"Qu’est-ce qu’on fait avec Atchoum ?" : Florence Foresti se paye Roman Polanski dans son discours d’ouverture

Publié le 28 février 2020 à 22h34
"Qu’est-ce qu’on fait avec Atchoum ?" : Florence Foresti se paye Roman Polanski dans son discours d’ouverture
Source : BERTRAND GUAY / AFP

OFFENSIVE - Maîtresse de cérémonie des César pour la deuxième fois, Florence Foresti a taclé le cinéaste franco-polonais Roman Polanski dans son discours d’ouverture. Une sortie qui n’a pas manqué de faire réagir sur Twitter.

Elle avait refusé de s’exprimer en amont de la 45e édition des César. Florence Foresti n'a pas manqué de se lâcher dans son discours d’ouverture, taclant sans nuance le grand absent de la soirée, Roman Polanski… et l’ensemble des nommés de "J’accuse" qui ont fait le choix de ne pas se rendre à la salle Pleyel par solidarité avec le cinéaste franco-polonais. "Il y a 12 moments où on va avoir un souci", a lancé la maîtresse de cérémonie au public en référence aux 12 nominations du film consacré à l'affaire Dreyfus.

"Qu’est-ce qu’on fait avec Roro ? Qu’est-ce qu’on fait avec Popol ? Qu’est-ce qu’on fait avec Atchoum ?", a-t-elle demandé, provoquant rires gênés et sourires crispés. "Vous savez de qui je parle. Ne faites pas comme lui, ne faites pas les innocents !", a-t-elle ajouté avant de placer la salle face à ses responsabilités en cas de récompense pour "J'accuse". "Qu'est-ce qu'on fait ? On applaudit on n'applaudit pas ? Parce qu’il est hors de question que j’assume ça toute seule !"

Florent Foresti a enfoncé le clou quelques minutes plus tard en décrivant les thèmes abordés dans les principaux films nommés cette année. Après avoir cité "Grâce à Dieu", qui évoque "la pédophilie dans l'Église", elle a cité "J’accuse", qui raconte "la pédophilie dans les années 1970". Sur Twitter, le discours de Florence Foresti n’est évidemment pas passé inaperçu…

"Il paraît qu’il y a des gros prédateurs, pardon producteurs dans la salle", avait lâché un peu plus tôt l’humoriste lors de son entrée en scène, avant de s'amuser à draguer "lourdement" l'un des danseurs déguisés en Joker qui l'accompagnaient sur scène. 


Jérôme VERMELIN

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