INVESTIGATIONS - Le forum international de la sécurité (FIC) ouvre ses portes ce mardi à Lille. Dans ce contexte, LCI est parti à la rencontre de cyberenquêteurs qui se chargent de désosser le matériel informatique des criminels pour en extraire des preuves irréfutables.
La police se fait aussi sur internet. Le 10e forum international de la sécurité (FIC) se tient dès ce mardi à Lille. En effet, au fil des attentats et autres disparitions inquiétantes, déceler des traces numériques est devenu essentiel pour résoudre une affaire.
Faire "parler" des objets tels que les téléphones portables et les ordinateurs, c’est le rôle de la police judiciaire. Ainsi, à la police de Nanterre (Hauts- de-Seine), quelque 17 policiers ont pour tâche de désosser du matériel électronique afin de les analyser.
Pour que les données personnelles des suspects fasse avancer l'enquête, ces enquêteurs ont la faculté de glaner des informations quand elles sont protégées par un mot de passe voire effacées. Encore mieux, ils peuvent s’introduire dans des applications dites cryptées comme WhatsApp, Skype ou Telegram. Les réseaux sociaux ou les mots clés recherchés sur Google sont également déterminants dans le cadre d’une enquête.
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Interrogée par LCI, Catherine Cambon, sous-directrice Lutte contre la cyber-criminalité estime que "à terme, 100% des enquêtes nécessiteront des investigations informatiques". Une nouvelle arme donc, afin de confondre les criminels.