Votre lit est un nid à microbes : comment bien l'entretenir

Muryel Jappont Louis-Marie
Publié le 4 novembre 2016 à 9h57, mis à jour le 4 novembre 2016 à 11h14
Votre lit est un nid à microbes : comment bien l'entretenir

VIDÉO - Votre lit peut vite se transformer en véritable paradis pour les acariens. Mode d'emploi pour le rendre plus sain.

On passe, en moyenne, 25 ans à dormir dans une vie. Alors autant que ce soit dans un environnement sain. Sains justement, nos lits ne le sont pas tant que ça. Dans un lit, on transpire, on perd de la peau, des cheveux, des bouts d’ongles, on pleure, on éternue… Bref, on vit. Dès lors, les draps, les housses de couette et les taies d’oreillers  peuvent vite se transformer en nid à microbes ou à acariens. Car dans les faits, nos lits sont leurs terrains de jeu. A tel point que les acariens sont la première cause d'allergies respiratoires

Pour ne rien arranger, nous entrons dans une saison qui leur est plus que propice. Un taux d’humidité entre 60 à 80% et une température  de 25° ou plus... toutes les conditions sont réunies pour qu’ils prolifèrent.  D’autant plus qu’ils se nourrissent de tout ce que l’on perd sous les draps. Dans ces conditions, et pour ne pas éternuer à chaque fois que l’on fait son lit, mieux vaut faire place nette très régulièrement. 

A quelle fréquence doit-on laver, draps, housses de couette et taies ?

Draps et housses de couette : Toutes les semaines, parce qu’ils sont au contact de la peau. Raison de plus si vous dormez nu ou si vous mangez dans votre lit. Vous passerez votre tour si vous portez un pyjamas. C’est lui qui ira à la machine toutes les semaines. 

Taies : En plus de recevoir les projections d’éternuement, la salive, les résidus de maquillage ou les larmes, elles accumulent aussi le sébum. Elles passeront donc au lavage toutes les semaines avec les draps. 

La température adéquate ? 60°. Les acariens ne résistent pas à cette température.

Les couettes et les oreillers se lavent aussi.

Oreillers : Bien qu’habillés de taies, ils restent néanmoins exposés aux résidus organiques. Les modèles synthétiques (moins allergisants) seront lavés tous les trois mois, quand ceux en plume le seront deux fois par an. Si vous ne maitrisez pas le sujet, confiez-les au pressing. Car le séchage reste une opération longue et délicate. 

Couettes : N’étant pas au contact direct avec la peau, deux lavages par an suffisent. Les plus courageux  pourront s’y atteler une fois par trimestre pour être au top. Pour les couettes en plumes, direction le pressing. 


Muryel Jappont Louis-Marie

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