PROCÈS - Georges Tron, ancien secrétaire d'État et actuel maire de Draveil (Essonne), et son ex-adjointe à la culture, Brigitte Gruel, devront répondre de viols et d’agressions sexuelles en réunion sur deux anciennes employées, Eva Loubrieu et Virginie Ettel. Ils sont jugés depuis mardi et pour deux semaines devant la cour d'assises de Seine-Saint-Denis. Revivez la première journée d'audience avec notre journaliste sur place.
Ce live est à présent terminé.
@LCI L'ancien DRH confirme mais ne veut pas dévoiler le nom de l'une des femmes qui avait fait des déclarations en ce sens. "Elle est toujours en poste à la mairie de Draveil". #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Wed Dec 13 11:49:11 +0000 2017
@LCI L'avocat général revient sur les déclarations du DRH qui avait dit à la police que les femmes de son service "plaisantaient" sur la passion du maire pour les pieds et que si elles devaient aller dans son bureau, elles iraient "en bottes". #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Wed Dec 13 11:47:30 +0000 2017
@LCI "Avez-vous entendu parler d'un comportement indigne qui aurait justifié son licenciement ?" - "Non". Georges #Tron avait avancé le contraire. — Maud Vallereau (@maudvallereau) Wed Dec 13 11:44:44 +0000 2017
@LCI L'avocat de Virginie Ettel interroge l'ancien DRH sur l'embauche des deux femmes alors qu'aucun poste n'était vacant. Le témoin ne se souvient pas. L'avocat insiste. "On peut dire que l'embauche de Virginie Ettel s’est fait au chausse-pied, aux forceps". #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Wed Dec 13 11:37:53 +0000 2017
@LCI Le DRH assure que son contrat n'a pas été renouvelé à la mairie parce qu'il avait "critiqué" l'édile. "Donc M. #Tron peut licencier quand on le critique ?". — Maud Vallereau (@maudvallereau) Wed Dec 13 11:30:40 +0000 2017
@LCI Ce témoignage est si parlant : d'un côté, un homme, DRH. De l'autre, une femme, employée, qui - indépendamment de savoir si c'est vrai ou pas, la justice le dira - se tourne vers lui, parle et se heurte à un mur de silence.Pas d'enquête interne, pas de syndicats alertés... #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Wed Dec 13 11:26:45 +0000 2017
@LCI "Vous dîtes qu’elle ressemble à un zombi (...) pourquoi vous ne lui recommandez pas d'aller voir les délégués du personnel ou le CHSCT (...) Vous êtes le DRH vers lequel le salarié peut se tourner. Vous aviez des outils !", assène l'avocate #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Wed Dec 13 11:20:03 +0000 2017
@LCI Me Touboul, avocate d'Eva Loubrieu, interroge l'ancien DRH : "Vous n'embauchiez pas, vous ne licenciez pas et vous dîtes que vous ne saviez pas quoi faire face à la situation d'Eva... On a l’impression que vous étiez un passe-plat, qui ne recrute pas, ne sanctionne pas..." #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Wed Dec 13 11:17:54 +0000 2017
@LCI "Je suis là aujourd’hui pour Eva (Loubrieu)", explique l'ancien DRH accroché à la barre de la cour d'assises. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Wed Dec 13 11:07:46 +0000 2017
@LCI Sur Brigitte Gruel, l'ancien DRH dit qu'on la surnommait "la Pompadour" parce qu'elle "était toujours avec le maire". Mais il n'a pas d'informations sur le fait que c'était sa maîtresse, il fait juste état de la rumeur. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Wed Dec 13 11:05:35 +0000 2017
@LCI Le président revient également sur ses propos sur Georges #Tron "capable de pressions" et "de chantage". Il confirme aujourd'hui : "C’est un homme de pouvoir, c’est aussi un homme très autoritaire. Trop d’autorité, cela peut mettre les gens sous pression" #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Wed Dec 13 11:03:36 +0000 2017
@LCI Le président lui rappelle d'autres déclarations qu'il a faites à la police. Le recrutement de belles femmes ayant des ennuis d'argent. L'ancien DRH marmonne un "oui", ajoutant que les personnes qui viennent à la permanence du maire ont souvent des soucis d'argent. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Wed Dec 13 10:59:51 +0000 2017
@LCI "Ben... vous voyez ce que c'est la plastique..." balbutie l'ancien DRH. "Le physique était donc un critère d'embauche ?" relance le président. "Oui... A compétences égales je dirais..." #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Wed Dec 13 10:57:06 +0000 2017
@LCI A la police, l'ancien DRH explique que Georges #Tron lui "a souvent imposé ce qu'(il) qualifie de recrutements plastiques. "Ah oui", répond dans un rire gêné le témoin. — Maud Vallereau (@maudvallereau) Wed Dec 13 10:54:58 +0000 2017
@LCI "Je suis un homme, je suis DRH. Je représente la direction. Il n’est pas facile pour une femme qui a été humiliée de venir me voir. Il y a un mur entre les deux", poursuit l'ancien DRH. De la difficulté de libérer la parole et d'être écouté... #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Wed Dec 13 10:52:45 +0000 2017
@LCI Le président le questionne sur ce silence. Il répond tant bien que mal. "Qu'est ce que je pouvais faire ? (...) J'étais démuni, je n'avais pas les outils (...)" #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Wed Dec 13 10:49:03 +0000 2017
@LCI Des confidences d'Eva Loubrieu, l'ancien DRH dit : "C’était vraiment quelqu’un qui avait subi de l'humiliation, qui était en détresse. je n’avais jamais vu ça avant. Je me demandais si elle n’allait pas se suicider". Qu'a-t-il fait après ? Rien. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Wed Dec 13 10:46:04 +0000 2017
@LCI Il affirme qu'il n'a jamais assisté à de gestes déplacés de la part de l'accusé mais ajoute aussi : "Tout le monde riait autour de ce sujet (la réflexologie de Georges #Tron), c'était un sujet de plaisanteries". — Maud Vallereau (@maudvallereau) Wed Dec 13 10:42:41 +0000 2017
@LCI L'ancien DRH confirme que c'est Georges #Tron qui a recruté Eva Loubrieu "j'ai trouvé quelqu'un de bien pour la mairie", lui a-t-il dit. — Maud Vallereau (@maudvallereau) Wed Dec 13 10:40:24 +0000 2017
@LCI "Elle avait l'air d’un zombi, c'est quelqu'un qui n’existait plus... Cela m’a incité à venir témoigner" #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Wed Dec 13 10:37:24 +0000 2017
@LCI Elle lui confie alors qu'elle a été victime d'attouchements de la part de Georges #Tron et Brigitte Gruel. "C’était une confession, j’étais désarmé, je me suis senti démuni face à cette situation, je ne savais pas quoi faire". #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Wed Dec 13 10:35:27 +0000 2017
@LCI "Elle avait utilisé une avance de caisse pour des affaires perso mais nous a certifié qu'elle avait restitué les sommes. Pour moi l'affaire était terminée". Mais deux jours après, il la recroise hors cadre pro. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Wed Dec 13 10:33:57 +0000 2017
@LCI "Et un jour, il y a eu une frénésie où il fallait absolument licencier Eva Loubrieu pour une histoire d'avance de caisse", raconte le DRH. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Wed Dec 13 10:31:43 +0000 2017
@LCI Il explique qu'Eva Loubrieu a été embauchée en CDD d'abord pour "moderniser la bibliothèque" avant d'être promue. "Pour moi, ça fonctionnait bien. Il n’y avait pas de souci majeur". #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Wed Dec 13 10:30:30 +0000 2017
@LCI L'audience reprend avec l'audition de l'ancien DRH de la mairie de Draveil. Il était en poste entre 2004 et 2010. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Wed Dec 13 10:28:15 +0000 2017
Pour suivre le direct du procès de Georges #Tron et Brigitte Gruel sur @LCI c'est par ici => https://t.co/icG9mFZJYP — Maud Vallereau (@maudvallereau) Wed Dec 13 10:15:10 +0000 2017
L'enquêtrice sera questionnée plus tard par les avocats en raison de l'absence de l'un d'entre eux. Eric Dupond-Moretti je crois. Les avocats des parties civiles s'insurgent. Petite suspension d'audience le temps d'un café. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Wed Dec 13 10:06:51 +0000 2017
Après la mise en examen de son ancien amant, elle évoquera avec une amie au téléphone des scènes de triolisme à la mairie de Draveil. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Wed Dec 13 10:00:29 +0000 2017
Enfin, l'enquêtrice évoque les écoutes téléphoniques de Sylvie D., maîtresse de #Tron. Elle avait d'abord nié la relation mais les écoutes ont montré le contraire. L'accusé a reconnu cette infidélité. — Maud Vallereau (@maudvallereau) Wed Dec 13 09:59:26 +0000 2017
Les enquêteurs vérifient également un mail d'Eva Loubrieu sur Georges #Tron qui a été envoyé à partir de l’ordinateur de Jacques Olivier. — Maud Vallereau (@maudvallereau) Wed Dec 13 09:55:00 +0000 2017
Plus loin dans l'enregistrement, Eva Loubrieu dit aussi qu'elle "n'a rien à voir avec le FN". "En toute objectivité", résume l'enquêtrice "on sent qu'il cherche à (l') influencer dans ses réponses". #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Wed Dec 13 09:52:57 +0000 2017
Les bandes finiront à la police. L'auteur de l'enregistrement clandestin finira par reconnaître avoir agi pour se venger d'Eva Loubrieu, qui était sa voisine et l'avait fait passer pour un dealer, et avoir influencé ses réponses. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Wed Dec 13 09:50:00 +0000 2017
L’enquêtrice évoque désormais un enregistrement clandestin d'Eva Loubrieu où elle dit avoir "toute la machine FN" derrière elle et espère toucher de l’argent. L’auteur de l'enregistrement a essayé de le vendre à Georges #Tron. — Maud Vallereau (@maudvallereau) Wed Dec 13 09:48:01 +0000 2017
Les enquêteurs ont pu vérifier que la plaignante décrivait la maison et le salon de Brigitte Gruel comme elle était. Ils ont également vérifié les liens qui l'unissaient avec le FN afin de vérifier la thèse du complot politique agité par #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Wed Dec 13 09:41:49 +0000 2017
La défense s'agace car l'enquêtrice lit des notes et déformerait les propos des plaignantes. Elle tente donc maintenant de "résumer" ses investigations. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Wed Dec 13 09:33:44 +0000 2017
Concernant l'agression du 4 janvier 2010 qui se serait déroulée chez Brigitte Gruel, les enquêteurs confirment, avec les témoignages en mairie, que Virginie Ettel a bien été envoyée au domicile de l'adjointe pour faire signer un document "ce qui était assez inhabituel". #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Wed Dec 13 09:31:07 +0000 2017
L'enquêtrice vérifie ensuite les déclarations des plaignantes : Virginie Ettel avait déclaré avoir été violée par #Tron et Gruel le 12 novembre 2009 à l'issue d'un déjeuner des pêcheurs au château de Villiers. — Maud Vallereau (@maudvallereau) Wed Dec 13 09:21:52 +0000 2017
L'enquête se poursuit. Elle entend de nouveaux témoins. Un ancien commissaire reconnaît avoir constitué un dossier à la demande de Georges #Tron. Le but ? "Collecter des informations" sur les plaignantes. — Maud Vallereau (@maudvallereau) Wed Dec 13 09:18:19 +0000 2017
"Elle disait avoir agi sur ordres de M. Tron", poursuit l'enquêtrice. L'élu et sa collaboratrice sont, à l'issue de leur garde à vue, mis en examen. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Wed Dec 13 09:13:34 +0000 2017
Durant leur garde à vue, Georges #Tron et Brigitte Gruel contestent les faits. Lucile Mignon nie puis finit par reconnaître qu'elle est allée voir Virginie Ettel à la sortie de l'école pour faire pression sur elle et dire qu'ils détenaient un dossier sur elle. — Maud Vallereau (@maudvallereau) Wed Dec 13 09:11:30 +0000 2017
Les services de l'enquêtrice décident de placer Georges #Tron et Brigitte Gruel sont placés en garde à vue (ainsi que Lucile Mignon pour des faits de chantage). Lors des perquisitions, une sacoche avec des dossier sur les deux plaignantes est trouvée. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Wed Dec 13 09:08:45 +0000 2017
Elle a ainsi entendu les frères Olivier dont l'un est le beau-frère de Marine Le Pen, une figure locale et un opposant notoire à Georges #Tron. — Maud Vallereau (@maudvallereau) Wed Dec 13 09:03:21 +0000 2017
L'enquêtrice a ensuite entendu les personnes désignées par Georges #Tron et Brigitte Gruel qui avaient fomenté, selon eux, le complot politique qui a conduit ces femmes à les accuser. — Maud Vallereau (@maudvallereau) Wed Dec 13 09:01:13 +0000 2017
L'enquêtrice relate les témoignages de femmes (plus d'une dizaine) recueillies qui évoquent les massages de #Tron, son obsession pour les pieds, ses gestes à connotation sexuelle. — Maud Vallereau (@maudvallereau) Wed Dec 13 08:58:14 +0000 2017
François-Joseph Roux qui avait son bureau en face de celui de Georges #Tron raconte au cours de son audition avec l'enquêtrice avoir acheté des bas pour Eva Loubrieu et avoir dû garder son enfant lorsqu'elle était convoquée dans le bureau de l'édile. — Maud Vallereau (@maudvallereau) Wed Dec 13 08:54:51 +0000 2017
L'enquêtrice a ensuite interrogé les témoins pour vérifier les déclarations des plaignantes. Le père d'Eva Loubrieu, psychiatre, raconte que sa fille était "sous emprise". Un autre qu'elle a essayé plusieurs fois de se défenestrer après les faits. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Wed Dec 13 08:52:48 +0000 2017
Elle évoque d'abord une relation "consentie", dans le but notamment d'avoir un travail. Elle est embauchée. Elle évoque ensuite des relations imposées, une sorte de "rituel". Elle décrit à l'enquêtrice la descente aux enfers, l'alcoolisation pour "anesthésier son esprit"... #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Wed Dec 13 08:49:59 +0000 2017
Il caressait ses seins avec "le plat de ses mains", descendait jusqu'à sa culotte, caressait les lèvres et introduisait un doigt ou deux dans son vagin. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Wed Dec 13 08:43:26 +0000 2017
L'enquêtrice détaille ensuite les déclarations de l'autre plaignante, Eva Loubrieu : il prenait ses jambes, disait vouloir libérer les flux d’énergie. "Il lui arrivait souvent de mettre dans sa bouche le gros orteil et soufflait sur mes pieds pour me les réchauffer". #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Wed Dec 13 08:40:23 +0000 2017
Après, Virginie Ettel sombre, fait une tentative de suicide en avril 2010. Elle porte plainte en 2011. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Wed Dec 13 08:37:22 +0000 2017
"Je me suis sentie salie (...) Je suis rentrée et me suis lavée avec une brosse à ongles (...) J’étais hantée par les relations que m’avait imposées ce couple", a indiqué Virginie Ettel à l'enquêtrice. Elle évoque deux faits survenus le 12 nov 2009 et le 4 janvier 2010 #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Wed Dec 13 08:35:30 +0000 2017
Elle a recueilli les déclarations des plaignantes : un repas où il aurait demandé à Virginie Ettel d'enfiler des bas, une proposition d'embauche, un pied qu'il aurait saisi, des pénétrations digitales, une femme "tétanisée", une maîtresse complice... #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Wed Dec 13 08:29:59 +0000 2017
Hier, à la barre de la cour d'assises, Georges #Tron a dénoncé un complot politique ourdi par l'extrême droite. "La réflexologie a été une façon de m'attaquer"... A lire ici => https://t.co/3CoYsJ9VE1 — Maud Vallereau (@maudvallereau) Wed Dec 13 08:22:02 +0000 2017
L'avocat général vient prêter main forte. On bouge les chaises. Georges #Tron est désormais assis juste devant ses avocats. Tout le monde est content, l'audience va reprendre. — Maud Vallereau (@maudvallereau) Wed Dec 13 08:17:45 +0000 2017
L'audience reprend et est suspendue aussitôt. Les avocats défense et PC se sont encore accrochés. Me Dupond-Moretti voulait être à côté de son client. Bref, tout ça va se régler dans le bureau du président. On attend. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Wed Dec 13 08:16:21 +0000 2017
L'audience est suspendue jusqu'à demain. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Dec 12 19:08:45 +0000 2017
Le mari de Brigitte Gruel est à la barre, il est effondré. Il parle du calvaire vécu durant ces années. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Dec 12 19:06:35 +0000 2017
Grosse tension entre les avocats des parties civiles et de la défense. Le président n'arrive pas à faire revenir le calme. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Dec 12 18:41:23 +0000 2017
"Mon mari n’a pas besoin de violer des femmes pour séduire", dit Brigitte Gruel qui fait réagir la salle. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Dec 12 18:39:00 +0000 2017
Echange vif entre Me Touboul (PC) et Me Dupond-Moretti. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Dec 12 18:33:41 +0000 2017
"Je n'ai pas cru une seconde (les accusations). J'ai dit 'qu'est-ce que c'est que ces racontars ?", se souvient Albane #Tron qui a toujours soutenu son mari "jusqu'au bout dans cette affaire rocambolesque". — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Dec 12 18:11:11 +0000 2017
Albane #Tron, la femme de Georges donc, est à la barre : "C'est un homme combatif, il aime débattre, c'est ce qui m'a plu d'ailleurs". — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Dec 12 18:07:55 +0000 2017
"Il ne s'est jamais rien passé de ce dont on m'accuse, ni ce dont on accuse M. Tron" assure Brigitte Gruel. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Dec 12 18:05:48 +0000 2017
Le président insiste et y va plus franchement : "Bon LA Pompadour, c'est une référence à la maîtresse". "Je n'ai jamais été la maîtresse de Monsieur Tron même si nous étions souvent ensemble à la mairie", répond Brigitte Gruel. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Dec 12 17:45:06 +0000 2017
"Bon euh... Je ne sais pas si les gens de Draveil sont historiens à ce point là.", rebondit le président. Sourires dans la salle. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Dec 12 17:42:19 +0000 2017
Brigitte Gruel livre une explication à ce surnom : "Madame Pompadour a habité Etiolles et nous avions voulu monter une exposition sur elle qui n'a pas eu lieu, et je pense que la rumeur vient de là" #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Dec 12 17:40:49 +0000 2017
Le président ne semble pas très à l'aise avec le sujet. "Bon euh... Pompadour... Bon je dirais euh... maîtresse de Louis XV, bon euh... la Pompadour, c'est la maîtresse de..." #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Dec 12 17:38:02 +0000 2017
Le président qui l'interroge rappelle qu'on la surnommait la "Pompadour" ou la "Gruella", petits noms qui tranchent avec la description qui est faite d'elle d'une femme "lisse". #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Dec 12 17:35:24 +0000 2017
Brigitte Gruel est à la barre. Elle explique que c'est "un moment très éprouvant d'être là aujourd'hui" car elle est en train de perdre sa mère. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Dec 12 17:33:22 +0000 2017
L'auteur de ce livre s'appelle Georges #Tron. Mais c'est un homonyme. — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Dec 12 17:31:06 +0000 2017
Elle parle d'un homme avec une certaine "aisance orale". Les gens qui l'entourent dessinent le portrait "d’un homme charismatique" et "passionné". #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Dec 12 16:50:36 +0000 2017
L'audience vient de reprendre. Durant la pause, on a tenté de régler le problème de chauffage. On nage ici. Pendant ce temps, l'enquêtrice de personnalité qui a vu Georges #Tron est à la barre. — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Dec 12 16:47:59 +0000 2017
Audience suspendue quelques minutes #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Dec 12 16:16:29 +0000 2017
Brigitte Gruel a expliqué à l'enquêtrice de personnalité qu'elle avait une vie conjugale "stable", "une infidélité" au compteur, "une passion amoureuse qui a duré 3 mois" et qui a ressoudé son couple. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Dec 12 16:07:44 +0000 2017
Mon ordinateur fait une nouvelle petite mise à jour. Petite pause donc. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Dec 12 15:54:45 +0000 2017
Fin de l'interrogatoire de Georges #Tron sur sa personnalité. On passe à l'enquêtrice de personnalité qui a vu Brigitte Gruel. On fait dans le désordre car elle doit partir avant 18 heures. — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Dec 12 15:44:40 +0000 2017
EDM : "Comment fait-on, qu'on soit un homme puissant ou miséreux, quand on est accusé pour prouver son innocence ?" Georges #Tron : "J’ai eu la chance d’avoir un telle volonté de démonter ces accusations que cela m’a permis de résister et de ne pas basculer" — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Dec 12 15:41:56 +0000 2017
"Le fait de découvrir par l’intermédiaire de la presse des accusations qui sont diffusées de façon partielle et de savoir qu’il y a quasiment un appel à témoins pour alimenter un procès contre moi, ça me laisse pantois", répond #Tron à une question de son avocat. — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Dec 12 15:35:12 +0000 2017
Pourquoi cette question ? Parce que Brigitte Gruel est décrite par les plaignantes comme la maîtresse de Georges #Tron. — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Dec 12 15:30:51 +0000 2017
EDM pose désormais des questions à son client : "Vous est-il déjà arrivé d’être infidèle ?" - #Tron : "C’est arrivé une fois en 35 ans. Je n’ai aucune fierté à l’avouer ici" — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Dec 12 15:28:47 +0000 2017
"Un Envoyé Spécial - auquel j'ai refusé de participer - va même être diffusé en plein procès ! C'est scandaleux !", poursuit EDM qui veut saisir le CSA. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Dec 12 15:26:55 +0000 2017
Avant d'interroger son client, Eric Dupond-Moretti veut faire deux remarques : l'une sur le fait que les plaignantes se sont "répandues" dans les médias, le Parisien, Paris Match et Rue 89. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Dec 12 15:22:52 +0000 2017
Me Dupond-Moretti, avocat de #Tron, et Me Ollivier, avocat des PC, se chamaillent. "On n'est pas à l'Assemblée nationale ici", s'agace le président qui siffle la fin de la partie. — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Dec 12 14:57:23 +0000 2017
Dans neuf jours, la réflexologie ne devrait plus avoir de secret pour le public, les journalistes et la cour. Une présidente et un membre d'une association doivent venir nous expliquer dans le détail. Et on en connaît déjà un rayon au bout d'une heure... #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Dec 12 14:53:07 +0000 2017
Suite à une question de l'avocat des PC, Georges #Tron rappelle que massage n'est pas réflexologie. "En réflexologie, on exerce un point de pression à partir duquel on déclenche un stimuli nerveux". Et poursuit sur la voûte plantaire qui en contient énormément. — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Dec 12 14:49:17 +0000 2017
"Il y a eu des moments durs", dit Georges #Tron qui raconte que fille passait le bac au moment de l'éclatement de l'affaire. — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Dec 12 14:45:55 +0000 2017
Le président l'interroge sur les dommages éventuels de l'affaire sur sa vie privée. "Ma famille, mes adjoints, mes administrés ont été en bloc derrière moi. La réflexologie a été une façon de m’attaquer. Je n’ai bénéficié d’aucune présomption d’innocence", dit #Tron. — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Dec 12 14:43:28 +0000 2017
Georges #Tron assure que, même s'il parlait beaucoup de réflexologie, il n'imposait rien à personne. — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Dec 12 14:42:40 +0000 2017
"Quiconque décide de ne pas rentrer dans cette réflexion ( de réflexologie lorsqu'on vient le voir à sa permanence) peut le refuser", assure #Tron. — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Dec 12 14:40:29 +0000 2017
"Au risque de vous surprendre, il m’arrive encore aujourd’hui d'avoir des personnes qui viennent me voir sur ce sujet (de la réflexologie)", assure #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Dec 12 14:37:31 +0000 2017
"Naïvement, je n’ai pas pensé que cette pratique pouvait être détournée", poursuit-il. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Dec 12 14:32:24 +0000 2017
"S'il y a une porosité entre mon activité privée et publique ? Oui", répond Georges #Tron. — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Dec 12 14:30:15 +0000 2017
"Durant ma garde à vue, on a essayé de me faire dire le mot "massage". La réflexologie ce ne sont pas des massages mais des points de pression" #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Dec 12 14:28:18 +0000 2017
"J’avais une pratique familiale, amicale, passionnelle, et qui est devenue publique dans les années 95. J’avais constitué une association (…) Elle avait pignon sur rue". #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Dec 12 14:25:36 +0000 2017
On revient sur la réflexologie. "J’avais commencé à m'intéresser aux médecines parallèles dont la réflexologie, ms pas seulement, il y a une grosse vingtaine d’années. Ça n’a posé aucun problème jusqu’au 24 mai 2011 et ça n’a strictement posé aucun problème après non plus" #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Dec 12 14:23:36 +0000 2017
L'audience vient de reprendre. Un petit verre d'eau et ça repart. L'avocat, encore un peu blanc, va mieux. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Dec 12 14:18:55 +0000 2017
Je ne sais pas si c'est en lien mais il faut dire que la salle d'audience est surchauffée #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Dec 12 14:12:52 +0000 2017
Eric Dupond-Moretti interrompt son client et le président. Me Antoine Vey son associé "vient de faire un malaise". L'audience est suspendue. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Dec 12 14:10:54 +0000 2017
Ses opposants voulaient qu'il démissionne, ils n'allaient pas leur faire ce cadeau, explique Georges #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Dec 12 14:09:43 +0000 2017
Et "depuis 2009, la vie politique de Draveil avait été totalement bouleversée". Il parle de l'entrée de la famille Le Pen dans la vie locale et en filigrane le complot politique #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Dec 12 14:08:12 +0000 2017
En local, "je recevais des messages de soutien nombreux de la part de l’équipe municipale et de mes administrés", poursuit-il #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Dec 12 14:05:37 +0000 2017
Pourquoi a-t-il démissionné du gouvernement et pas de la mairie de Draveil ? "Je ne m’imaginais pas arriver dans l’hémicycle et pouvoir porter le fardeau de ces accusations, aussi invraisemblables soient-elles", répond #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Dec 12 14:04:39 +0000 2017
"Pendant 4 jours, je gère une pression médiatique très forte et une méconnaissance presque totale des faits qui me sont reprochés" #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Dec 12 14:01:21 +0000 2017
"Je ne pouvais pas devenir un poids pour le gouvernement, j’ai pris la décision de démissionner du gouvernement. J’ai informé le Premier ministre, je n’ai pas vu le président", raconte Georges #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Dec 12 13:53:22 +0000 2017
Georges #Tron parle d'une voix posée, calme. Le président l'interroge sur sa démission du gouvernement en 2011 en lien direct avec les faits reprochés ? "Absolument", répond l'accusé. — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Dec 12 13:52:12 +0000 2017
"C’est devenu une passion dans les années 90. J’ai décidé que cet investissement se traduirait de façon concrète". Député, il rédige un rapport sur les médecines alternatives. "J'ai été un précurseur" #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Dec 12 13:47:44 +0000 2017
"Dans les années 80", lors d'une immobilisation suite à un accident, il s'intéresse aux "médecines alternatives d’inspiration asiatique." #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Dec 12 13:45:00 +0000 2017
On apprend que Georges #Tron est un passionné de montagne et de ski, ce qui lui vaudra plusieurs accidents ainsi que des arts martiaux qu'il pratique encore. — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Dec 12 13:43:42 +0000 2017
"On ne peut pas dérouler toutes les contraintes d’une vie politique sans avoir un soutien de sa propre famille", poursuit Georges #Tron qui parle de sa femme et de ses trois filles. — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Dec 12 13:42:36 +0000 2017
La première question du président fait 18 kilomètres. Georges #Tron prend enfin la parole et déroule sa scolarité "classique, élève plutôt bon, pas exceptionnel". — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Dec 12 13:33:30 +0000 2017
L'audience vient de reprendre avec l'étude des personnalités. Georges #Tron est à la barre. — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Dec 12 13:28:21 +0000 2017
L'audience devrait bientôt reprendre. En attendant, les portes de la salle d'assises restent closes. Même face à l'accusé #Tron https://t.co/NyJ9TwgMdv — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Dec 12 13:17:04 +0000 2017
@LCI Audience suspendue jusqu'à 14h15. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Dec 12 11:50:49 +0000 2017
@LCI Cette première matinée annonce la suite. La défense ne laissera rien passer et s'appuiera sur l'ordonnance de non-lieu de 2013 pour démonter les "mensonges" et failles dans la personnalité des plaignantes. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Dec 12 11:46:55 +0000 2017
@LCI "Je vous rappelle que les juges d’instruction y développent les mensonges des plaignantes (dans l'ordonnance de non-lieu), ce n'est pas rien", poursuit EDM. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Dec 12 11:43:42 +0000 2017
@LCI "J’ai lu 4 pages (de l'ordonnance de non-lieu)", dit le président. "Il y en a 160", répond Eric Dupond-Moretti. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Dec 12 11:38:51 +0000 2017
@LCI Durant ce vif échange, Virginie Ettel a quitté la salle en pleurs. Première matinée au procès #Tron, les débats s'annoncent houleux. — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Dec 12 11:36:29 +0000 2017
@LCI "Vous étiez dans la salle ? Je l'ai fait (lire l'ordonnance de non-lieu qui fait 160 pages)", argue le président. "Vous n'avez lu que le chapeau !", réplique Me Dupond-Moretti. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Dec 12 11:33:34 +0000 2017
@LCI Me Dupond-Moretti reproche au président de ne lire que les éléments à charge, l'ordonnance de renvoi et non l'ordonnance de non-lieu. Les voix s'élèvent, ça part dans les tours. La salle s'est réveillée. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Dec 12 11:29:55 +0000 2017
@LCI La défense reproche au président de lire "l’acte de renvoi et pas l’ordonnance de renvoi". #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Dec 12 11:27:43 +0000 2017
@LCI Première anicroche entre le président et Me Dupond-Moretti qui interrompt la lecture du premier. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Dec 12 11:26:05 +0000 2017
@LCI Le président lit à une vitesse... Difficile à suivre. Les jurés prennent ou tentent de prendre des notes. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Dec 12 11:22:47 +0000 2017
@LCI Cette année-là, le dépaysement de l'affaire vers la Seine-Saint-Denis est décidée en raison de la personnalité locale de Georges #Tron susceptible d'entacher la sérénité des débats. Et voilà pourquoi nous sommes à Bobigny aujourd'hui. — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Dec 12 11:10:47 +0000 2017
@LCI La défense va, durant ce procès, s'appuyer sur cette ordonnance de non-lieu. Pour finir, en 2015, la Cour de cassation rejette les pourvois formés à l'encontre de cet arrêt (le renvoi des deux accusés devant une cour d'assises). #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Dec 12 11:09:00 +0000 2017
@LCI En mai 2011, plainte déposée des 2 femmes via l'avocat Gilbert Collard. En 2013, les juges d'instruction d'Evry rendent ordonnance de non-lieu, conformément aux réquisitions du parquet. En 2014, la cour d'appel de Paris infirme le non-lieu et renvoie #Tron et Gruel aux assises. — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Dec 12 11:05:55 +0000 2017
@LCI Le président passe désormais à lecture des faits qui sont reprochés aux deux accusés. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Dec 12 10:55:49 +0000 2017
@LCI Le premier témoin-expert cité est "décédé". Le procès maudit ? Contrairement à ce que j'ai écrit plus tôt, Albane #Tron n'est pas présente. Mais elle devrait être là cet après-midi lors de l'examen de personnalité de son mari. — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Dec 12 10:53:31 +0000 2017
@LCI Une témoin à la barre explique qu'elle a reçu sa convocation dans sa boîte aux lettres "hier soir à 18 heures"... Un début d'explications quant à l'absence de nombreux témoins ? A suivre... #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Dec 12 10:49:39 +0000 2017
@LCI Albane Tron est présente et sera entendue également. Les témoins cités par la défense sont moins absents me semble-t-il. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Dec 12 10:47:04 +0000 2017
@LCI Le mari de Brigitte Gruel, qui est accusée aux côtés du maire de Draveil, est là. Tout comme les frères Olivier (référence : le complot politique agité par #Tron). — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Dec 12 10:45:00 +0000 2017
@LCI Une journaliste citée comme témoin n'est pas là non plus. "ça ne doit pas être difficile de la trouver", s'agace le président. Hécatombe de témoins au procès #Tron ! — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Dec 12 10:40:41 +0000 2017
@LCI Le président compte "sur les services de police" pour retrouver tous ces témoins manquants. Et dit espérer ne pas devoir les faire venir "par le biais de la contrainte par un mandat d’amener, que cela soit dit". A bon entendeur bis. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Dec 12 10:35:43 +0000 2017
#Tron Pour suivre l'audience en direct sur @LCI c'est par ici => https://t.co/oE1xDcjfk0 — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Dec 12 10:32:17 +0000 2017
#DeRetour #Tron Beaucoup de témoins cités ne sont pas là, n'ont pas répondu aux convocations ou présentent des certificats médicaux pour justifier leur absence. Ils sont quand même 63 (au total), les journées devraient être chargées et les débats durer tard. — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Dec 12 10:30:05 +0000 2017
L'une des témoins qui avait affirmé avoir subi les mêmes faits que les deux plaignantes mais n'a pas souhaité porter plainte n'a pas été retrouvée, explique la greffière. "Activez les recherches", répond le président #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Dec 12 10:07:09 +0000 2017
L'un des témoins n'est pas là. Il est en retard, "problème de transports". Pour rappel, un train sur deux circule ce matin (RER A et B) en raison d'une grève, prenez le métro ;) #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Dec 12 10:04:53 +0000 2017
La cour a tranché : les deux représentantes de l'association seront entendues en tant que parties civiles. On procède à l'appel des témoins et experts. Ils sont nombreux Du coup, pas de grasse mat, le président décide d'avancer les débats qui débuteront désormais à 9 heures #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Dec 12 09:55:34 +0000 2017
"Ce n’est pas anecdotique, c’est important", poursuit Me Dupond-Moretti qui demande qu'elles soient entendues comme témoins - donc prêtent serment - et non parties civiles. La cour se retire pour statuer sur ce point. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Dec 12 09:42:00 +0000 2017
Les deux salariées sont aussi citées comme témoins, ce qui pose problème pour la défense puisqu'elles sont aussi parties civiles. "Elles doivent aller dans la salle des témoins", dit Me Dupond-Moretti #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Dec 12 09:37:05 +0000 2017
"C'est un choix" pour l'association qui va être représentée par deux salariés qui "ont suivi le dossier". "C'est n'importe quoi", pour la défense. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Dec 12 09:34:54 +0000 2017
On débat sur l'association AVFT (des violences faites aux femmes au travail) qui s'est constituée partie civile mais intervient sans avocat à l'audience. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Dec 12 09:33:48 +0000 2017
Pour ceux qui demandent : la dame avec la petite fille dans la poussette n'a pas été tirée au sort. Elle vient de repartir. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Dec 12 09:27:43 +0000 2017
Pour les jurés supplémentaires : deux femmes et deux hommes. Les jurés prêtent serment. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Dec 12 09:25:44 +0000 2017
Pas de parité donc. Cinq femmes et un homme (six jurés titulaires) composent le jury. L'une des jurés est en pleurs... #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Dec 12 09:22:28 +0000 2017
On procède à l'appel des jurés. Il y aura six jurés + quatre supplémentaires. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Dec 12 09:16:08 +0000 2017
La cour dispense les jurés qui ont un certificat médical et condamne à 1000 euros le monsieur-juré absent. A bon entendeur. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Dec 12 09:12:56 +0000 2017
Les frères Philippe et Jacques Olivier sont également présents dans la salle. Dans cette affaire, Georges Tron a dénoncé un complot politique ourdi par le FN et ces deux hommes (l'un est son opposant, l'autre le beau-frère de Marine Le Pen). #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Dec 12 09:09:24 +0000 2017
La cour s'est retirée pour trancher sur le cas de ces jurés qui posent problème. Dans la salle, la dame-jurée est avec sa petite fille dans une poussette. Elle pousse des cris et a l'air de bien s'amuser. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Dec 12 09:04:09 +0000 2017
L'une des jurés est venue avec son enfant. Le président explique que ça pose un peu souci pour la suite. On évoque aussi le cas d'un juré qui est en invalidité, est présent mais ne veut pas finir tard. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Dec 12 08:59:53 +0000 2017
On procède à l'appel des jurés. Une amende de 500 euros est requise par l'avocat général contre le monsieur sans justificatif qui n'est pas venu. #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Dec 12 08:57:23 +0000 2017
Georges #Tron est appelé à la barre. Il décline son identité. "Élu local", dit-il en réponse à sa profession. "Femme au foyer" dit de son côté Brigitte Gruel. — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Dec 12 08:49:58 +0000 2017
L'audience est ouverte #Tron — Maud Vallereau (@maudvallereau) Tue Dec 12 08:47:33 +0000 2017
C'est une affaire qui a éclaté après la retentissante arrestation à New York de Dominique Strauss-Kahn et qui est aujourd'hui jugée peu après l'éclatement du scandale Weinstein. Dans un contexte de libération de la parole des femmes, nul doute que le procès qui s’ouvre ce mardi devant la cour d’assises de Seine-Saint-Denis sera scruté, médiatisé, commenté. Le maire de Draveil, Georges Tron, et son ex-adjointe à la culture, Brigitte Gruel, devront répondre de viols et d’agressions sexuelles en réunion sur deux anciennes employées, Eva Loubrieu et Virginie Ettel.
L'affaire dépaysée pour assurer la sérénité des débats
Les plaignantes accusent l'ancien Secrétaire d'État chargé de la Fonction publique sous Nicolas Sarkozy (entre 2010 et 2011) de violences sexuelles sous couvert de réflexologie plantaire entre 2007 et 2010, avec la participation de celle qu'elles décrivent comme sa maîtresse, Brigitte Gruel. Eva Loubrieu et Virginie Ettel dénoncent l'emprise et les pressions que l'homme aurait exercées sur elles et leur incapacité à s'opposer, tétanisées face à ce puissant employeur. Georges Tron clame, lui, son innocence et dénonce un complot ourdi par ses adversaires d'extrême droite.
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En 2013, après deux ans et demi d'enquête, deux juges d'instruction avaient prononcé un non-lieu. L'année suivante, la cour d'appel de Paris avait finalement renvoyé le dossier devant les assises. L'affaire a été dépaysée à la demande du parquet d'Evry faisant valoir que la "personnalité locale" de Georges Tron pouvait entacher la sérénité des débats. Ceux-ci ne devraient pas l'être beaucoup plus, chaque camp promettant avant même le début des audiences de rendre coup sur coup. Paroles contre paroles. Les jurés ont deux semaines pour rendre leur verdict. Brigitte Gruel et Georges Tron encourent 20 ans de réclusion. LCI vous fait vivre l'audience avec notre journaliste sur place.