JUSTICE - Une surveillante de la prison de Rouen, prise en flagrant délit de corruption passive, a été mise en examen et écrouée samedi.
La prison... mais de l'autre côté des barreaux. Une surveillante de la maison d’arrêt de Rouen (Seine-Maritime) a été mise en examen et écrouée samedi, notamment pour corruption passive. "Les policiers venus l’arrêter ont découvert dans ses affaires de la résine de cannabis, deux bouteilles d’alcool fort ainsi que sept téléphones portables", a indiqué une source policière citée par l'AFP.
La jeune femme avait été interpellée vendredi à la suite d’un contrôle effectué par ses collègues, au moment où elle entrait dans l’établissement. La surveillante "a reconnu les faits lors de sa garde à vue", a précisé cette même source. Âgée de 40 ans selon Le Parisien, qui a révélé l'affaire, la fonctionnaire est poursuivie pour "des faits de remise d’objets à détenu, détention et transport de stupéfiants ainsi que corruption passive", a déclaré l’AFP le procureur de la République de Rouen, Pascal Prache.