JUSTICE - Jawad Bendaoud, 32 ans, comparaît à partir de ce mercredi 21 novembre et jusqu'au 21 décembre pour "recel de malfaiteurs terroristes". Il avait été relaxé le 14 février dernier pour ces mêmes faits mais le parquet avait fait appel. Deux autres prévenus sont jugés à ses côtés: Mohamed Soumah, 28 ans, poursuivi pour les mêmes faits et Youssef Aït-Boulahcen, 26 ans, poursuivi pour non dénonciation de crime terroriste.
Ce live est à présent terminé.
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Suivi par #Jawad Bendaoud qui filme les nombreux journalistes le prennent en photo et qui le filment. «Tu me filmes je te filme » lance le prévenu qui comparaît libre pic.twitter.com/0l2AM4ud3M — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 21 novembre 2018
Youssef ait boulahcen vient de quitter le palais seul, dissimulé sous son écharpe #Jawad — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 21 novembre 2018
Le président donnera des ordres d’extraction le jour où la cour entendra #Jawad Bendaoud l’audience est levée reprise demain à 13h30 — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 21 novembre 2018
Me Seban demande à ce que Mohamed Soumah soit « au moins présent au 1er jour de l’interrogatoire de #Jawad Bendaoud « compte tenu des divergences » — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 21 novembre 2018
« Voilà pour le rapport j’arrêterai là (..) reprise Demain à 13h30 » conclut le président. Il voit maintenant si Soumah sera ou non extrait demain. # #Jawad — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 21 novembre 2018
Le President poursuit le rappel des faits « si tu connais quelqu’un, il l’héberge pendant deux jours » Hasna Ait Boulahcen cherche une planque pour son cousin Abdelhamid Abaaoud #Jawad — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 21 novembre 2018
Le président procède maintenant au rappel des faits survenus à partir du 13 novembre 2015 #Jawad — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 21 novembre 2018
LE PRÉSIDENT RAPPELLE LES FAITS
Après avoir fait le tour des avocats des parties civiles, le président de la cour d’appel fait maintenant un rappel des faits survenus entre le 13 novembre et le 18 novembre 2015, jour de l’assaut. On revient sur la recherche de appartement, la planque d’Abdelhamid Abaaoud...
Me Giffard indique que demain aura lieu la journée Justice morte. Le président précise « quoiqu’il en soit il y aura audience demain à 13h30 » #Jawad — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 21 novembre 2018
Une avocate PC Me Giffard pointe du doigt le fait que les pc ne sont pas dans la salle d’audience mais dans une salle de retransmission en l’occurrence la salle des criées #Jawad elle regrette comme beaucoup cette configuration « due à des raisons budgétaires » — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 21 novembre 2018
Selon le calendrier évoqué par le président #Jawad Bendaoud pourrait être entendu les 28-29 et 30 novembre « ça peut glisser un peu. Je ne maîtrise pas la longueur des débats » comment-y-il — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 21 novembre 2018
Précision qui vient de m’être signalée #Jawad ne faisait pas un selfie plus tôt mais prenait en photo les journalistes qui le photographiaient et le filmaient devant la salle d’audience pic.twitter.com/tPWxEoGmpM — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 21 novembre 2018
« Bien, j’ai fait le tour des parties civiles » demande le président #Jawad — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 21 novembre 2018
« Si on plaide ce sera quelques secondes, quelques minutes, je vous promets. Je suis sûr que l’on peut défendre une position, même divergente, en quelques secondes » affirme cet avocat (rires dans la salle). #Jawad — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 21 novembre 2018
« Bien j’ai appelé tous les conseils ? » demande le président. Un autre avocat s’approche du micro… #Jawad — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 21 novembre 2018
APPEL DES AVOCATS
Le président de la cour procède maintenant à l'appel des nombreux avocats. Il y a dans ce dossier 780 parties civiles, une centaine d'avocats, trois prévenus... Le procès doit durer un mois, jusqu'au 21 décembre, avec des audiences les mercredi matin, jeudi après-midi et vendredi après-midi. Les prévenus, après être resté un long moment debout, ont pu maintenant s'asseoir.
De nombreux avocats ne plaideront pas (heureusement compte tenu du nombre). « Ils seront insérés au groupe pénal », rappelle le président #Jawad — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 21 novembre 2018
Certaines parties civiles se sont désistées de l’appel. Plusieurs ne veulent « plus entendre parler de cette affaire », comme l’a indiqué une avocate. #Jawad — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 21 novembre 2018
Le président fait maintenant l’appel des très nombreux avocats dans ce dossier. Au total, 780 parties civiles, trois prévenus et un procès qui doit durer jusqu'au 21 décembre #Jawad — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 21 novembre 2018
Dans la salle des Criées, où l’audience est retransmise pour les PC, on signale de nombreux problèmes de sons. Idem pour nous journalistes, dans la première chambre civile de l’ancien TGI où maintenant le son se met à bugger. #Jawad — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 21 novembre 2018
Bras croisés, lunettes sur le nez, cheveux courts, #Jawad Bendaoud en survêtement à paillettes, et Youssef Aït Boulhacen, jean noir, pull à col roulé gris, fixent le sol pendant que la cour s’adresse aux avocats. Les deux hommes ont laissé un espace de plusieurs cm entre eux. — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 21 novembre 2018
Mohamed Soumah n’a pas fait appel de sa condamnation à 5 ans de prison, le ministère public s'est désisté. Il demeure l’appel des PC #Jawad — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 21 novembre 2018
Plusieurs appels avaient été formulés après les peines prononcées en février. Le parquet a fait appel comme Youssef Aït Boulahcen qui explique : "parce que je suis innocent des faits qui me sont reprochés". #Jawad — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 21 novembre 2018
La cour vient d’appeler les 3 prévenus qui sont maintenant debout. Ils écoutent les faits qui leurs sont reprochés. Le président de la cour rappelle les deux condamnations (Soumah et Ait Boulahcen) et la relaxe de #Jawad le 14 février dernier — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 21 novembre 2018
"L'audience est ouverte" #Jawad — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 21 novembre 2018
AUDIENCE OUVERTE
L'audience est ouverte. La cour appelle les prévenus, fait un rappel des faits reprochés et des peines prononcées le 14 février dernier. Jawad Bendaoud est debout bras croisés, dans son survêtement noir à paillettes dorées. A ses côtés, Youssef Aït Boulahcen. Dans le box, Mohamed Soumah. Jawad Bendaoud a été relaxé le 14 février dernier, Mohamed Soumah et Youssef Aït Boulahcen avait été condamnés.
Depuis le box, Mohamed Soumah échangent avec ses avocats. Idem pour #Jawad , sur le banc des prévenus. Youssef Aït Boulahcen lui est assis, tête baissée. L'ensemble jogging noir à paillettes dorées de Jawad a fait son effet ce matin... On parle beaucoup de sa tenue ici... — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 21 novembre 2018
Mohamed Soumah vient d'arriver dans le box. L'audience devrait débuter dans quelques minutes. #Jawad — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 21 novembre 2018
Mohamed Soumah vient d'arriver dans le box. L'audience devrait débuter dans quelques minutes. #Jawad — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 21 novembre 2018
Mohamed Soumah vient d'arriver dans le box. L'audience devrait débuter dans quelques minutes. #Jawad — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 21 novembre 2018
LE 3e PREVENU N'EST PAS ARRIVE
Le procès en appel de Jawad Bendaoud devait débuter ce matin à 9 heures. A 10 heures, le 3e prévenu, détenu, n'était toujours pas arrivé. Youssef AIt Boulahcen et Mohamed Soumah comparaissent aux côtés du "logeur de daech". Ce dernier est poursuivi pour avoir hébergé dans un appartement de Saint-Denis deux terroristes, Abdelhamid Abaaoud, cerveau présumé des attaques du 13 novembre, et Chakib Akrouh, après les attentats. L'assaut avait été donné le 18 novembre au matin à Saint-Denis.
Les avocats commencent à rentrer dans le salle #Jawad pic.twitter.com/NIZFwSezGN — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 21 novembre 2018
L’audience devrait débuter à 9h. Devant la salle 10 minutes avant #Jawad pic.twitter.com/s3RndJH843 — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 21 novembre 2018
Devant la 16e chambre #Jawad pic.twitter.com/lSZf2Sgcnl — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 21 novembre 2018
#Jawad est arrivé au tribunal. Il est avec son avocat Xavier Nogueras devant la salle d’audience. Il vient de faire un selfie pic.twitter.com/7fqJsWeXYr — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 21 novembre 2018
#Jawad Bendaoud surnommé le « logeur de Daech » a toujours dit ignorer qui étaient les 2 hommes qui se trouvaient dans l’appartement : Abdelhamid Abaaoud, cerveau présumé des attaques de Paris et Chakib Akrouh — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 21 novembre 2018
Relaxé et libéré le 14 février dernier, #Jawad Bendaoud est rejugé à partir de ce mercredi et jusqu’au 21 décembre pour avoir hébergé 2 terroristes des attentats 13 novembre dans un appartement de Saint-Denis. https://t.co/t7vCwdAUnD — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 21 novembre 2018
BIENVENUE
Bonjour à toutes et à tous, bienvenue dans ce live pour suivre avec nous le procès en appel de Jawad Bendaoud, jugé pour avoir logé deux des terroristes du 13-Novembre.
Les victimes redoutent qu'il fasse son show comme ce fut le cas il y a quelques mois. Ce mercredi, le procès du "logeur de Daech" doit débuter devant la 16e chambre du tribunal correctionnel de Paris, où siège la chambre 8-2 de la cour d'appel. Trois salles sont mobilisées pour en tout, notamment pour accueillir les nombreux avocats, 781 parties civiles et dizaines de journalistes.
Relaxé le 14 février dernier, Jawad Bendaoud, 32 ans, était sorti quelques heures plus tard de prison. C'est donc libre que le trentenaire comparaît cette fois.
Jugé pour "recel de malfaiteurs terroristes" pour avoir fourni un logement rue de la République, à Saint-Denis, à deux terroristes du 13 novembre 2015, Abdelhamid Abaaoud et Chakib Akrouh, Jawad Bendaoud risque six ans de prison. Le prévenu a toujours juré ignorer que ces deux hommes avaient participé aux attaques. "On m'a demandé de rendre service, j'ai rendu service, je ne savais pas que c'étaient des terroristes", avait ainsi déclaré Jawad Bendaoud sur BFMTV le 18 novembre 2015, lors de l'assaut mené par les forces de l'ordre à Saint-Denis.
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Deux autres prévenus à ses côtés
Mohamed Soumah et Youssef Aït Boulahcen (qui a changé de nom depuis), sont également jugés pendant un mois. Le premier, détenu, pour "recel de malfaiteurs terroristes". Le deuxième, qui comparaîtra libre, comme Jawad Bendaoud, est jugé pour "non-dénonciation de crime terroriste". En février dernier, ils avaient été respectivement condamnés en février dernier à cinq ans d'emprisonnement et quatre ans d'emprisonnement, dont un an avec sursis.