART
Fabrice Arfi (France Inter) : "Qui a accueilli Kadhafi comme aucune autre démocratie ? Qui lui a vendu des armes ? C'est Nicolas Sarkozy"
"Nicolas Sarkozy oublie de dire que dans ses agendas, il y a une dizaine de rencontres avec un autre homme d'affaires, c'est Alexandre Djouhri"
MEDIAPART
Fabrice Arfi, journaliste de Mediapart chargé de l'enquête libyenne (France Inter) : "Nicolas Sarkozy s'assoit sur deux décisions de justice qui lui ont donné tort en faveur de Mediapart". "Les expertises graphologiques ont dit que ce document est vrai"
"Mediapart n'est plus le problème de Nicolas Sarkozy. Son problème, ce sont les trois juges d'instruction"
HERZOG
Thierry Herzog, avocat de Nicolas Sarkozy (RTL) : "Je démontrerai que ce sont des accusations totalement infondées"
"C'est une opération montée de toutes pièces"
"J'ai fait un recours contre l'arrêt de la chambre de l'instruction" par rapport au document publié par Mediapart, dont Nicolas Sarkozy conteste l'authenticité.
SARKOZY
Thierry Herzog, avocat de Nicolas Sarkozy, sur RTL : "Il y a une accumulation de témoignages non concordants du clan Kadhafi"
"Pour n'importe lequel d'entre nous, accepterions nous d'être accusés sans le moindre élément matériel ?"
CARLA BRUNI
La compagne de Nicolas Sarkozy lui a rendu hommage sur Instagram jeudi soir, après le passage de l'ancien président sur TF1.
PEDAGO
Qu’implique exactement le contrôle judiciaire auquel est soumis Nicolas Sarkozy ?
Qu’implique exactement le contrôle judiciaire auquel est soumis Nicolas Sarkozy ?
REDIFFUSION
Voyez ou revoyez ci-dessous l'intégralité de l'entretien accordé par Nicolas Sarkozy à TF1, pour être sûr de n'en rien manquer.
DÉBRIEF LCI
Laurent Mauduit, cofondateur de Mediapart : "Nicolas Sarkozy a totalement réécrit l'histoire. Il a rencontré Khadafi plusieurs fois. C'est judiciairement prouvé. Sur notre document parlant de 50 millions d'euros, il dit que c'est un faux alors qu'il a été authentifié par la justice à trois reprises ! S'il est mis en examen, c'est qu'il y a des indices multiples et concordants. Son acharnement contre Mediapart était un peu pathétique. Nous confirmons toutes nos informations. La justice a sans doute encore d'autres éléments."
DÉBRIEF LCI
Gérard Davet, reporter au Monde : "Il y a des indices. Maintenant, après cette mise en examen, ils doivent être transformés en charges. Et les avocats de Nicolas Sarkozy auront accès au dossier. Le dossier va probablement fuiter. On saura à ce moment-là."
NADINE MORANO SUR LCI
"Ce qui fait la différence, ce sont les preuves. L'agenda de Nicolas Sarkozy démontre qu'il n'a pas eu ces rendez-vous avec M. Takieddine. Personnellement, je ne crois en rien à cette histoire, comme toutes les personnalités de notre famille politique. Il ne cesse de s'intéresser au destin de son pays."
DÉBRIEF LCI
Thierry Saussez, ex-conseiller en communication de Nicolas Sarkozy : "Je l'ai trouvé très digne, il n'a chargé aucun magistrat, ni aucun policier. Je retiens aussi le caractère implacable de sa démonstration, en soulignant le profil grotesque de ceux qui l'accusent."
NADINE MORANO SUR LCI
"M. Takieddine a été condamné deux fois pour diffamation, sans faire appel, notamment quand il a affirmé avoir donné de l'argent à M. Guéant. Il n'a jamais apporté aucune preuve."
VIDÉO
Quand Nicolas Sarkozy évoque son avenir politique.
NADINE MORANO SUR LCI
"On lui a collé beaucoup d'affaires sur le dos, au final il n'y a eu que des non lieux. Mais on parle moins de ces verdicts que de ces affaires. J'étais contente qu'il s'explique devant les Français. Ce qu'on essaye de monter est un véritable scandale d'État. Chaque affaire survient avant qu'il n'officialise sa candidature. On peut parler d'un complot. Maintenant, on lui fait payer d'être intervenu en Libye."
VIDÉO
Nicolas Sarkozy a consacré une bonne partie de son temps d'antenne à Ziad Takieddine. Pour le charger.
VIDÉO
Nicolas Sarkozy assure qu'on ne lui a soumis "aucun élément nouveau" au cours de sa garde à vue.
VIDÉO
Nicolas Sarkozy a tenu a débuter son intervention par un message adressé aux Français.
C'est sur ses mots que s'est conclu l'entretien de Nicolas Sarkozy. Va suivre à présent un débrief de cette interview sur l'antenne de LCI, que nous vous ferons suivre ici-même.
"Je suis blessé au plus profond de moi-même, pas pour moi, mais pour mon pays. On n'a pas le droit de jeter des gens dans la boue parce que des assassins l'ont voulu. Je ne peux pas laisser faire ça."
"Brice Hortefeux, je l’aime tendrement. Mais s’il a eu des rapports avec untel ou untel, il s’en expliquera lui-même. Mes proches s'expliqueront et je leur fais confiance. Mais je ne peux pas être accusé au titre de mes liens avec untel ou untel. Il faut des preuves, c'est trop grave."
"Si jamais on m'avait dit que j'aurais eu des ennuis à cause de Khadafi, j'aurais répondu : 'Mais vous fumez monsieur !'"
"La politique, pour moi, c'est fini. Mais la France, ce ne sera jamais fini. Je ne peux pas accepter que les Français croient que je les ai trahis."
"J'ai été chef de l'État, je ne critiquerai aucun policier ni aucun magistrat. Comment se fait-il qu'il n'y ait pas la moindre preuve ? Me mettre au même niveau que ces assassins condamnés, c'est mettre en cause la France, la fonction de président. Cela prendra dix ans s'il faut, mais je pourfendrai cette bande et je rétablirai mon honneur."
"Ces gens, ces délinquants, ne produisent aucune preuve. Khadafi était fou, il enregistrait tout, probablement qu'il prenait des substances interdites... Là, il n'y a pas le plus petit commencement d'une preuve."
"Encore faudrait-il que tous ces proches de Khadafi disent tous la même chose."
"Mes agendas ont été saisis par la justice au moment de l'affaire Bettencourt. On n'a retrouvé la moindre trace d'un rendez-vous avec ce M. Takieddine."
"Il dit avoir rencontré mon directeur de cabinet dans son bureau au 1er étage du ministère de l'Intérieur. Le bureau est au rez-de-chaussée."
"Il a menti plusieurs fois, j'ai des preuves. Il affirme m'avoir croisé le 27 janvier 2011 et m'avoir donné une valise. Il n'a pas de chance : j'ai la preuve que je n'étais pas à Paris ce jour-là, ni la veille, ni le lendemain."
"Takieddine est un intermédiaire sulfureux qui a fait de la prison, et qui a pillé la Libye. Il n'est jamais venu à l'Élysée. C'est une ignominie de prétendre qu'il est venu."
"Un des fils de Khadafi assurait avoir des documents. Aujourd'hui encore, il n'y a rien. Il n'y a que la boue, la haine, la médiocrité et la calomnie."
"J'ai conduit la coalition internationale contre le régime de Khadafi. Elle a duré huit mois, il est mort en octobre 2011. Il avait donc sept mois pour faire sortir les documents attestant de mon financement. Il n'a rien fait."
"Un de mes accusateurs a été condamné à perpétuité pour avoir commandité l'attentat le plus meurtrier qui a visé la France, 170 morts. Un terroriste."
"Le clan Khadafi est une bande d'assassins. Ils m'agonisent d'injures depuis le 10 mars 2011, jour où j'ai reçu les opposants. Ensuite il s'est mis à parler du financement de ma campagne."
"J'ai été le seul président qui a reçu les opposants de Khadafi. Je l'ai reçu lui-même en 2007 pour aider à la libération des otages français, torturés en Libye. J'ai négocié leur libération. C'est à la suite de leur libération qu'il est venu."
"Qu'est-ce qui justifie qu'on m'interdise de voir M. Hortefeux ? J'ai eu cinq ans pour le voir avant cette garde à vue."
"On m'impose un contrôle judiciaire m'imposant de ne pas voir M. Takkiedine. Pardonnez-moi mais je n'ai pas envie !"
"Le document dévoilé par Mediapart est probablement un faux, plusieurs officiers de police judiciaire l'ont écrit dans le document que je tiens en main. On ne m'a même pas interrogé là-dessus."
"Les policiers qui m'ont interrogé parlaient de 38.000 euros d'argent libyen, soit 0,1% du budget de ma campagne. Aucun indice n'est concordant. Aucun témoin libyen n'a donné le même chiffre qu'un autre."
"Je n'avais connaissance d'aucun élément. J'ai donc répondu à des questions sans n'être jamais mis en difficulté. Aucun document ne m'a été présenté. Moi, j'ai des documents à produire. Je veux que les Français sachent. On m'interroge sur les frais de ma campagne de 2007. Je l'avais déjà été auparavant, dans l'affaire Bettencourt. Il y a eu un non lieu. On y revient plusieurs années, cette fois parce qu'un ignoble dictateur aurait financé ma campagne."
"Les faits remontent à dix ans. L'enquête a commencé il y a cinq ans. Je ne me suis jamais soustrait une seconde aux obligations de la justice. Qu'est-ce qui pouvait justifier la garde à vue ? Je ne suis pas au dessus des lois. Mais je ne suis pas en dessous non plus."
"Je veux dire la profondeur de mon indignation. Je ne veux pas parler de politique. Je veux dire aux Français que je n'ai jamais trahi leur confiance."
Nicolas Sarkozy est sur le plateau de Gilles Bouleau.
INTERVIEW
Invité du 20H de TF1 de Gilles Bouleau, Nicolas Sarkozy va s'exprimer d'une minute à l'autre pour la première fois depuis sa mise en examen mercredi soir pour des accusations de financement libyen de sa campagne présidentielle de de 2007.
INTERDICTIONS
Selon une source proche du dossier à l'AFP, Nicolas Sarkozy est interdit d'aller en Libye et de rencontrer neuf protagonistes de l'affaire, dont Claude Guéant et Brice Hortefeux.
SOUTIEN
"Tout le monde sait l'affection que j'ai pour Nicolas Sarkozy. Après les deux jours qu'il vient de subir, j'ai évidemment une pensée très personnelle pour lui. Mon seul souhait, c'est qu'au moins cette mise en examen lui permette de faire entendre sa voix et sa défense. Après, il a évidemment tout mon soutien, et tout mon support personnel (sic) pour cette bataille dans laquelle il va s'engager. Et puis j'ai confiance dans la justice de mon pays. Mais comment, malgré tout, ne pas rester songeur quand il a fallu plus de onze ans de procédure ? Cette interrogation, je pense qu'on peut l'avoir", a déclaré Laurent Wauquiez, le président de LR, sur BFM TV.
DÉCRYPTAGE
Quels faits lui sont exactement reprochés ? Et surtout que risque concrètement Nicolas Sarkozy ? Toutes les réponses dans l'article ci-dessous.
RÉCAP'
On fait le point, en vidéo, sur la nouvelle situation judiciaire de Nicolas Sarkozy, deux heures avant son entretien avec Gilles Bouleau ce soir au JT de 20h de TF1.
PERSONNAGE
Cet homme d'affaire franco-libanais est au centre de l'affaire
MORANO
"Face au procès médiatique, ce sera ce soir la défense médiatique sur @TF1 . @NicolasSarkozy a bien raison de s'expliquer devant les Français" @BFMTV — Nadine Morano (@nadine__morano) 22 mars 2018
SARKOZY
EXCLUSIF . @NicolasSarkozy invité de @GillesBouleau ce soir @TF1LeJT #LE20h #TF1 #Politique #evenement pic.twitter.com/pZ3SC9Vevq — TF1 Pro (@TF1Pro) 22 mars 2018
TF1
URGENT - Nicolas Sarkozy sera l'invité du 20-Heures de TF1 jeudi soir.
LES REPUBLICAINS
VIDEO - La députée LR du Doubs Annie Genevard exprime sur LCI sa "confiance" dans la justice pour mener à terme l'enquête.
FN
VIDEO - Marine Le Pen met en cause les conditions de "neutralité" de la mise en examen de Nicolas Sarkozy.
LES REPUBLICAINS
Annie Genevard, députée LR du Doubs, à LCI : "La justice passera, il faut faire confiance à la justice pour que les preuves de cette affaire soient démontrées ou non". "Notre camp politique a apporté son soutien à l'homme qui vit un moment difficile. Une mise en examen ne signifie pas culpabilité."
LE PEN
Marine Le Pen à LCI : "Si les faits sont avérés, il ne s'agit pas seulement d'un financement illégal mais du déclenchement d'une guerre." Mais, estime la présidente du FN, "la justice devrait peut-être confier cette instruction à un juge qui n'a pas déjà instruit une affaire contre Nicolas Sarkozy, laissant peser des soupçons sur sa neutralité politique"
"Les conséquences de la guerre en Libye ont été dramatiques. Sur l'affaire de financement illégal, je n'ai pas d'élément"
DEFENSE
Ce que Nicolas Sarkozy a dit aux juges durant sa garde à vue
FERRY
L'ancien ministre de Jacques Chirac estime que la garde à vue de Nicolas Sarkozy a "humilié la France entière".
HAMON
Benoît Hamon (France 2) : "C'est un coup de tonnerre". "C'est très dégradant pour l'image de la France"
BERTRAND
Xavier Bertrand (LR) sur CNews : "Ce sont des accusations graves, mais depuis quelques années, on n'entend qu'une version. Le nouveau statut de Nicolas Sarkozy va lui permettre aussi de donner sa version."
MORANO
"On est dans un règlement de compte pour ce qui s'est passé en Libye", estime sur LCI l'ancienne ministre Nadine Morano, qui soutient Nicolas Sarkozy
MELENCHON
La mise en examen de Nicolas #Sarkozy interroge jusqu'aux motifs de la guerre en Libye. Il ne faudrait pas que qui que ce soit dans le monde puisse penser qu'on peut se payer un président de la République française. #BourdinDirect #RMC #BFMTV — Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) 22 mars 2018 Le principe républicain doit être le même pour tous. Le droit commun doit l'emporter. #BourdinDirect #RMC #BFMTV — Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) 22 mars 2018
LES REPUBLICAINS
#NicolasSarkozy Encore Combien d’autres têtes sur les pics des juges d’instruction héritiers directs des lieutenants crimininels revolutionnaires avant de reformer notre procédure inquisitoire ? — Georges FENECH (@GeorgesFENECH) 22 mars 2018
LES REPUBLICAINS
#Nicolas Sarkozy La mise en examen loin de garantir la présomption d’innocence fait naître une présomption de culpabilité et sape l’Etat de droit — Georges FENECH (@GeorgesFENECH) 22 mars 2018
WAUQUIEZ
Pour le président des Républicains Laurent Wauquiez, "mis en examen ne vaut pas culpabilité. Dans bien d'autres cas, cela s'est fini par un non-lieu" (déclaration mercredi soir lors d'un dîner de l'état-major LR)
DECLARATION
Nicolas Sarkozy remet en cause le témoignage de Ziad Takkiedine, affirmant n'avoir pas rencontré l'homme d'affaires entre 2005 et 2011, et expliquant que ce dernier s'est trompé dans la description du ministère de l'Intérieur, où il est censé avoir rencontré Claude Guéant.
"Compte tenu de leur absence de crédibilité, les propos de M. Takieddine ne peuvent en aucun cas constituer des indices graves et concordants quand on connaît son passé judiciaire et les multiples déclarations contradictoires qu'il a proférées", a affirmé Nicolas Sarkozy.
DECLARATION
Nicolas Sarkozy aux juges : "Aucun élément tangible autre que les déclarations de la famille Kadhafi, du clan, des affidés n'est susceptible d'apporter le moindre crédit à leur propos"
DECLARATION
Nicolas Sarkozy aux juges, à propos de l'ancien dirigeant libyen Kadhafi : "Croyez-vous que si j'avais la moindre chose à me reprocher en la matière, j'aurais été assez bête, assez fou pour m'attaquer à celui qui m'aurait à ce point financé ?"
DECLARATION
"Depuis 2011, je vis l'enfer de cette calomnie", a dit Nicolas Sarkozy aux juges au cours de sa garde à vue, selon une déclaration que LCI a pu consulter. Nicolas Sarkozy avait demandé, au lieu de la mise en examen, d'obtenir le statut de "témoin assisté".
Niant tout financement illégal, l'ancien président de la République a dénoncé "les mensonges" de l'homme d'affaires Ziad Takieddine, et assuré que le document dont Mediapart avait rendu compte au début de l'affaire, évoquant les transferts d'argent, était un "faux".
RÉCAP'
Après plus de 24 heures de garde à vue, Nicolas Sarkozy a été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire ce mercredi soir. L'ancien président de la République, qui nie les faits qui lui sont reprochés, est visé des chefs de "corruption passive", de "financement illégal de campagne électorale" et de "recel de fonds publics libyens".
SOUTIEN
Le député de Loir-et-Cher Guillaume Peltier a adressé un message d'"estime" à Nicolas Sarkozy ce mercredi soir.
Cher @NicolasSarkozy , vous pouvez compter sur l’affectueux soutien et l’estime confiante de tous ceux qui, innombrables et anonymes, connaissent votre amour de la France et savent combien vous avez consacré votre vie au service du Bien commun et de la protection de notre peuple. — Guillaume Peltier (@G_Peltier) 21 mars 2018
TACLE
Philippe Poutou s'est fendu d'un tweet assassin ce soir, pour commenter la mise en examen de Nicolas Sarkozy. Jugez plutôt.
Ça se corse pour Sarkozy avec sa mise en examen. Visiblement l’heure de rendre des comptes a sonné. Pour lui comme pour sa bande avec Guéant Hortefeux et Cie. À travers ça, c’est tout un système politique, un pouvoir qui repose sur la corruption, la triche, le vol et le mensonge. — Philippe Poutou (@PhilippePoutou) March 21, 2018
RÉACTION (SUITE)
Sébastien Huygue, député LR du Nord, croit dur comme fer à l'innocence de l'ancien président de la République et se dit "très serein".
RÉACTION
"Ce dossier est vide, il n'y a pas la moindre trace de financement libyen", assure à LCI l'avocat de Claude Guéant.
SOUTIEN
L'ancien ministre du Budget de Nicolas Sarkozy, Eric Woerth, a tweeté un message affectueux ce soir.
Amitié et fidèle soutien à @NicolasSarkozy dans cette épreuve — Eric Woerth (@ericwoerth) March 21, 2018
DERNIÈRE MINUTE
Nicolas Sarkozy nie les faits qui lui sont reprochés.
Nicolas #Sarkozy mis en examen pour corruption passive, financement illégal de campagne électorale et recel de fonds publics libyens. C'est la 3 ème mise en examen pour l ancien président de la république. @TF1LeJT — Julien Beaumont (@julbeaumont) 21 mars 2018
Urgent
DERNIÈRE MINUTE
Nicolas Sarkozy a été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire. Selon nos informations, l’ex-président de la République est notamment visé des chefs de "corruption passive", "financement illégal de campagne électorale", "recel de fonds publics libyens".
IMAGES
Nicolas Sarkozy a regagné son domicile après la levée de sa garde à vue.
Nicolas #Sarkozy vient d'arriver chez lui. Toujours aucune nouvelle de la décision des juges — Julien Beaumont (@julbeaumont) 21 mars 2018
La voiture de #Sarkozy vient de sortir de la police judiciaire à Nanterre. — Julien Beaumont (@julbeaumont) 21 mars 2018
Urgent
DERNIÈRE MINUTE
Après plus de 24 heures de garde à vue, Nicolas Sarkozy vient de quitter les locaux de l'OCLCIFF, l'office anti-corruption, à Nanterre.
REBONDISSEMENT
Une intervention de la justice libyenne pourrait bien avoir changé la situation.
Après environ 25 heures de garde à vue, avec une pause dans la nuit de mardi à mercredi, la garde à vue de #Sarkozy est terminee. Les enquêteurs ont notamment reçu des éléments nouveaux de la justice libyenne. — Julien Beaumont (@julbeaumont) March 21, 2018
24H EN QUESTIONS
Claude Guéant assume ses propos. Il l'a affirmé devant David Pujadas.
#Sarkozy #GAV "Est-ce que notre système fonctionne, est-ce que tous les #juges sont parfaits, si c'est la question ? Non, je n'ai rien à retirer à ce que j'ai dit à l'époque dans l'hémicycle." @Guaino_Henri #24hPujadas pic.twitter.com/yHoU7FHkDj — 24h Pujadas (@24hPujadas) March 21, 2018
QUESTION
Un avocat spécialiste du droit pénal répond à la présidente du Front national.
Un même juge dans plusieurs affaires Sarkozy : Marine Le Pen s’étonne… mais est-ce si anormal ?
ET MAINTENANT ?
Selon le reporter de TF1, Nicolas Sarkozy se trouve à présent devant deux juges. On attend à présent de savoir si l'ancien chef de l'État sera mis en examen...
Fin de garde à vue #Sarkozy . Deux juges sur places — Julien Beaumont (@julbeaumont) March 21, 2018
Urgent
TERMINÉ
La garde à vue de Nicolas Sarkozy a pris fin, a confirmé une source judiciaire à LCI.
DÉJÀ 24 HEURES DE GARDE À VUE
Compte-tenu de son interruption la nuit dernière, Nicolas Sarkozy vient d'achever les 24 premières heures de sa garde à vue. Sauf nouvelle interruption, celle-ci doit prendre fin au plus tard demain jeudi en fin d'après-midi.
TRAITEMENT DE FAVEUR ?
Placé en garde à vue le mardi 20 mars au matin dans le dossier du financement libyen, l'ancien président Nicolas Sarkozy a été autorisé à rentrer dormir chez lui dans la nuit de mardi à mercredi. A-t-il alors bénéficié d'un traitement de faveur ? La réalité est un peu plus complexe que cela...
Garde à vue suspendue pendant la nuit : Nicolas Sarkozy a-t-il bénéficié d'un traitement de faveur ?
GARDE A VUE
La garde à vue de Nicolas Sarkozy se poursuit dans les locaux de la police judiciaire de Nanterre (Hauts-de-Seine) par des agents de l'Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales. En théorie, et à moins qu'elle soit de nouveau interrompue, elle peut durer jusqu'à demain 16 heures.
ZIAD TAKIEDDINE
VIDEO - L'homme d'affaire franco-libanais a accordé une interview à LCI. Il assure à nouveau avoir transporté des valises de billets mais... pas pour financer la campagne de Nicolas Sarkozy.
AVENIR
Quels scenarii attendent Nicolas Sarkozy ?
HISTOIRE
Nicolas Sarkozy n'est pas le seul chef d'Etat à avoir eu affaire à la justice.
Les chefs d'Etat et les affaires
On a bien compris que la garde à vue de NS n’était pas nécessaire mais que l’essentiel était de médiatiser et humilier...Nul n’est dupe!le « mur des cons »est toujours opérationnel... — Lionnel Luca (@lionnelluca06) March 21, 2018
. @NicolasSarkozy est mon ami et je le soutiens totalement dans cette épreuve ! Quand j’ai entendu @edwyplenel sous-entendre que #NicolasSarkozy avait du sang sur les mains et qu’il aurait fait assassiner #Kadhafi pour masquer une potentielle affaire j’ai eu la nausée ! #PolMatin pic.twitter.com/1nzEjr82wp — Renaud Muselier (@RenaudMuselier) March 21, 2018
ZIAD TAKIEDDINE PARLE
Interrogé par TF1 et LCI, Ziad Takieddine assure une nouvelle fois avoir versé en trois fois la somme de 5 millions d’euros à Claude Guéant et à Nicolas Sarkozy entre 2006 et 2007. "Cet argent a été donné la première fois à M. Guéant, c'était 1,5 millions. La deuxième fois, c'était 2 millions. Et la troisième fois, c'était 1,5 millions directement à monsieur Nicolas Sarkozy", indique l’homme d’affaires franco-libanais, déjà mis en examen dans cette affaire. Il précise toutefois que cette somme n’a pas servi à financer la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007, celle-ci "a été financée autrement", assure-t-il.
PHILIPPOT
On parle d’une possible élection présidentielle biaisée, d’une guerre cataclysmique peut-être causée par la corruption, et certains trouvent le moyen de s’interroger sur le sort fait au « pauvre » Sarkozy, de câliner son ancien électorat par calcul politicien...Indécent. — Florian Philippot (@f_philippot) March 21, 2018
CALMELS
"Je n'aime pas commenter des affaires judiciaires, a fortiori sur des dossiers que je ne connais pas. Je veux assurer @NicolasSarkozy l'amitié de tous les sympathisants de la droite." @VirginieCalmels #le79inter pic.twitter.com/WRJD486DQD — DroiteLib (@DroiteLib) 21 mars 2018
RAFFARIN
L'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin a regretté "tout ce spectacle" autour de la garde à vue de Nicolas Sarkozy. "J'ai décidé de ne pas avoir de doute. D'abord parce que présomption d'innocence, mais surtout parce que ce que je trouve de plus inquiétant ici c'est que, dans les affaires politiques, notre justice ne semble pas sereine." Selon lui, "on n'est pas obligé de donner le sentiment de vouloir humilier" les gens "pour les juger".
LE PEN
La présidente du Front national Marine Le Pen a été interrogée sur Nicolas Sarkozy ce matin sur Radio Classique. Selon elle, "les médias ont tendance à oublier la présomption d’innocence en fonction des personnes mises en cause", et elle préconise de "rester prudent" "tant que la justice ne s'est pas prononcée".
Elle a également mis en cause la "neutralité" du juge d'instruction. Serge Tournaire "est engagé, comme d'autres juges d'instruction qui sont saisis d'affaires qui touchent à des politiques, dans un soutien au syndicat de la magistrature. Et (...) ceci pose un vrai problème de fond, sur le soupçon d'absence de neutralité de la part de ces magistrats".
"La justice doit aller au bout et avec sérieux. Cette affaire n'est pas seulement une question de financement électoral, elle toucherait aussi à une guerre, à l'élimination d'un chef d’État, à la déstabilisation d'un pays suivie par une vague migratoire massive." #ClassiqueMatin — Marine Le Pen (@MLP_officiel) March 21, 2018
DUPONT-AIGNAN
Nicolas Dupont-Aignan se demande pourquoi l'ancien président de la République n'a pas été interrogé en audition libre. "Le problème ce n'est pas l'affaire en soi, c'est le bruit autour de l'affaire" a-t-il ajouté.
"J'ai envie de croire à la justice de mon pays (...) et en même temps, je trouve curieux cette mise en scène, comme si on voulait quelque part nous refaire le coup Fillon" a-t-il également déclaré sur BFMTV.
Nicolas Dupont-Aignan: “Pourquoi Nicolas Sarkozy est-il en garde à vue et pas en audition libre?” #BourdinDirect pic.twitter.com/41utRAPebY — BFMTV (@BFMTV) 21 mars 2018
#ClassiqueMatin Fréderic Lefebvre #Sarkozygate "Je suis dans l'incapacité de vous dire quoi que ce soit. Ce qui est certain c'est que j'ai été mis à l'écart du pilotage de cette campagne" https://t.co/4mmCAZk5hP — Radio Classique (@radioclassique) March 21, 2018
PÉCRESSE
Sur LCI, la présidente de la région Ile-de-France Valérie Pécresse a apporté son soutien à Nicolas Sarkozy. "Je voudrais, dans cette terrible épreuve que Nicolas Sarkozy traverse, lui dire toute mon amitié et mon affection. Je l’ai revu il y a une semaine, j’ai été sa ministre, et je sais ce que les Français gardent au cœur, c’est le fait qu’il a été un bon président de la République. Je pense que c’est une épreuve très difficile et je lui souhaite beaucoup de courage dans cette épreuve. J’ai vu tellement d’affaires faire pschitt, et tellement de personnes par la suite être innocentées de toutes les rumeurs qu’aujourd’hui j’attends que la justice fasse son travail."
LES IMAGES DE SARKOZY, DE SON DOMICILE À NANTERRE
PLENEL
Selon le président de Mediapart, "Nicolas Sarkozy est obligé de répondre" aux questions que vont lui poser les enquêteurs.
LES IMAGES DE SARKOZY QUITTANT SON DOMICILE CE MATIN
SARKOZY DE RETOUR À NANTERRE
Le président de la République est arrivé un peu avant 8 heures à Nanterre, où il va poursuivre sa garde à vue.
A l'issue de sa première journée de garde à vue, Nicolas Sarkozy avait pu regagner son domicile peu après minuit.
LA GARDE À VUE DE SARKOZY VA REPRENDRE
L'ancien président de la République Nicolas Sarkozy a quitté son domicile parisien il y a quelques minutes. Il a vraisemblablement passé la nuit chez lui avant de rejoindre Nanterre, où il va poursuivre sa garde à vue. Débutée hier matin, celle-ci peut durer jusqu'à 48 heures.
ROYAL
INCERTITUDE
Nicolas Sarkozy est-il toujours en garde à vue ce matin ? L'incertitude demeure ce mercredi matin. Mardi soir, à minuit, un journaliste de l'AFP a aperçu la voiture de l'ancien président sortant du parking des locaux de police, sans que l'on ne sache toutefois qui se trouvait à bord.
A l'issue de sa garde à vue, Nicolas Sarkozy peut être remis en liberté, présenté à un juge en vue d'une éventuelle mise en examen ou convoqué ultérieurement.
RÉACTION
Brice Hortefeux s'est exprimé à la sortie de son audition. Sur Twitter, il dit avoir apporté des précisions pour "clore une succession d'erreurs et de mensonges".
Témoignant lors d’une audition libre, les précisions apportées doivent permettre de clore une succession d’erreurs et de mensonges. — Brice Hortefeux (@BriceHortefeux) 20 mars 2018
HORTEFEUX
Selon nos informations, l'audition de Brice Hortefeux est à présent terminée. Contrairement à Nicolas Sarkozy, toujours en garde à vue, l'ancien ministre de l'Intérieur était entendu libre.
Guéant, Woreth, Hortefeux... Le journaliste de Mediapart @fabricearfi fait le point sur le statut des proches de Nicolas Sarkozy dans l’affaire du financement libyen. #Quotidien pic.twitter.com/jGNMkMboQ7 — Quotidien (@Qofficiel) 20 mars 2018
ZAPPING
"Le colonel Kadhafi est connu pour dire n'importe quoi (...) Quand on reprend à son compte les questions qu'il posait je pense qu'on est assez bas dans le débat politique."
QUESTIONS/RÉPONSES
Les réponses aux questions que vous vous posez sur la guerre en Libye
BON COURAGE
Alain Juppé, le maire LR de Bordeaux a souhaité "bon courage" à l'ancien Président de la République sur la chaîne CNEWS :
"Vous connaissez les relations qui nous lient Nicolas Sarkozy et moi, nous avons eu dans nos vies politiques des divergences et des convergences. J'ai toujours eu de l'admiration pour sa formidable énergie. Je lui souhaite bon courage pour cette rude épreuve."
RÉACTION
Ségolène Royal a elle aussi réagi au placement en garde à vue de celui qui fut son adversaire au second tour de la présidentielle de 2007 : "Je voudrais juste dire ceci : malgré des conditions difficiles, la justice avance. Ma pensée va aux millions de citoyens qui ont le droit de savoir si le match était à armes égales."
Je suis interrogée sur l’affaire de N https://t.co/1kCFKb4yTp voudrais juste dire ceci : malgré des conditions difficiles, la justice avance. Ma pensée va aux millions de citoyens qui ont le droit de savoir si le match était à armes égales... #République #Ordrejuste #2007 — Ségolène Royal (@RoyalSegolene) 20 mars 2018
MEDIAPART
Selon le journaliste de Mediapart Fabrice Arfi, "il y a des éléments qui prouvent que des espèces ont abondé la campagne de 2007"
Un centime, non. Plus, en revanche... pic.twitter.com/LGd8M0Bfo7 — Fabrice Arfi (@fabricearfi) 20 mars 2018
DÉCRYPTAGE
Retour sur les éléments à charge contre l'ancien Président avec Justine Corbillon dans sa chronique "Les indispensables".
PLUS DE 10H DE GARDE À VUE
Selon nos informations, Nicolas Sarkozy est toujours en garde à vue actuellement. Brice Hortefeux est quant à lui toujours entendu, sous le régime de l'audition libre.
Nicolas Sarkozy en garde à vue. Le dessin du Monde de ce mardi 20 mars. pic.twitter.com/pdhEbccaMf — PLANTU (@plantu) 20 mars 2018
#Sarkozy en garde à vue ? Ah quand même ! On peut dire qu’il ne l’a pas volée celle-là. — Philippe Poutou (@PhilippePoutou) 20 mars 2018
RECAP'
Pour mieux comprendre l'affaire, retrouvez les six principaux protagonistes et leurs implications dans cette vidéo :
EDWY PLENEL
Le co-fondateur de Mediapart, le journal qui avait révélé l'affaire en 2012, estime que l'affaire est simple : il s'agit d'"un financement par une dictature"
MORANO
"Je ne me rappelle pas de voir un autre chef d'Etat traité par la justice de la même manière", a indiqué sur LCI la député européenne (LR) qui fustige un "tribunal médiatique".
WAUQUIEZ
Sur le fond du dossier, je fais confiance à la justice. Mais sur la forme, comment comprendre que Nicolas Sarkozy, ancien President de la République, soit en garde à vue depuis maintenant plus de 10h. Humiliant et inutile. — Laurent Wauquiez (@laurentwauquiez) 20 mars 2018
CIOTTI
"Je suis convaincu qu’il fera triompher la vérité ". Le député LR, Eric Ciotti, a tenu à apporter "son total soutien" à Nicolas Sarkozy.
Info tf1/lci
GUÉANT
Lui-même mis en examen dans cette affaire, Claude Guéant a réagi à la garde à vue de Nicolas Sarkozy et aux soupçons de financement libyen de la campagne présidentielle de 2007. "Comme je l'ai déjà dit, je n'ai jamais vu d'argent circuler", a déclaré à LCI l'ancien secrétaire général de l'Élysée.
COQUEREL
Eric Coquerel, député La France insoumise, a dit sur LCI à propos de la garde à vue de Nicolas Sarkozy : "C’est aussi le bilan d’une politique française qui a été, derrière les Etats-Unis, absolument catastrophique. Soit disant on allait apporter plus de démocratie, plus de paix dans la région ; finalement on a tout déstabilisé. (...) Je trouve sain que cette affaire aille jusqu’au bout."
LES RÉPUBLICAINS UNIS
Le parti Les Républicains a apporté dans un communiqué son soutien "plein et entier" à Nicolas Sarkozy. "Nous souhaitons rappeler que le principe de la présomption d'innocence prévaut pour tous les citoyens" précise le texte. "Les adhérents et sympathisants Les Républicains ont une nouvelle fois le sentiment que tous les élus ou anciens élus ne subissent pas le même traitement, selon qu'ils appartiennent à telle ou telle famille politique."
J'apporte personnellement tout mon soutien à @NicolasSarkozy . Laissons la Justice faire son travail, hors de tout parti pris politique et partisan. #Sarkozy — Virginie Duby-Muller (@DubyMuller) March 20, 2018
À LIRE !
Sarkozy mis en examen : tout comprendre à l'affaire des soupçons de financement libyen
LAGARDE
Le président de l'UDI Jean-Christophe Lagarde a déclaré au micro de LCI : "Il est normal que Nicolas Sarkozy s’explique devant des policiers, devant des magistrats sur les accusations qui ont été portées et qui empoisonnent en partie la vie politique. A l’inverse, le régime de la garde à vue s’imposait-il ?"
JACOB
Le patron des députés LR, Christian Jacob, a tenu à apporter le soutien de son groupe parlementaire à Nicolas Sarkozy. A ses yeux, cette garde à vue est "surréaliste" et démontre "l'acharnement" de la justice à l'encontre de l'ancien président de la République.
FN
Le député FN, Gilbert Collard, a réagi à la garde à vue de Nicolas Sarkozy. "Si réellement on a la preuve qu’il y a eu ce financement, on est dans un cataclysme démocratique", a-t-il déclaré.
RÉACTION LR
"C’est une énième péripétie, on en a connu beaucoup dans le passé" dit le député du Pas-de-Calais Daniel Fasquelle, en citant en exemple l’affaire Bettencourt.
RÉACTION LR
Annie Genevard, secrétaire générale des Républicains : "C’est une nouvelle qui n’est pas forcément agréable. Onze ans c’est très long, sans que l’on ait pu, jamais, établir les faits. Ce qui plaiderait tout de même en faveur d’une forme d’insistance que d’aucuns appellerait de l’acharnement. Il appartient à Nicolas Sarkozy d’apporter toutes les explications et tous les éclaircissements que la justice peut attendre."
"Il appartient à Nicolas Sarkozy d’apporter toutes les explications et tous les éclaircissements que la justice peut attendre."
Soutien et amitié à @NicolasSarkozy dans ces moments .La vérité une nouvelle fois triomphera . — Eric Ciotti (@ECiotti) March 20, 2018
RÉACTIONS LR
Valérie Boyer, députée LR des Bouches-du-Rhône : "Nicolas Sarkozy a été plusieurs fois en garde à vue, à chaque fois il est sorti sans rien, donc attendons."
Michèle Tabarot, députée des Alpes-Maritimes : "C'est l'occasion peut-être de clarifier certaines choses, certaines rumeurs."
L'AVOCATE DE TAKIEDDINE SUR LCI
"Nicolas Sarkozy a toujours nié les accusations de mon client ; à mon sens il va rester sur cette position" dit Elise Arfi, avocate de Ziad Takieddine, sur LCI.
RÉACTION
Sur LCI, le député UDI Philippe Vigier a estimé que cette garde à vue permettrait à Nicolas Sarkozy "de s'expliquer". "Nicolas Sarkozy va apporter des éléments qui prouveront son innocence ou qui ne la prouveront pas."
RÉACTIONS
Marc Fesneau, président du groupe MoDem à l'Assemblée nationale : "J'ai toujours fait en sorte de ne pas mélanger les affaires de justice de nos activités politiques. (...) Il faut laisser faire la justice, si on veut que la justice se déroule dans un climat de sérénité, il ne faut pas que les politiques s'en mêlent."
Boris Vallaud, député PS des Landes : "On se prononcera au terme de ce que la justice estime comme fondé ou infondé. Ce n'est pas à moi d'en tirer les conclusions."
TOUT COMPRENDRE DE L'AFFAIRE
Pour tout comprendre de l'affaire dans laquelle est entendu Nicolas Sarkozy, regardez cette vidéo :
Nicolas Sarkozy en garde à vue : vers la vérité sur la campagne de 2007 et les raisons de la guerre en Libye ? — Florian Philippot (@f_philippot) 20 mars 2018
Il est grand temps que la justice fasse la lumière sur tous les financements problématiques de campagnes électorales ! #Sarkozy https://t.co/JsbCiOCMRS — Sophie Montel (@Sophie_Montel) March 20, 2018
Si l'affaire #Sarkozy est basée sur des faits réels, c'est dramatique pour l'image et le prestige de la France. — Robert Ménard (@RobertMenardFR) March 20, 2018
NADINE MORANO SUR LCI
L'ancienne ministre de Nicolas Sarkozy Nadine Morano a déclaré sur LCI : "C’est toujours des moments désagréables, pour lui en premier lieu, pour sa famille, ses proches et ceux qui ont de l’estime et de l’affection pour lui."
"J’observe quand même qu’il a un traitement assez particulier. (…) A chaque fois, la publicité sur ses non-lieux est dans les médias extrêmement minimes."
"Je ne me rappelle pas de voir un autre chef d’Etat traîné par la justice de cette manière."
EDWY PLENEL SUR LCI
Le président de Mediapart, qui a révélé l'affaire, a déclaré sur LCI : "Le puzzle de cet immense scandale d’Etat commence à être pratiquement complet, et c’est pour ça qu’on passe au stade des gardes à vue. (...) C’est la plus grosse affaire, probablement le plus gros scandale politico-financier de la Ve République qui s’accélère sous nos yeux."
GARDE À VUE, FAITS REPPROCHÉS... : LE RÉSUMÉ EN VIDÉO
HORTEFEUX ÉGALEMENT ENTENDU
L'ancien ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux est également entendu, sous le régime de l'audition libre.
SARKOZY ENTENDU
L'ancien président de la République Nicolas Sarkozy a été placé mardi matin en garde à vue, dans le cadre de l'enquête sur des soupçons de financement libyen de sa campagne présidentielle victorieuse de 2007.
C'est la première fois que l'ancien chef de l'Etat est entendu dans cette enquête, par les policiers de l'Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF) à Nanterre.
C'est la première fois que l'ancien président de la République est entendu dans ce dossier depuis l'ouverture d'une information judiciaire en 2013. Nicolas Sarkozy a été placé en garde à vue mardi 20 mars au petit matin à Nanterre dans les locaux de l’OCLCIFF (office anti-corruption) où il était convoqué dans le cadre de l'enquête sur le possible financement par la Libye de sa campagne présidentielle de 2007. Interrompue pendant quelques heures pendant la nuit, cette garde à vue a repris mercredi en début de matinée avant de se terminer en fin de journée.
Personnage clé dans cette affaire dite des "financements libyens", Ziad Takieddine a accordé une interview exclusive à LCI et TF1 dans laquelle il affirme une nouvelle fois avoir transmis des valises d'argent liquide mais qu'il ne s'agissait pas de financer la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007.
L'enquête porte sur des chefs de corruption active et passive, trafic d'influence, faux et usage de faux, abus de biens sociaux et blanchiment, complicité de recel de ces infractions.
L'ancien président de la République a toujours démenti les faits allégués par le franco-libanais Ziad Takieddine.