REBONDISSEMENT - Saisie par l'attaquant du Real Madrid, la Cour de cassation a estimé, mardi 11 juillet, que celui-ci avait eu raison de contester la régularité de l'enquête dans laquelle il était accusé d'avoir fait chanter son ancien coéquipier en équipe de France.
Après avoir examiné le pourvoi de l'attaquant du Real Madrid, qui estimait que l'enquête sur la sex-tape de Valbuena dans laquelle il était accusé de chantage n'avait pas été loyale, la Cour de cassation lui a finalement donné raison, mardi 11 juillet. Les proches du Madrilène avaient jugé que l'un des policiers avait eu un "rôle très actif" dans l'affaire.
En décembre dernier, la cour d'appel de Versailles avait toutefois validé cette enquête. Mais Karim Benzema, ainsi que son ami d'enfance Karim Zenati, mis en examen, avaient donc saisi la plus haute juridiction française, qui a décidé de casser cette décision. L'avocat de l'attaquant vedette du Real Madrid, Me Patrice Spinosi, a estimé qu'après pareille décision, la justice devrait être obligée de prononcer la "nullité" de la procédure.
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C'est en juin 2015 que l'affaire de la sex-tape, que Mathieu Valbuena avait reçu l'appel d'un maitre-chanteur lui itimant de de trouver un arrangement pour empêcher la diffusion des ébats de l'international français. L'enquête menée par les policiers avait permis l'identification de deux hommes qui s'étaient rapprochés de Karim Zenati pour inciter l'ancien Marseillais de céder aux pressions et de payer.