VIDÉO - J'ai testé le chien de traîneaux (et réalisé un rêve d'enfant)

par Léa BONS
Publié le 12 février 2019 à 15h33, mis à jour le 15 février 2019 à 17h22

Source : Sujet TF1 Info

DANSE AVEC LES CHIENS-LOUPS - Descendre les pistes dans un traîneau, accompagné de neuf chiens dans un décor des plus féeriques : c'est que propose la station de Val Cenis, en Haute-Savoie. LCI s'est rendu sur place pour tenter cette discipline hivernale pas comme les autres. Suivez le guide !

Avez-vous déjà rêvé de glisser sur la neige, porté par une dizaine de chiens ? Avec mes vagues souvenirs de lecture de Jack London, l'idée de jouer avec Croc-Blanc et ses amis m'a en tout cas tout de suite emballée. Et je n'ai pas été déçue en me décidant à tenter l'aventure, accompagnée d'une caméraman, en ce début février.  

Rendez-vous était pris, au petit matin, dans la station savoyarde de Val Cenis, en Haute-Maurienne. Mais pour répondre à l'appel de la forêt, il faut d'abord prendre un télésiège jusqu'à 2000 mètres d'altitude. Le tout en se transformant en véritable Inuit : doudoune, bonnet, gants, pantalon et masque, les couches de vêtement sont obligatoires pour résister aux températures qui avoisinent les -10°C. Première étape une fois là-haut, faire connaissance avec le conducteur du traîneau. Le "musher", comme on l'appelle dans le métier. Le nôtre s'appelle Pierre. "Et le loup ?", ne puis-je m'empêcher de penser.

"Si vous êtes deux avec moi derrière, ce n'est pas pour vous vexer mais je pense qu'il va falloir au moins neuf chiens", nous lance d'emblée Pierre. On pourrait certes prendre la mouche, mais tout est oublié quand on nous présente notre attelage : Inou, Hélios, Expresso, Athéna, Gatsby, Galaxie, Borée, Skoll et, en tête, Gallia. Plus de mâles que de femelle, remarque-t-on, mais "ce n'est pas une règle", répond notre musher. "D'ailleurs, je choisis souvent une femelle comme meneuse. Elles sont plus malignes, elles écoutent mieux, sont plus sages et plus propres, un peu comme chez les humains finalement", explique-t-il en riant. 

Des chiens de traîneaux qui sont pour la plupart des huskies de Sibérie, mais qui peuvent aussi venir du Groenland ou d'Alaska. Ils disposent d'une très bonne condition physique puisqu'ils doivent maintenir leur cadence sur de très longues distances. On pourrait se dire que ces efforts sont pénibles pour ces animaux, mais à les y regarder de près, c'est tout le contraire. A l'origine, ce sont ce sont en effet des chiens de chasse, qui aiment courir par nature. "Ils vivent pour la course. On est dans le bien-être de l'animal parce qu'on répond vraiment à leurs besoins intrinsèques", nous confirmera un peu plus tard le vétérinaire Alexandre Bouvier

Sensations fortes et rêve d'enfant

Si les animaux, donc, semblent se régaler, le plaisir est partagé à l'intérieur du traîneau. Une fois le départ lancé, on glisse sur la neige avec une étonnante facilité. Il faut dire que la poussée est puissante : même si la poudreuse ralentit parfois notre cortège, quand une descente s'offre à nous, l'attelage peut atteindre les 30 à 40 km/h. Sensations garanties.

Nous nous retrouvons scotchés à notre siège, de la neige (et des étoiles) plein les yeux. Si l'on a bien l'impression de vivre un rêve d'enfant, les paysages environnants y sont pour beaucoup : ces chiens qui courent à vive allure dans la montagne blanche ont de quoi nous enivrer. On en redemanderait presque, mais il est bientôt midi. Les chiens, comme nous d'ailleurs, commencent à avoir faim... Cette expérience que l'on ne peut que vous recommander est disponible dans la plupart des stations de ski en France. Il vous en coûtera en moyenne 60 euros par adulte et 40 euros par enfant. 


Léa BONS

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