MAUVAIS FLAIR – L'histoire n'est pas nouvelle : avant d'être choisies par Bloomsbury, les aventures d'Harry Potter avaient essuyé une dizaine de refus successifs de la part de maisons d'édition. Sur Twitter, l'écrivaine JK Rowling raconte cette époque et publie des lettres de refus.
JK Rowling n'a pas toujours eu le succès qu'on lui connait : l'anecdote est même consignée à la fin de chacun des sept tomes d'Harry Potter. Ce vendredi 25 mars, l'écrivaine anglais vient de publier plusieurs tweets évoquant les refus que lui adressaient les maisons d'éditions, qu'il s'agisse d'Harry Potter ou d'autres romans.
Harry Potter, sorcier mal-aimé
C'est en 1990, lors d'un voyage en train, que JK Rowling a l'idée de son petit personnage de sorcier. "Tout à coup, l'idée de Harry m'a sautée à l'esprit. Je ne peux pas dire pourquoi, ni ce qui l'a déclenchée. (…) Jamais je n'avais été aussi excitée par une idée." a-t-elle confié à ce sujet. Aussitôt, la romancière britannique envoie les trois premiers chapitres à un agent, qui les refuse. Il n'est pas le seul : le roman lui est retourné par une dizaines d'éditeurs avant qu'enfin, Barry Cunningham, de Bloomsbury Publishing, n'accepte de publier Harry Potter à l'école des sorciers en juin 1997, sur les conseils de sa fille.
Récemment, un jeune auteur tweetait à JK Rowling qu'il avait reçu sa première lettre de rejet. L'écrivaine l'a rapidement incité à se battre dans un tweet : "J'avais accroché ma première lettre de rejet dans ma cuisine car c'était une chose que j'avais en commun avec tous mes écrivains préférés"
I pinned my 1st rejection letter to my kitchen wall because it gave me something in common with all my fave writers! https://t.co/ZmGNWDdF7x — J.K. Rowling (@jk_rowling) 25 mars 2016
"Je n'allais pas baisser les bras à chaque fois qu'un éditeur me tournait le dos, mais j'ai souvent crains que ça n'arrive."
I wasn't going to give up until every single publisher turned me down, but I often feared that would happen. https://t.co/bMKu4zJ3nm — J.K. Rowling (@jk_rowling) 25 mars 2016
Elle poste deux lettres de refus
Dans une série de tweets, JK Rowling explique avoir conservé les lettres de refus de ces éditeurs. Elle en a ainsi publié deux, qui concernent les romans qu'elle a écrit sous le pseudonyme Robert Galbraith, dont L'appel du coucou, sorti en 2013.
Yes, the publisher who first turned down Harry also sent @RGalbraith his rudest rejection (by email)! https://t.co/22Jwf2u8hy — J.K. Rowling (@jk_rowling) 25 mars 2016
Le comble ? "L'éditeur qui avait rejeté Harry a aussi envoyé un refus à Robert Galbraith par email" ajoute la romancière. Ce pseudonyme rend hommage au politique américain Robert Kennedy, ainsi qu'à un nom inventé dans son enfance, Ella Galbraith.
A LIRE AUSSI
>>
JK Rowling raconte l'histoire des premiers sorciers d'Amérique du Nord, mais essuie quelques critiques
>>
Pour JK Rowling, Donald Trump est pire que Voldemort