PROCÈS FIONA - Le procès en appel de la mère et du beau-père de Fiona dont le corps n'a jamais été retrouvé, s'est ouvert ce lundi après-midi devant la cour d'assises de la Haute-Loire, au Puy-en-Velay. En première instance, la justice avait condamné Berkane Makhlouf à 20 ans de réclusion pour avoir asséné des coups mortels à la fillette de 5 ans. Cécile Bourgeon avait elle été acquittée des faits criminels et écopé de 5 ans de prison pour plusieurs délits dont la non-assistance à personne en danger et le recel de cadavre. Revivez la 1ère journée d'audience.
Ce live est à présent terminé.
L'audience se termine sur une phrase énigmatique lancée par Cécile Bourgeon et que personne n'a réussi à bien comprendre. #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 9 octobre 2017
L'audience se termine sur une phrase énigmatique lancée par Cécile Bourgeon et que personne n'a réussi à bien comprendre. #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 9 octobre 2017
"J'ai jamais frappé Fiona",répète B. Makhlouf qui demande une nouvelle fois à C. Bourgeon, totalement éteinte s/ son banc, de dire la vérité — Maud Vallereau (@maudvallereau) 9 octobre 2017
"C’est une morte lente alors car vous êtes toujours là", note le président. #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 9 octobre 2017
Le pdt revient aussi sur les accès de violence de l'accusé en cellule. Il accusait les surveillants d'empoisonner le contenu de son assiette — Maud Vallereau (@maudvallereau) 9 octobre 2017
"Quand je vois ce qu’elle dit à mon sujet, je suis un peu dégoutté. J'aimerais qu'elle dise la vérité". #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 9 octobre 2017
"Il y avait de la drogue mais y avait de l’amour malgré tout. Y avait des moments de bonheur", poursuit l'accusé. #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 9 octobre 2017
Berkane Makhlouf raconte sa rencontre avec Cécile Bourgeon, un "coup de foudre". #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 9 octobre 2017
Suite du procès avec l'examen du parcours de vie de Berkane Maklouf #Fiona pic.twitter.com/oaBU2de6gJ — Thibault Malandrin (@tibomalandrin) 9 octobre 2017
Berkane Makhlouf explique qu'il ne fumait pas vraiment que des joints, il prenait de la cocaïne, "5 grammes par soirée". #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 9 octobre 2017
"Ça fait 30 ans que je suis dans les stupéfiants (sic), on m’a toujours dit 'ça calme' et vous ça vous met en colère", note le président. — Maud Vallereau (@maudvallereau) 9 octobre 2017
Le président interroge l'accusé sur les déclarations de ses ex qui l'ont décrit comme violent. Le ton du pdt s'est clairement durci. #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 9 octobre 2017
Le président reprend les éléments de langage de B. Makhlouf. "Ce qui est intéresse la cour c’est ce qu’il y a derrière le "et voilà"" #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 9 octobre 2017
"Je veux pas qu’on me juge par rapport à mon passé" - "Mais c’est un élément de votre personnalité M. Makhlouf" - "Ouais, ouais" #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 9 octobre 2017
Le président revient sur son passé violent : "Vous étiez violent ds votre vie ? Vous avez déjà mis coups de poing, coups de pied ?" - "Oui" — Maud Vallereau (@maudvallereau) 9 octobre 2017
"Pas avoir de père finalement ça vous a manqué ?" - "Oui" - "Vous dites ça pr me faire plaisir ?" - "Non, j’aurais aimé avoir une structure" — Maud Vallereau (@maudvallereau) 9 octobre 2017
PARCOURS
Le président a commencé l'examen de la vie de Berkane Makhlouf. L'accusé est à la barre et déroule son enfance chaotique, la mort de son père lorsqu'il avait 4 ans et sa jeunesse rythmée par des crises de violences.
Le président fait parler Berkane Makhlouf sur ses crises de violence plus jeune. Il admet que "ouais", il était un peu ingérable. #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 9 octobre 2017
Berkane Makhlouf parle ainsi sans trop de difficulté. Lorsqu'il s'agira d'aborder les faits, cela changera-t-il la donne ? #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 9 octobre 2017
Le président est différent, plus à l'écoute peut-être et l'accusé semble plus en confiance qu'en première instance. #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 9 octobre 2017
Berkane Makhlouf raconte peu ou prou le même récit sur son enfance chaotique que durant le premier procès. Une chose a néanmoins changé... — Maud Vallereau (@maudvallereau) 9 octobre 2017
Durant le récit de son ex-compagnon, Cécile Bourgeon n'a pas un regard pour lui. Elle baisse la tête. #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 9 octobre 2017
L'accusé raconte que son frère le violentait. "Il me forçait à boire de l’urine", dit-il. Le frère s'en est défendu lors du 1er procès. — Maud Vallereau (@maudvallereau) 9 octobre 2017
Berkane Makhlouf explique qu'il va vivre avec sa mère à Nevers jusqu'à l'âge de ses 25 ans. #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 9 octobre 2017
Le père de Berkane Makhlouf est mort quand il avait 4 ans d'une "cirrhose". "Il buvait". #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 9 octobre 2017
Le président demande à l'accusé de dérouler son enfance : "J’ai eu une enfance difficile (...) j’étais en échec scolaire". #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 9 octobre 2017
L'audience vient de reprendre et Berkane Makhlouf est à la barre, physiquement, puisque le président l'a fait sortir du box des accusés. — Maud Vallereau (@maudvallereau) 9 octobre 2017
PREMIERES DECLARATIONS
Berkane Makhlouf accuse encore le coup d'avoir été condamné à 20 ans de prison en première instance. "Je suis écoeuré", lance-t-il à la cour. Il campe sur ses positions, assurant qu'il n'a jamais frappé Fiona. "C'est Cécile qui se permettait de lui mettre des corrections", poursuit-il. La mère maintient elle aussi qu'elle n'a jamais violenté l'enfant.
"J’ai été entendue (durant le premier procès), mais que je sois dedans ou dehors, j’ai pris perpétuité, ma fille, je la reverrai jamais" — Maud Vallereau (@maudvallereau) 9 octobre 2017
"Berkane et moi, on était polytoxicomane à fond (...) S’il aurait maltraité Fiona, je l’aurais quitté dès le début" — Maud Vallereau (@maudvallereau) 9 octobre 2017
"Je pense que j’ai échoué en tant que mère, j’ai pas su protéger ma fille" dit Cécile Bourgeon — Maud Vallereau (@maudvallereau) 9 octobre 2017
Cécile Bourgeon prend à son tour la parole, elle reconnaît les "délits" mais le reste non. #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 9 octobre 2017
"Au contraire, c’est Cécile qui se permettait de lui mettre une correction", enchaîne Berkane Makhlouf. #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 9 octobre 2017
"Il y avait pas du tout lieu d’être violent avec cette gamine. La seule chose que je me suis permise, c’est une petite tape sur les fesses" — Maud Vallereau (@maudvallereau) 9 octobre 2017
"J’ai toujours fait la différence entre des adultes et des enfants, c’est verrouillé dans ma tête je m’en prends pas à des enfants" #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 9 octobre 2017
"Quand je vois ce qui a été dit sur moi, ça me donne l’effet que le dossier est ficelé pour que je reprenne" — Maud Vallereau (@maudvallereau) 9 octobre 2017
"Moi je suis pas médecin légiste mais je pense pas que ce soit ça qui a tué Fiona", poursuit-il. — Maud Vallereau (@maudvallereau) 9 octobre 2017
"Depuis le début, je le dis, j’ai vu Cécile mettre des claques et deux coups de pied (à Fiona)", poursuit Berkane Makhlouf. — Maud Vallereau (@maudvallereau) 9 octobre 2017
"J’ai jamais violenté Fiona, ça c’est certain, Cécile a reconnu avoir menti devant le juge, je veux qu’elle reconnaisse qu’elle a menti" — Maud Vallereau (@maudvallereau) 9 octobre 2017
DECLARATIONS
Les premiers mots spontanés de Berkane Makhlouf laissent entendre en filigrane qu'il n'a peut-être pas l'intention de plonger seul.
"Je suis écœuré par rapport ça, condamné comme un criminel alors que c’est pas le cas du tout, j’ai pas tué #Fiona ", commente Makhlouf — Maud Vallereau (@maudvallereau) 9 octobre 2017
Le président rappelle qu'en première instance, Berkane Makhlouf a été condamné à 20 ans de prison. L'accusé l'interrompt. #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 9 octobre 2017
Après 1h30 de lecture, le président demande aux accusés "de (se) lever" et leur rappelle les faits qui leur sont reprochés #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 9 octobre 2017
Le visage de Cécile Bourgeon est désormais caché derrière une frange et de longues mèches. On ne sait si elle dort. #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 9 octobre 2017
Le président reprend les mots de la chambre d'instruction : "la difficulté c’est que l’on est dans un huis clos familial" #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 9 octobre 2017
Pour certains experts, il s'agit d'une stratégie de défense, pour d'autres d'une amnésie réelle. — Maud Vallereau (@maudvallereau) 9 octobre 2017
Le président revient sur les "amnésies" de Cécile Bourgeon et son absence de souvenir du lieu où elle a enterré #Fiona — Thibault Malandrin (@tibomalandrin) 9 octobre 2017
Dernière constance, leur "accord" à ne pas appeler les secours lorsqu'ils ont découvert que #Fiona était morte dans son lit. — Maud Vallereau (@maudvallereau) 9 octobre 2017
Tous 2 parlent aussi d'un hématome sur la tempe de #Fiona survenu dans la semaine du drame (non la veille) et qui s'était développé. — Maud Vallereau (@maudvallereau) 9 octobre 2017
Le pdt rappelle aussi les quelques constances ds leurs déclarations : selon le couple, #Fiona serait morte ds la nuit du samedi au dimanche — Maud Vallereau (@maudvallereau) 9 octobre 2017
LECTURE DES FAITS
Le président poursuit la lecture du dossier. Cécile Bourgeon ne regarde pas la cour, elle baisse la tête. Berkane Makhlouf regarde un peu dans le vague en direction du président.
Le pdt rappelle cette scène surprenante lors de leur confrontation après aveux : "ils se retomberont ds les bras en se réitérant leur amour" — Maud Vallereau (@maudvallereau) 9 octobre 2017
Si la lecture du rapport par le pdt est rapide, certains mots - "hématome", "corps"- restent difficiles à entendre pour les parties civiles — Maud Vallereau (@maudvallereau) 9 octobre 2017
Comme en novembre, l'accusation sera portée par Raphaël Sanesi de Gentile. A Riom, il avait requis 30 ans de réclusion contre les 2 accusés — Thibault Malandrin (@tibomalandrin) 9 octobre 2017
En l'absence de corps, impossible de savoir comment est morte #Fiona .Les déclarations fluctuantes des accusés n'ont pas permis d'en savoir + — Maud Vallereau (@maudvallereau) 9 octobre 2017
LECTURE DU RAPPORT
C'est après sa 4ème audition devant les enquêteurs que Cécile Bourgeon lâchera son compagnon en expliquant qu'il a frappé Fiona, que la fillette était morte et qu'elle avait été enterrée. Berkane Makhlouf ne reconnaîtra qu'une fessée.
Il accusera ensuite sa compagne d'avoir donné des claques à l'enfant et des coups de pied aux fesses. Lors du premier procès, tous deux reconnaîtront des petites claques ou des fessées. Mais aucun des coups n'aurait, selon eux, conduit à la mort de l'enfant.
Le président poursuit sa lecture. C'est lors de sa 4ème audition que C. Bourgeon va lâcher B. Makhlouf en expliquant qu'il a frappé #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 9 octobre 2017
B. Makhlouf,, bouche semi-ouverte, écoute le président. Son regard reste un peu vide. Au 1er procès, il était shooté aux médicaments. #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 9 octobre 2017
Pendant la lecture du président, Cécile Bourgeon, tête baissée dans le col en fausse fourrure de son gilet gris, a les yeux fermés. #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 9 octobre 2017
A son réveil #Fiona n'était plus là. La suite est connue: 4 mois de mensonges à faire croire à un enlèvement avant q le couple craque en GAV — Maud Vallereau (@maudvallereau) 9 octobre 2017
Ce jour-là, Cécile Bourgeon signale la disparition de sa fille. La mère dit s'être assoupie dans le parc Montjuzet de Clermont-Ferrand. — Maud Vallereau (@maudvallereau) 9 octobre 2017
Le président lit le dossier. Nous replongeons dans ce dimanche 12 mai 2013, 18h30... Une jeune femme enceinte se présente au commissariat. — Maud Vallereau (@maudvallereau) 9 octobre 2017
LECTURE DU DOSSIER
Le président Etienne Fradin rappelle aux jurés, avant la lecture de l'ordonnance de mise en accusation (OMA), que les accusés sont "présumés innocents" et que ce qu'il va lire est "un avis". "Nous avons deux semaines de débats pour nous faire une opinion", explique-t-il.
"Je souhaite des débats contradictoires et sereins", précise le président Etienne Fradin qui va passer à la lecture du dossier. #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 9 octobre 2017
Il y a moins de journalistes, beaucoup moins de public aussi et l’ambiance semble plus apaisée. #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 9 octobre 2017
Demain, la cour évoquera la vie de Cécile Bourgeon. Son père n'assistera pas à l'audience pour "raison de santé". #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 9 octobre 2017
PLANNING
Le président précise le planning des futures journées. La vie de Berkane Makhlouf sera étudiée ce lundi en fin d'après-midi, celle de Cécile Bourgeon mardi.
Les accusés ont acquiescé lorsque le président leur a demandé s'ils répondraient aux questions de la cour #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 9 octobre 2017
L'audience vient de reprendre, "les débats sont ouverts" déclare le président qui précise que les débats sont enregistrés. #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 9 octobre 2017
L'audience est suspendue quelques minutes avant la reprise des débats. Six gendarmes encadrent les deux accusés. #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 9 octobre 2017
COMPOSITION DU JURY
Jurés titulaires : cinq femmes et quatre hommes
Jurés suppléants : deux femmes et un homme
Les jurés prêtent serment.
Berkane Makhlouf, emmitouflé dans un gros pull, écoute le tirage au sort. Il a le regard un peu dans le vague et le teint blafard. #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 9 octobre 2017
Il y aura 9 jurés titulaires et 3 supplémentaires en raison de la "complexité" de l'affaire. #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 9 octobre 2017
Composition du jury. Nous sommes en appel: il y aura dont neuf jurés. #Fiona — Thibault Malandrin (@tibomalandrin) 9 octobre 2017
JURES
La cour procède au tirage au sort des jurés.
Cécile Bourgeon et Berkane Makhlouf sont entrés dans le box. La mère de #Fiona , cheveux blonds/roux, décline son identité d'une voix claire. — Maud Vallereau (@maudvallereau) 9 octobre 2017
L'audience #Fiona est ouverte. — Maud Vallereau (@maudvallereau) 9 octobre 2017
Le père de #Fiona vient d'entrer. Il espère toujours pouvoir offrir "une sépulture digne" à sa fille dont le corps n'a jamais été retrouvé. — Maud Vallereau (@maudvallereau) 9 octobre 2017
PREMIER PROCES
En première instance, Cécile Bourgeon avait été acquittée des coups mortels et condamnée à 5 ans de prison pour les délits. Berkane Makhlouf avait écopé de 20 ans de réclusion pour les violences ayant entraîné la mort de Fiona.
Les accusés ont fait savoir qu'ils ne voulaient pas être pris en photo comme lors du premier procès. #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 9 octobre 2017
ARRIVEES SOUS ESCORTE
Les accusés viennent d'arriver au palais de justice du Puy-en-Velay; L'audience doit débuter à 14 heures.
Arrivée de Berkane Maklouf #Fiona pic.twitter.com/22fdCGteVa — Thibault Malandrin (@tibomalandrin) 9 octobre 2017
Les avocats viennent d'entrer dans la salle d'audience sous les crépitements des appareils photos. #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 9 octobre 2017
DEBUT DES DEBATS
Le procès en appel de la mère et du beau-père de Fiona va débuter dans quelques minutes devant la cour d'assises de la Haute-Loire.
Procès Fiona en appel: la cour d'assises de Haute-Loire et la salle de retransmission qui accueillera le public. Début de l'audience à 14h. pic.twitter.com/QTLkUPSbCD — Maud Vallereau (@maudvallereau) 9 octobre 2017
Elle avait cinq ans, un sourire espiègle et de beaux yeux bleus. "Les plus beaux yeux de l'école", précisera sa maîtresse à la barre lors du premier procès. De Fiona, il ne reste quatre ans après que les souvenirs de ceux qui l’ont connue et ont témoigné devant la cour d'assises du Puy-de-Dôme en novembre dernier. Mais après les dix jours d'audience, si les jurés avaient distribué les rôles en acquittant Cécile Bourgeon des coups mortels les imputant à son compagnon Berkane Makhlouf, la dernière semaine de vie de l'enfant et le sort réservé à sa dépouille étaient restés des points d'interrogation.
Le procès en appel de Cécile Bourgeon et de Berkane Makhlouf, accusés de violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner, qui s'est ouvert ce lundi pour deux semaines devant la cour d'assises de Haute-Loire permettra-t-il de lever ce mystère ? Jusque-là, la mère et le beau-père de l'enfant sont restés enfermés dans leurs mensonges, leurs contradictions et leurs trous de mémoire. Mais le verdict surprise du premier procès pourrait-il faire bouger les lignes ?
"La condamnation de Berkane Makhlouf repose uniquement sur les dires de Cécile Bourgeon. Il a pris vingt ans, elle cinq. Est-ce que cette situation va l’amener à en dire davantage qu’il n’en avait dit la première fois ?, s’interroge ainsi Rodolphe Costantino, avocat de l'association Enfance et Partage. Est-ce que le pacte du silence qui avait été passé entre eux va être rompu ? Cela fait partie des inconnues de ce procès." Enfin, dernière interrogation du procès en appel, les jurés du Puy-en-Velay auront-ils une autre lecture du dossier en condamnant la mère pour les coups mortels comme l'avait requis l'avocat général ? Réponse le 20 octobre.
En attendant, suivez avec LCI les débats en direct depuis la cour d'assises de Haute-Loire, au Puy-en-Velay.