JUSTICE – Au 18e jour du procès d’Abdelkader Merah et Fettah Malki, les parties civiles sont à la barre ce mercredi. Cet après-midi, deux témoignages sont très attendus, ceux du militaire Loïc Liber, militaire blessé le 15 mars 2012 par Mohamed Merah, et celui du juge antiterroriste Christophe Teissier.
Ce live est à présent terminé.
AUDIENCE SUSPENDUE. REPRISE DEMAIN A 9h30
Les plaidoiries des parties civiles auront lieu jeudi et vendredi puis se poursuivront lundi matin. #Merah — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
Demain, une autre lecture dit le président puis les plaidoiries des parties civiles #Merah — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
Il y en a un certain nombre... Au total, la cour devra répondre à 82 questions avant de rendre son verdict #Merah — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
Le président lit maintenant les questions qui seront posées à la cour qui rendra son verdict le 2 ou le 3 novembre (si retard). #Merah — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
Une demande avait été faite hier pour montrer des scellés à la cour, ces photos sont actuellement présentées #Merah — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
L'AUDIENCE EST REPRISE
Karim Mesbah ne viendra donc pas comme annoncé plus tôt. Le président fait état de certains éléments de sa déposition qu'il lit.
AUDIENCE SUSPENDUE
Karim Mesbah qui devait être entendu ne s'est pas présenté. L'audience est suspendue 10 minutes.
FIN DE L'AUDITION DU JUGE TEISSIER
"Le blouson a été acheté par Mohamed #Merah & ça reste l’élément de la complicité d’assassinats d'Abdelkader de l’école juive"Dupond-Moretti — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
Dupond-Moretti au juge que "sur le blouson à Ozar Hatorah, il y a la marque Napapijri.Ce n’est pas le blouson acheté par Abdelkader #Merah " — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
Dupond-Moretti revient sur le blouson & s'adresse au juge Teissier" "Le blouson n'a pas servi pour l'école juive.Vous ne l'avez même pas vu" — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
Teissier :" Il y a les éléments de l'Ipod, de l'Archos, ce qu'il y a dans le dossier " #Merah — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
Dupond-Moretti au juge Teissier "Qu'est-ce qu'Abdelkader #Merah a transmis comme préconisations à son frère Mohamed ?" — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
"Vous parlez d'un groupe? C'est qui dans ce groupe ? Corel ? Clain?" Dupond-Moretti "Tout est dans l'ordonnance" répète le juge #Merah — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
Dupond-Moretti au juge Teissier sur Mohamed Mounir Meskine :"Pourquoi vous ne le mettez pas en examen comme ABdelkader #Merah ?" — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
"Vous n'étiez pas surpris que je ne fasse pas de demande de remise en liberté rapidement ?" Dupond-Moretti au juge Teissier #Merah — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
Dupond-Moretti insiste sur l'absence de corrélation entre fichiers audios retrouvés dans l'Ipod et les actes commis par Mohamed #Merah — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
Dupond-Moretti à Teissier:"Abdelkader #Merah vous a donné 1 certain nombre de choses que vous n'auriez pas s'il ne vous les avez pas données — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
Dupond-Moretti à Teissier:"Abdelkader #Merah vous a donné 1 certain nombre de choses que vous n'auriez pas s'il ne vous les avez pas données — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
"Je vous ai envoyé un mémoire de 19 pages, pourquoi vous n'avez pas daigné y répondre ?" dit Dupond-Moretti au juge #Merah — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
Dupond-Moretti enchaîne et s'adresse au juge Teissier : "Vous êtes ici parce que je vous ai fait venir" #Merah — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
AG qui n'a pas de question mais 1 commentaire "Je ne vois pas ce que viens faire 1 juge d’instruction dans 1 cour d’assises" #Merah — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
Impossible de tweeter les questions de me Cechman et Cohen, relativement complexes... Autant que les réponses ou non réponse #Merah — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
QUESTIONS AU JUGE ANTITERRORISTE
Le juge Teissier a fini sa déposition spontanée. Le juge antiterroriste a témoigné près d'une heure sans avoir aucune note. Il se souvient du mondre détail, c'est impressionnant. On passe maintenant aux questions.
"Merci pour cette déposition très complète dit le président au juge Teissier.Vous n'aviez pas de notes"... On confirme, aucune note #Merah — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
On en arrive ensuite au placement en garde à vue de Fettah Malki. #Merah — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
Le juge antiterroriste revient sur les cours, avec les "comportements" "amie" "grand-mère"," copain" ... #Merah https://t.co/9hWnOz2SyV — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
Puis le juge Teissier parle des mots recherchés "police, camion, sécurité.." #Merah — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
Le juge parle des notes sur la téléphonie, la manière de se mouvoir, "mode d'emploi du jihad de A à Z" #Merah — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
"Nous nous sommes intéressés ensuite à l'Ipod, 1er examen a permis de découvrir des éléments effacés" #Merah — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
Teissier évoque les recherches sur l'heure d'achat de la cagoule par #Merah ce jour-là — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
Il parle de la Box de Zoulikha Aziri, mère des #Merah , d'où a été consultée l'annonce d'Imad Ibn-Ziaten le 4 mars 2012 — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
" 6 mars, vol du scooter, achat blouson et renseignement sur le traqueur..." continue Teissier #Merah — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
Le juge Teissier parle des rencontres avec les 2 frères les jours des assassinats, le 11 mars, puis le 15 mars #Merah — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
"Selon un témoin, Abdelkader Merah avait retourné la cervelle de son frère Mohamed" dit Teissier #Merah — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
"Son frère ainé passait du temps avec lui parce qu'il parlait souvent de religion, de son noble Prophète" dit Teissier #Merah — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
"rapport Abdelkader et Mohamed #Merah : des hauts et des bas, conflictuels" dit Teissier — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
"rapport Abdelkader et Mohamed #Merah : des hauts et des bas, conflictuels" dit Teissier — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
"Dans les éléments retrouvés après l'assaut chez Merah, il y avait une allégeance de Mohamed #Merah à Al-Qaïda" rappelle Teissier — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
"Inertie de tous les pays" où s'est rendu Mohamed #Merah (Egypte, Afghanistan, Pakistan) indique Teissier alors qu'il cherche des infos — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
"Dossier très différent": "Le modus operandi était inconnu sur le territoire national et l'auteur des faits était mort" dit Teissier #Merah — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
"Pour nous ce dossier a commencé le 25 novembre 2012 quand ABdelkader #Merah a été déféré et mis en examen" #Merah — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
Christophe Teissier, 54 ans, costume sobre, lunettes et cravate est arrivé à la barre #Merah — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
Christophe Teissier, 54 ans, costume sobre, lunettes et cravate est arrivé à la barre #Merah — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
Christophe Teissier, 54 ans, costume sobre, lunettes et cravate est arrivé à la barre #Merah — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
L'audience est reprise. L'huissier va chercher le juge antiterroriste Christophe Teissier #Merah — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
LE JUGE TEISSIER ENTENDU
Le juge antiterroriste Christophe Teissier sera appelé à la barre dans quelques minutes.
L'audience est suspendue 10 minutes, elle reprendra avec l'audition du juge Christophe Teissier #Merah — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
"Faites en sorte que l'amour prime, que la paix gagne sur la haine" dit la soeur d'Eva Sandler #Merah — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
"Moi, je suis venue vous parler d'amour, de tendresse C'est ça les mots de la famille Sandler" dit le témoin #Merah — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
"Ici, j'ai entendu les mots haine,antisémitisme" continue le témoin 1/2 #Merah — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
"Ici, j'ai entendu les mots haine,antisémitisme" continue le témoin 1/2 #Merah — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
Elle raconte que sa soeur Eva Sandler regardait sans cesse les photos de son mari et des enfants sur son tél., qu'elle les embrassait #Merah — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
"Quand Eva est venue est venue vivre à la maison après les attentats, elle passait des journées sur son lit" dit le témoin #Merah — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
Elle rappelle que Jonathan, Arié et Gabriel ont perdu la vie, ont été "arrachés à la vie en moins de 40 secondes " #Merah — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
Quand Gabriel est né, on a été en Israël pour sa circoncision, continue le témoin — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
"Quand Arié est né, je me souviens du regard de ma soeur, et celui de Jonathan, plein de joie" dit le témoin #Merah — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
On entend maintenant la soeur aînée d'Eva Sandler.tante d'Arié et Gabriel, abattus à l'école Ozar Hatorah et belle-soeur de Jonathan #Merah — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
FIN DE L'AUDITION DE VICTOR ALLOUL
"Il faut que ces hommes soient bien jugés et bien inculpés pour que ça donne l'exemple à ceux qui veulent faire des bêtises" Alloul #Merah — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
"S'il n'y a pas un jugement sévère, qui dit que ce sont des assassins (...) cela laisse la porte ouverte à tout". Victor Alloul #Merah — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
"Ces assassinats, on arrive pas à les digérer. Dès qu'on parle de ça, on se met à pleurer" dit Victor Alloul #Merah — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
On entend maintenant Victor Alloul,père d'Eva Sandler, mariée à Jonathan Sandler & mère d'Arié & Gabriel,tués à l'école Ozar Hatorah #Merah — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
FIN DE L'AUDITION DE LOIC LIBER
Suite à des problèmes technique..
"Je n'ai pas de doute quant à la culpabilité des deux accusés, je ne veux pas les nommer, leur donner de l'importance" dit Loïc Liber #Merah — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
"Mon seul souhait aujourd'hui est de pouvoir sortir 1 jour de l'hôpital et de récuperer un minimum d'autonomie" dit Loic Liber #Merah — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
Liber parle de ses douleurs quotidiennes, des fortes doses de médicaments qu'il doit prendre ts les jours pour diminuer ses douleurs #Merah — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
"Ca fait 5 ans que j'ai perdu mon indépendance, je ne peux même pas me déplacer à la Cour pour vous dire tout cela" dit Loïc Liber #Merah — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
"A mon réveil, il me semblait que c'était un cauchemar. J'ai vu Monsieur Sarkozy, j'ai compris que c'était réel" dit Liber #Merah — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
"Les faits se sont passés très rapidement" dit le militaire Liber. Il rappelle qu'il se trouvait près d'un guichet automatique #Merah — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
"Je ne respire plus seul (...) Cela m'est très compliqué de témoigner car j'ai très peu de souvenirs" Liber #Merah — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
"Je suis Mr Liber, j'ai 33 ans, militaire au sein du 17e régimen du génie parachutiste de Montauban" #Merah — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
L'audience est reprise. Loic Liber ne souhaite pas être vu indique le président. Il sera juste entendu #Merah — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
VISIOCONFERENCE AVEC LOIC LIBER, SEUL MILITAIRE SURVIVANT DES TUERIES
L'audience va reprendre dans quelques minutes avec le témoignage de Loic Liber.
Le 15 mars 2012, Loïc Liber était avec Mohamed Legouad et Abel Chennouf. Mohamed Merah les a abattus tous les deux, de plusieurs balles.
Grièvement blessé par le "tueur au scooter", Loïc Liber a survécu mais garde aujourd'hui de graves séquelles. Le militaire, tétraplégique, sera entendu en visioconférence depuis sa chambre d'hôpital. #Merah
TEMOIGNAGE DE SHARON AUTRE ELEVE DE L'ECOLE OZAR HATORAH
Le 19 mars 2012, Sharon voit Myriam "Je la vois avec son sac à dos, je savais qu'elle allait à la danse après".
"Puis il y a eu les coups de feu.On comprend pas ce qu'il se passe.Je voulais appeler mes parents.Je voulais leur dire adieu" .
Sharon a vu des personnes transporter le corps de Myriam,8 ans, vers la synagogue. "Il y avait plein de sang" dit-elle très émue.
"Ils ont essayé de faire du bouche à bouche, ça ne marchait pas. Ils ont mis le drap après, j'ai compris que c'était fini"
Jonathan parle des victimes, Myriam, 8 ans, "un ange", Arié et Gabriel qu'il a gardés "plusieurs fois" ... #Merah — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
Le 19 mars, il s'est occupé des plus petits."J'ai appelé ma sœur pour lui dire au revoir,c'est terrible de croire que l'on va partir" #Merah — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
Jonatan était en terminale le 19 mars 2012, jour de la tuerie. Il a vu des gens courir &"1 homme en noir".Il a su qu'un tireur était là — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
JONATHAN QUI ETAIT EN TERMINALE A L'ECOLE OZAR HATORAH
"Il n'y a pas de repentir, un gars de 23 ans ne peut pas faire ça tout seul, c’est pas possible je suis écoeurée" dit Radia Legouad #Merah — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
"Le plus dur c’était de ne pas avoir entendu les noms des victimes pendant 5 ans mais que le nom de l’assassin" Radia Legouad #Merah — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
"Ta mort quel choc. Comment oublier? Comment faire le deuil monsieur le président" continue Radia Legouad #Merah — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
A l'audience, Radia Legouad a appris que son frère Mohamed avait rampé, ce 15 mars 2012, elle ne l'avait jamais su avant dit-elle #Merah — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
"Mon petit frère d'amour, mon chéri" dit Radia Legouad qui a appris que son frère MOhamed avait tenté à de fuir pendant le procès #Merah — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
"Mon petit frère d'amour, mon chéri" dit Radia Legouad qui a appris que son frère MOhamed avait tenté à de fuir pendant le procès #Merah — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
"On avait une vie paisible qui a basculé violemment (..) Cette mort injuste restera une plaie ouverte" Radia Legouad #Merah — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
"Mohamed Legouad avait 23 ans comme son assassin" continue Radia Lagouad #Merah — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
"Je suis une des grandes soeurs du caporal Legouad tué froidement le 15 mars 2012 par Mohamed Merah" Radia Legouad #Merah — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
"Mon fils voulait s'engager dans l'armée pour venger son oncle. Quelles valeurs je vais lui donner?" dit ALhem Legouad #Merah — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
"Ils ont décimé des familles entières sous prétexte que c'est l'islam mais c'est pas vrai,c'est pas l'islam ça"continue Alhem Legouad #Merah — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
"J'entends parler d'islam, mais c'est pas ça l'islam.Pour eux,c'est 1 couverture.Le terrorisme, c'est ça leur religion" Alhem Legouad #Merah — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
ALHEM LEGOUAD, SOEUR DE MOHAMED LEGOUAD
Ahlem Legouad, soeur aînée de Mohamed Legouad, militaire tué le 15 mars 2012, est entendue. Elle aussi pleure
Pour la belle-mère d'Abel Chennouf, si Abdelkader #Merah "est remis en liberté, ce sera une bombe qui explosera avec le temps" — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
Le fils de Caroline Chennouf a développé une maladie in utero, liée au choc. Les deux femmes doivent maintenant gérer cela. #Merah — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
La mère de Caroline Chennouf évoque la morgue tournée vers Abdelkader #Merah : "Je vous montre cette souffrance,même si vous n'en voulez pas — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
Elle raconte que quand on a rendu l'alliance d'Abel à Caroline "Elle était pleine de sang. " #Merah — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
La mère de Caroline Chennouf a rappelé que sa fille était enceinte de presque 7 mois quand Abel Chennouf a été assassiné. #Merah — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
"Moi,je suis musulmane. Je suis française. Je prie. Je respecte les lois de la Republique. Je suis fière d'être danss ce pays" Latifa #Merah — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
Abdelkader #Merah "dit qu'il espère que son petit frère soit au paradis. Quand on tue quelqu'un, on ne va pas au paradis" Latifa Ibn-Ziaten — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
"J'ai dit Imad il est en France, il est pas en mission. C'est pas possible, ils ont fait une erreur" raconte Latifa Ibn-Ziaten #Merah — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
"Le 11 mars, j'arrivais pas à manger, à dormir. Elle voit son téléphone, le message, "Maman il faut que tu rentres" Latifa #Merah — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
"Imad il était Français, militaire. Il pratiquait sa religion, faisait la prière, le ramadan" continue Latifa Ibn-Ziaten #Merah — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
"Imad il avait toujours des bonnes notes,il était joyeux,il avait le coeur sur la main.Il a voulu faire l'armée" Latifa Ibn-Ziaten #Merah — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
Latifa Ibn-Ziaten prend la parole, elle dit qu'elle "ne veut pas pleurer" mais a du mal à retenir ses larmes. #Merah — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
LATIFA IBN-ZIATEN A LA BARRE
La mère d'Imad Ibn-Ziaten est ensuite entendue.
"Ce sont des idées qui ont tué et qui ont anéanti des familles et des hommes" ajoute Ikram Ibn-Ziaten #Merah — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
"C'est un Coran falsifié qu'il a transmis. Des âmes de haines distillées. Comme un poison" continue Ikram #Merah — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
" Il était fier de la mort de son frère" continue Ikram qui refuse de prononcer le nom d'ABdelkader #Merah — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
"Il y a 1 phrase que la personne dans le box a dite qui m'a terrifiée: Mon frère est mort en combattant,c'est que ce nous enseigne le Coran" — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
Ikram Ibn-Ziaten a appelé son fils Imad, en hommage à son frère, militaire assassiné par Mohamed #Merah le 11 mars 2012 — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
"Le 11 mars, ma vie s'est arrêtée. Fin 2012, j'ai appris que j'étais enceinte. Pour moi c'était un signe" dit Ikram Ibn-Ziaten #Merah — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
"Cette image (à la morgue), c'était le choc de ma vie, je l'aurais toute ma vie dans la tête" dit Ikram, la soeur d'Imad Ibn-Ziaten #Merah — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
Ikram ne peut y croire. "Imad ne pouvait pas être mort. Il était en France. Il n'était pas en OPEX" dit-elle #Merah — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
"Dimanche 11 mars 2012, ma vie a basculé avec l’appel de mon frère Naoufal, qui m’annonce qu’Imad a été tué" dit Ikram #Merah — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
Ikram Ibn-Ziaten dit que toute sa vie on lui a appris à "pardonner". "Aujourd'hui je m'en veux, je n'arrive pas à le faire" dit-elle #Merah — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
Ikram Ibn-Ziaten dit que toute sa vie on lui a appris à "pardonner". "Aujourd'hui je m'en veux, je n'arrive pas à le faire" dit-elle #Merah — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
Ikram Ibn-Ziaten dit que toute sa vie on lui a appris à "pardonner". "Aujourd'hui je m'en veux, je n'arrive pas à le faire" dit-elle #Merah — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
Ikram Ibn-Ziaten dit que toute sa vie on lui a appris à "pardonner". "Aujourd'hui je m'en veux, je n'arrive pas à le faire" dit-elle #Merah — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
LA SOEUR D'IMAD, IKRAM, ENTENDUE
L'audience reprend, on va entendre Ikram Ibn Ziaten, la soeur d'Imad, le militaire tué le 11 mars 2012 par Mohamed Merah.
LES DEUX FRERES D'IMAD IBN-ZIATEN TEMOIGNENT
Hatim et Naoufal Ibn Ziaten se sont relayés ensuite à la barre pour parler de leur frère Imad, abattu le 11 mars 2012 par Mohamed Merah. Les deux ont rappelé que ce jour-là, Imad avait refusé de s'agenouiller devant son bourreau, Mohamed Merah, qui a filmé toute la scène avec une GoPro et qui s'est servi par la suite des images.
"Ils ont pris en otage notre religion pour l'imposer à leur manière. Tuer des enfants, ça me fait penser au nazisme. L'Islam c'est la paix, pas la haine et la terreur. "Quand Abdelkader Merah dit qu'il souhaite que son frère (Mohamed) soit au paradis"; ça me révolte" a dit Hatim Ibn-Ziaten. Pour lui, "L'affaire Merah c'est l'acte 1. L'acte 2 c'est Charlie Hebdo pour finir au Bataclan. Ils ont touché à notre souveraineté".
Naoufal Ibn-Ziaten lui a succédé à la barre. Il a évoqué des souvenirs avec Imad; des chansons d'Aznavour, Michel Berger, La Marseillaise qu'ils ont chanté ensemble.
Puis il est revenu sur le 11 mars 2012, le jour où le "cauchemar a commencé". Le jour où un militaire est venu lui annoncer la mort de son frère, le jour où il a du prendre son téléphone et annoncé la triste nouvelle aux autres membres de sa famille.
"Je n'arrive pas à sortir de ce deuil. Le 11 mars, mon âme a rejoint celle de mon frère" dit Naoufal Ibn-Ziaten aujourd'hui.
Caroline Chennouf ne témoignera pas, elle est trop émue #Merah — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
"Cette affaire a fait des dégâts. L'affaire #Merah c'est la mère de tous les attentats islamistes en France" dit ALbert Chennouf — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
"Il y a eu beaucoup de laisser aller dans cette affaire" continue Albert Chennouf #Merah — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
"J'en veux à la justice et aux politiques" dit Albert Chennouf à la barre #Merah — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
Albert Chennouf a appris par la suite la mort de son fils Abel Chennouf. La femme d'Abel a accouché 4 semaines après sa mort. #Merah — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
Albert Chennouf, né en 1952, 4 enfants, à la retraite. C'est le père d'Abel Chennouf, tué le 15 mars 2012 par Mohamed #Merah — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
Albert Chennouf, est arrivée à la barre. Caroline Chennouf, compagne d'Abel Chennouf devait parler avant mais est trop émue. #Merah — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
Le témoin a fini de témoigner. Il vient de s'asseoir dans la salle pour écouter les autres témoignages #merah — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
Le témoin a fini de témoigner. Il vient de s'asseoir dans la salle pour écouter les autres témoignages #merah — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
"Hier matin, j'étais encore en Israël, je ne savais pas si j'allais venir ou pas" dit le témoin très ému #Merah — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
Nicolas Rançon a voulu témoigner pour les victimes et leurs proches #Merah — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
Nicolas Rançon a changé souvent de travail. Il a été suivi pendant 8 mois, en Israël #Merah — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
La fille de Nicolas R. comme son fils a été traumatisée par la tuerie. Elle ne mangeait plus,ne sortait plus,ne prenait plus les transpots — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
Ce proche de Nicolas R. a été tué dans l'attentat perpétré le 9 août 1982 rue des Rosiers, dans le 4e arrondissement de Paris #Merah — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
Nicolas R. dit qu'il avait déjà connu l'antisémitisme, en 1982 un membre de sa famille avait été tué. "Il fallait qu'on parte" dit-il #Merah — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
QUand son fils est rentré à la maison, il ne sortait pas de la chambre " Il a passé son bac, puis est allé en Israël." dit Nicolas R. #Merah — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
Son fils âgé de 17 ans, présent lors de la tuerie Ozar Hatorah, a été hospitalisé en psychiatrie"C'était sordide" #Merah — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
Après ce drame, Nicolas R. dit qu'il était "vide" "J'avais constamment ces images, ce goût dans la bouche." #Merah — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
"J’ai pas pensé à lui fermer les yeux. Ses yeux ouverts, ça donnait l'impression qu'elle était (Myriam) encore vivante"dit Nicolas R. #Merah — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
Nicolas Rançon dit qu'il faisait de l'asthme et qu'à un moment il n'arrivait plus à faire du bouche à bouche, "qqn a pris le relais" #Merah — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
Le témoin dit que Myriam Monsonego,8 ans,ne bougeait plus."Je lui ai fait du bouche à bouche, mon fils 1 massage cardiaque" #Merah — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
"Gabriel bougeait encore, il vomissait et avait du sang dans la bouche", Nicolas R. pleure #Merah — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
Il a vu des "enfants déposer des corps dans la synagogue", "Myriam Monsonego et Gabriel Sandler" dit Nicolas Rançon très ému #Merah — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
Le 19 mars 2012, Nicolas R. venait prier à l'école. A entendu des coups de feu, mouvement de panique,Il est resté dans la synagogue #Merah — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
Le 19 mars 2012, Nicolas R. venait prier à l'école. A entendu des coups de feu, mouvement de panique,Il est resté dans la synagogue #Merah — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
Nicolas Rançon a "quitté la France après l'attentat", il ne pensait "pas revenir un jour devant une cour d'assises" #Merah — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
On entend maintenant Nicolas Rançon. Il était à l'école Ozar Hatorah le jour de l'attentat, il connaissait Jonathan Sandler #Merah — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
Fin du témoignage de Samuel Sandler #merah — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
"Comment peut-on assassiner un enfant qui encore sa tétine à la bouche? " dit Samuel Sandler #Merah — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
Samuel Sandler rappelle que Gabriel, qui avait 3 ans quand il a été assassiné, avait sa tétine à la bouche. #Merah — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
Samuel Sandler qualifie Abdelkader #Merah d'"Eichmann de quartier" — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
Sandler : ""De nombreux témoignages ont dit que le maître à penser de l'assassin pouvait être son frère, c'est le maître à tuer" #Merah — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
"Si je le prononçais (le nom de Mohamed #Merah ), je lui donnerais une étincelle d'humanité ce que j'ai toujours refusé" dit Samuel Sandler — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
"C'est une souffrance pour les parties civiles d'entendre le nom de l'assassin" poursuit Samuel Sandler #Merah — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
"L'assassin de mes enfants était fier de ses actes, il a filmé, il a fait un montage, un véritable enfer" dit Samuel Sandler #Merah — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
Monsieur Samuel Sandler, père de Jonathan Sandler, 30 ans, grand-père d'Arié et Gabriel,5 et 3 ans, est le premier à témoigner #Merah — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
Monsieur Samuel Sandler, père de Jonathan Sandler, 30 ans, grand-père d'Arié et Gabriel,5 et 3 ans, est le premier à témoigner #Merah — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 25 octobre 2017
L'AUDIENCE EST REPRISE
LES FAMILLES PRENNENT LA PAROLE
L'audience devrait reprendre dans quelques minutes au procès Merah. Sont attendues à la barre ce mercredi matin, 18e jour du procès, les proches des victimes. Ils s'exprimeront à moins de trois mètres des accusés.
Cet après-midi est prévu une visioconférence avec Loïc Liber, militaire blessé le 15 mars 2012 par Mohamed Merah. La victime a gardé de graves séquelles et est aujourd'hui tétraplégique. Son père devrait s'exprimer dans la foulée, dans la salle Voltaire.
Le juge d'instruction Christophe Teissier sera également entendu ce mercredi. Il était initialement prévu vendredi.
Enfin, d'autres parties civiles devraient prendre la parole en fin de journée dans le cadre du procès d'Abdelkader Merah et Fettah Malki qui a débuté le 2 octobre et doit s'acheber le 3 novembre prochain.
L’émotion sera forte ce mercredi au procès d’Abdelkader Merah et Fettah Malki. Ce matin en effet, plusieurs personnes défileront à la barre, à moins de trois mètres des deux accusés, poursuivis pour complicité dans les assassinats de son frère Mohamed Merah pour le premier et association de malfaiteurs terroristes pour les deux.
Ces personnes qui prendront tour à tour la parole ne sont ni des experts, ni des policiers, ni des proches des accusés mais les familles des victimes. Le président de la cour d’assises a annoncé que l’audience reprendrait, comme chaque jour, à 9h30. Seront entendus d’abord, si l’ordre annoncé par le président est respecté, les proches d’Abel Chennouf, militaire assassiné le 15 mars 2012, puis les proches d’Imad Ibn-Ziaten, militaire tué le 11 mars 2012.
"Envoyer un message de paix à l’accusé"
Naoufal Ibn-Ziaten, parlera de son frère, Imad, et "des derniers souvenirs qu’il a partagé avec lui". Selon Naoufal Ibn-Ziaten, ce frère, tombé sous les balles d’un terroriste le 11 mars 2012 après avoir passé une annonce sur Le bon coin, lui "donne une force qui le pousse à aller tous les jours au tribunal".
Le jeune homme qui a plusieurs reprises depuis le début du procès n’a pu retenir ses larmes tant sa peine est grande veut "montrer à Abdelkader Merah qu’il a fait beaucoup de mal". Naoufal Ibn-Ziaten compte ce mercredi "envoyer un message de paix" à cet accusé. "Je veux qu’il puisse réagir d’une façon humaine, car aujourd’hui, c’est un criminel dans le box, ce n’est pas un humain. J’ai besoin de lui montrer ce message de paix que nous, en tant que musulman, nous ne sommes pas dans la même optique et la même religion d’ailleurs que la famille Merah".
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Militaire blessé et juge d’instruction
Après que ses premières familles se sont exprimées, la cour devrait entendre à 14 heures le témoignage de Loïc Liber, que le " tueur au scooter" a tenté d’assassiner le 15 mars. Le militaire est survivant mais a gardé de graves séquelles. Aujourd’hui tétraplégique, il sera entendu en visioconférence.
Lui succèderont normalement son père, puis le juge d’instruction Christophe Teissier, et d’autres parties civiles, selon le planning annoncé mardi en fin d’audience par le président Franck Zentiera.