INFO LCI – "Je baise la France jusqu’à l’agonie" : aucune poursuite judiciaire contre Nick Conrad

par William MOLINIE
Publié le 18 novembre 2019 à 12h01, mis à jour le 18 novembre 2019 à 12h07
INFO LCI – "Je baise la France jusqu’à l’agonie" : aucune poursuite judiciaire contre Nick Conrad

JUSTICE – Le rappeur avait une nouvelle fois fait polémique au printemps dernier avec son titre "Doux Pays". Après un signalement de Christophe Castaner, une enquête avait été ouverte, classée sans suite il y a quelques semaines.

Pour Christophe Castaner, il s’agissait d’un "appel à la haine de notre pays et à la violence". Il n’en est rien. Malgré le signalement, à l’époque, du ministre de l’Intérieur au parquet de Paris et une mobilisation des services de la plateforme policière Pharos, l’enquête ouverte et confiée à la brigade de répression de la délinquance contre la personnes (BRDP) n’a rien donné. 

Selon nos informations, cette procédure a été classée sans suite le mois dernier, aucune poursuite pénale n’ayant été engagée contre Nick Conrad. Le parquet a justifié que les faits n’étaient pas "clairement établis" et que les preuves étaient "insuffisantes pour que l’infraction soit constituée". 

Condamné à 5.000 euros d’amende avec sursis pour "Pendez les Blancs"

"Doux pays" du rappeur Nick Conrad : Christophe Castaner dénonce un "clip odieux" et saisit la justiceSource : Sujet TF1 Info

Dans ce clip intitulé "Doux pays" et visible, notamment, sur YouTube, ce rappeur à l'audience confidentielle avait multiplié les propos provocateurs – "J'ai baisé la France jusqu'à l'agonie", "Cet Hexagone, j'encule sa grand-mère" - et s'en prend à ceux qui avaient fustigé son précédent clip "Pendez les Blancs", qui avait créé la polémique à l'automne et qui lui avait valu d'être condamné le 19 mars à 5.000 euros d’amende avec sursis pour provocation au crime.

Dans un court message à la fin de la vidéo, il avait tenté d'expliquer sa démarche. "Le mot France est ici à considérer comme mentalité française, médias etc. qui se sont arrogés le droit de qualifier Nick Conrad en des termes inexacts plus que d'ouvrir le débat épineux", faisait-il valoir. Contactée par LCI, l’avocate de Nick Conrad, Me Chloé Arnoux, n’a pas "souhaité commenter une décision de justice".


William MOLINIE

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