RUE ERLANGER - L'ex-compagnon de la femme, connue pour ces antécédents psychiatriques et suspectée d'avoir volontairement mis le feu à un immeuble à Paris, estime que "cela aurait pu être évité".
Elle "n'est pas responsable". L'ex-compagnon de la femme souffrant de problèmes psychiatriques et soupçonnée d'avoir volontairement déclenché l'incendie d'un immeuble parisien le 4 février a témoigné dans l'émission "66 Minutes" de M6. L'homme, qui vit désormais dans le sud de la France, affirme avoir lui-même subi des violences de la part de son ex-compagne. La suspecte, qui avait fait de nombreux séjours en hôpital psychiatrique, a par ailleurs été mise en examen et placée en détention provisoire.
Lire aussi
Incendie meurtrier à Paris : mise en examen de la pyromane présumée
Lire aussi
Incendie de la rue Erlanger : ce que l'on sait des neuf victimes identifiées
"Cela faisait des années que l'on se battait pour qu'elle soit soignée", a-t-il notamment expliqué. "J'en veux aux institutions psychiatriques, j'en veux à la justice (...) il n'y a pas de traitement de fond (...) si il y avait des moyens pour prendre en charge ce genre de personnes, cela aurait pu être évité", a-t-il notamment estimé. L'homme pense que la maladie de son ex-compagne n'a pas été prise en charge correctement.
La question du discernement au cœur du jugement
Au terme de sa garde à vue, cette dernière avait été présentée à un juge d'instruction puis mise en examen dans le cadre d'une information judiciaire ouverte pour "destruction par incendie de nature à créer un danger pour les personnes" et "destruction par incendie ayant entraîné la mort".
Désormais, des experts devront estimer si son discernement était altéré ou aboli au moment des faits. Elle pourrait alors être déclarée irresponsable pénalement.