VIDÉO – Le Kestuf' de Mickaël Lumière : " On m’a souvent dit que je ressemblais à Grégory Lemarchal"

Propos recueillis par Rania Hoballah
Publié le 4 septembre 2020 à 16h29, mis à jour le 5 septembre 2020 à 11h43

Source : Sujet TF1 Info

INTERVIEW – Dans "Pourquoi je vis", il se glisse dans la peau du gagnant de la Star Academy mort de la mucoviscidose en 2007. Une prestation bluffante à découvrir ce lundi 7 septembre sur TF1.

La ressemblance est frappante. Voire troublante. Lundi 7 septembre, TF1 diffuse Pourquoi je vis, le biopic sur Grégory Lemarchal, le vainqueur de la quatrième saison de la "Star Academy" mort de la mucoviscidose en 2007. Dans le rôle du chanteur qui a marqué les esprits, on retrouve Mickaël Lumière, qui livre une prestation impressionnante. Agé de 23 ans, soit l'âge du chanteur à sa mort, le comédien, peu connu du grand public, n'a pas hésité à se lancer dans cette aventure. 

"Je me suis dit que je devais absolument avoir ce rôle car l’histoire de Grégory m'avait beaucoup marqué", nous a confié Mickaël Lumière qui s'est prêté à notre interview Kestuf'. "On m’a souvent dit que je ressemblais à Grégory Lemarchal. A une époque, je me lissais les cheveux car je n’assumais pas du tout mes bouclettes ! Du coup, quand on m’a proposé le rôle, je me suis dit que c’était une coïncidence de la vie bizarre".

A l'époque de la quatrième "Star Ac", Mickaël Lumière a 8 ans et il est fan de l'émission. "J'aimais beaucoup Grégory, il m'inspirait. Je m'identifiais déjà à lui. Je me souviens qu'on ne voyait que lui quand on regardait l'émission. J'adorais sa personnalité, il a des valeurs que je partage", poursuit le comédien que l'on a pu voir dans Mon bébé de Lisa Azuelos ou, plus récemment, dans La vérité si je mens ! Les débuts, de Michel Munz et Gérard Bitton. 

Pour se glisser dans la peau de Grégory Lemarchal, l'acteur a revu toutes les émissions afin d'observer au mieux son attitude, sa façon de se tenir, de chanter ou de rire. "Pour les playbacks, j’ai été coaché pas son ancien prof de chant, Richard Cross, c’était super", se souvient le comédien, qui a également rencontré des personnes atteintes de la maladie pour mieux comprendre leur quotidien.

Un rôle qui l'a bousculé

Et quand on lui demande quelle a été la scène la plus difficile à tourner, il n'hésite pas une seconde. "C'est la première scène du film, celle du playback de 'SOS d’un Terrien en détresse'. C’était fou, il y avait Nikos et 500 personnes dans le public. C’était beaucoup d’émotions, je me souviens que je tremblais c’était horrible !" se souvient le jeune homme, très marqué par cette expérience. "J'ai découvert tout un pan de vie que je ne connaissais pas du tout sur cette maladie. Ça m'a beaucoup bousculé, beaucoup touché. Ça m'a fait réfléchir".

Pour se remettre de ses émotions, il pourra compter sur son prochain rôle qui sera plus léger. "J’ai un tournage qui commence dans quelques semaines. C’est une comédie romantique pour une plateforme mais je ne peux pas vous dire laquelle !" Une chose est sûre : sa carrière est lancée. 


Propos recueillis par Rania Hoballah

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