Licenciement de Maïtena Biraben : Canal+ condamné à lui verser plus de 3,4 millions d'euros

Publié le 27 septembre 2018 à 11h26
Licenciement de Maïtena Biraben : Canal+ condamné à lui verser plus de 3,4 millions d'euros
Source : Geoffroy VAN DER HASSELT / AFP

JUSTICE – Les prud'hommes ont estimé que l'ex-animatrice du "Grand Journal" de Canal+ avait été licenciée sans cause réelle ni sérieuse en 2016.

C'est une immense victoire pour Maïtena Biraben. Son ancien employeur Canal+ a été condamné par le conseil des prud'hommes de Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) à lui verser plus de 3,4 millions d'euros. Une somme astronomique qui lui a été accordée après que la chaîne cryptée l'a licencié en 2016 "sans cause réelle" ni "sérieuse".  Aujourd'hui animatrice sur la radio RMC, la journaliste avait été écartée du "Grand journal" à l'été 2016, après une seule saison. En cause ? Une énorme chute d'audience : en un an, le programme était passé de 1,2 million à 612.000 téléspectateurs. 

Le conseil de prud’hommes de Boulogne-Billancourt a notamment accordé à Maïtena Biraben 2.550.000 euros au titre d'une indemnité de rupture contractuelle prévue dans son contrat de travail, 510.000 euros à titre de dommages et intérêts pour licenciement sans cause réelle et sérieuse, le paiement de son préavis à hauteur de 162.500 euros et 138.356 euros d’indemnités de licenciement, a précisé l'avocate de l'animatrice, Claire Fougea. 

Bolloré avait proposé à Maïtena Biraben 2.150.000 euros en cas de rupture

Maïtena Biraben, qui réclamait 4 millions d'euros, était venue justifier sa requête financière aux côtés de son avocate il y a trois mois au conseil des prud'hommes de Boulogne. Son avocate avait alors expliqué que Vincent Bolloré, qui a pris le pouvoir à Canal+ en 2015, voulait à tout prix que Maïtena Biraben reprenne les rênes du "Grand Journal" à la place d'Antoine de Caunes. "Vincent Bolloré la veut absolument à ce poste et lui propose 2.150.000 euros en cas de rupture. Son slogan d'alors est : 'Maïtena et moi jusqu'en 2022''', avait déclaré l'avocate.


Rania HOBALLAH

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