La mère de Jonathann Daval nie toute complicité : "Je ne suis pas montée dans la voiture"

Publié le 29 novembre 2018 à 9h59, mis à jour le 29 novembre 2018 à 10h18
La mère de Jonathann Daval nie toute complicité : "Je ne suis pas montée dans la voiture"

AFFAIRE DAVAL - Jonathann Daval va être entendu par un juge d'instruction de Besançon jeudi 29 novembre, sur le meurtre de sa femme Alexia Daval. Une audition qui survient alors que sa mère, dont l'ADN a été retrouvé dans la voiture du suspect, nie toute complicité.

Nouvelle audition pour Jonathann Daval. Le suspect numéro un du meurtre de sa femme Alexia est interrogé ce jeudi 29 novembre par un juge d'instruction du tribunal de Besançon. Une convocation qui survient après qu'il a incriminé sa belle-famille, revenant sur ses aveux. Incarcéré depuis janvier à la maison d'arrêt de Dijon, l'informaticien de 34 ans sera transféré à Besançon où son interrogatoire par le magistrat instructeur chargé de l'affaire doit débuter à 10h. 

Il sera vraisemblablement question du cheveu de la mère de Jonathann Daval, retrouvé dans la voiture de ce dernier. Une découverte qui a conduit l'avocat du beau-frère et de la sœur d'Alexia, Me Gilles-Jean Portejoie, à réclamer au juge d'instruction une enquête plus approfondie. 

Ce cheveu a été retrouvé dans le véhicule professionnel de l'informaticien qui aurait servi à transporter le cadavre d'Alexia. Mais une source proche de l'enquête interrogée par l'AFP précise cependant que "cet élément n'a pas été jugé significatif". 

Je ne suis pas montée dans la voiture
Martine Henry

De son côté, Martine Henry, la mère de Jonathann Daval, s'est exprimée au micro de TF1/LCI, contestant toute complicité. "Je n’ai jamais été complice de quoi que ce soit", assure-t-elle. "Je ne peux pas le nier, c’est mon cheveu. Mais je ne suis pas montée dans la voiture", poursuit-elle. "En quoi ça gène que ce soit mon cheveu ? Qu’est-ce qu’il peut bien y avoir avec mon cheveu ? Ça ne me préoccupe pas du tout."   

Le corps d'Alexia Daval, 29 ans, avait été retrouvé partiellement brûlé début novembre 2017 dans un bois non loin de Gray-la-Ville, en Haute-Saône, où résidait le couple. Après avoir affirmé qu'elle avait disparu lors d'un jogging et être apparu en veuf éploré pendant plusieurs mois, Jonathann Daval avait été arrêté en janvier et avait avoué en garde à vue avoir étranglé sa femme au cours d'une dispute, tout en niant avoir brûlé le cadavre. Au début de l'été, l'informaticien avait fait volte-face devant le juge d'instruction, assurant qu'il n'était pas responsable du meurtre et que sa femme avait en fait été étranglée par son beau-frère, Grégory Gay, au domicile des parents d'Alexia. Tous auraient ensuite conclu "un pacte secret" pour dissimuler les faits.

L'autopsie a révélé qu'Alexia Daval avait été victime de violences, rouée de coups et étranglée. Selon la Mission interministérielle pour la protection des femmes contre les violences (Miprof), en 2017, 219.000 femmes ont déclaré avoir été victimes de violences physiques et/ou sexuelles dans un cadre conjugal.


La rédaction de TF1info

Tout
TF1 Info