Vu de Twitter - "Cash Investigation" sur les "Paradise Papers" : "Liberté, égalité, Elise Lucet"

Publié le 8 novembre 2017 à 0h54, mis à jour le 8 novembre 2017 à 11h09
Vu de Twitter - "Cash Investigation" sur les "Paradise Papers" : "Liberté, égalité, Elise Lucet"

STYLE - Mardi soir, "Cash Investigation", l'émission de France 2 présentée par Elise Lucet, a abordé le scandale des "Paradise Papers". La manière dont Elise Lucet a mené ses interviews n'a une nouvelle fois pas laissé indifférents les tweetos.

Apple, Uber, Nike ou encore Bono et la Reine d'Angleterre... Depuis les premières publications des "Paradise Papers", dimanche, les noms des sociétés ou des personnalités qui bénéficieraient de structures offshores se multiplient. Ce mardi soir, "Cash Investigation" est revenu sur la fraude à la TVA. Et sur Twitter, les téléspectateurs n'en ont pas loupé une miette. 

L'émission de France 2 présentée par Elise Lucet s'est ainsi ouverte sur des conseils pour acheter un jet privé sans payer la TVA en Europe. Et, sur ce sujet, d'après les "Paradise Papers", Dassault a joué un rôle actif dans des montages destinés à éviter à ses clients d'acquitter la TVA sur les jets privés, via l'île de Man. 

"Paradise papers" : 350 milliards d’euros soustraits au fiscSource : JT 20h Semaine
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Puis les journalistes de l'émission sont partis au Brésil pour raconter une alliance économique entre le groupe Louis-Dreyfus et un homme influent au centre d'un conflit d'intérêts : Blairo Maggi, l'actuel ministre brésilien de l'Agriculture. Du côté des supporteurs de l'OM,  cette nouvelle n'est pas passée inaperçue -la famille Dreyfus a possédé le club pendant plusieurs années.

Sur la forme, comme à chaque émission, le style d'Elise Lucet et sa façon de mener les interviews ont fait des émules sur Twitter. 

Dans un communiqué, Appleby, mis en cause dans cette vaste enquête internationale, s'est défendu de tout "manquement" dans ses "pratiques". Le cabinet d'avocats a par ailleurs assuré que les fichiers utilisés par le consortium de journalistes ne provenaient pas "d'une fuite" mais "d'un acte criminel", évoquant un piratage informatique.

Ce scandale, dix-huit mois après l'affaire des "Panama Papers", a poussé plusieurs responsables politiques à monter au créneau, face aux critiques sur le manque d'efficacité des dispositifs mis en place contre l'évasion fiscale.


La rédaction de TF1info

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