3 bonnes raisons de craquer pour James Bay, le beau gosse de la folk

par Sabine BOUCHOUL
Publié le 30 juin 2015 à 11h56
3 bonnes raisons de craquer pour James Bay, le beau gosse de la folk

COUP DE COEUR - James Bay est le phénomène pop-folk venu d'Angleterre. Avec sa voix haut perchée et son tube "Hold Back The River", le chanteur, qui se produira ce week-end au festival Main Square, a déjà réussi à conquérir l'Europe et les Etats-Unis. metronews fait les présentations.

A moins de vivre dans une grotte, impossible de ne pas avoir entendu parler de James Bay. Avec sa silhouette longiligne, ses cheveux longs et son chapeau sur la tête, le beau gosse a la dégaine d'un rockeur un peu poseur. C'est pourtant dans le folk "à la roots" que la musique de ce jeune Anglais de 24 ans baigne depuis l'enfance. Son album, Chaos and the Calm (Mercury), sorti en avril dernier a conquis le cœur des Britanniques mais aussi de 400 000 acquéreurs à travers le monde, grâce à une chanson entêtante : "Hold Back The River". Si vous êtes passés à côté, voici trois bonnes raisons d'écouter le prodige anglais. 

Un talent précoce
James Bay n'est pas du genre à rechercher la gloire à tout prix. Allergique au télé-crochets, il préfère la vieille méthode pour se faire remarquer : jouer dans les bars, guitare en bandoulière. C'est d'ailleurs dans un pub londonien qu'a démarré sa carrière. Un cameraman passait par-là. En admiration pour sa voix suave, il le filme, met la chanson sur Youtube et quelques jours plus tard, un label new-yorkais contacte le folkeux en herbe. Il avait 16 ans. En 2013, les Rolling Stones lui offrent leur première partie à Hyde Park et deux ans plus tard, il accompagne l'Irlandais Hozier avant de partir désormais seul sur les routes. Il sera en concert le 2 novembre à l'Olympia.

Des influences variées
Certains admirateurs comparent déjà le jeune garçon à Jeff Buckley. Certes, c'est exagéré mais comme son illustre prédécesseur, James Bay a la manie de mélanger des influences diverses. Sa musique prend sa source dans le folk, le rock et la soul music. L'amateur de vieilleries musicales intemporelles confesse que c'est plutôt Ray Charles et Marvin Gaye qui lui ont donné envie de chanter. C'est donc logiquement dans le berceau de la soul music, à Nashville, qu'il a enregistré Chaos and the Calm, un album lumineux et plein de chaleur au-dessus duquel flotte, l'aura de Bob Dylan et Bruce Springsteen.

Un songwriting d'orfèvre et une guitare affûtée
Malgré son jeune âge, James Bay a une plume déjà bien affûtée et se sert de son passé de fils d'ouvrier pour nourrir ses chansons à la manière des vieux bluesmen américains. Autodidacte, c'est d'ailleurs en écoutant les monstres sacrés du blues qu'il a appris à jouer de la guitare. Aujourd'hui il maîtrise parfaitement l'instrument, aussi bien en acoustique qu'en électrique. Mais c'est dans la première formule que s'apprécie le mieux la douceur et la beauté de sa musique.

James Bay en concert au festival Main Square d'Arras samedi 4 juillet et le 2 novembre à l'Olympia.


Sabine BOUCHOUL

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