3 bonnes raisons d'écouter "Music Complete", le nouvel album de New Order

par Jennifer LESIEUR
Publié le 5 octobre 2015 à 10h37
3 bonnes raisons d'écouter "Music Complete", le nouvel album de New Order

NEW, NEW WAVE – Deux ans ans après le mini-album "Lost Sirens", le groupe sort son neuvième album studio, "Music Complete" (Mute). Le groupe né des cendres de Joy Division renoue brillamment avec le son électro-pop qui a fait son succès dans les années 80.

Parce que c'est l'album idéal pour danser et/ou faire du sport
Les membres de New Order ont confié qu'entre les guitares électriques et les synthés, leur cœur de rockeurs balançait. Au moment de retourner en studio, le guitariste Phil Cunningham a lancé un mot d'ordre : "il faut faire un album dance". Pas de la dance commerciale dans le sens où on l'entend ici, heureusement. Plutôt une électro-pop qui rappelle leur son des années 80 ("Restless", "Academic"), avec des pulsations entraînantes ("Plastic") et des clins d'œil à l'italo-disco ("Tutti frutti"). Le tout forme un album aux refrains inspirés, cohérent et accrocheur, qui réveille la nostalgie de leurs débuts sans donner dans le déjà-entendu.

Parce que quelques invités de choix se sont glissés dans le tracklisting
Beaucoup de jeunes groupes se réclament de New Order. En retour, les quinquas de Manchester les invitent volontiers à collaborer à ce nouvel album. Elly Jackson de La Roux prête sa voix à "Tutti frutti" et à "People on the high line" ; Tom Rowlands des Chemical Brothers a réalisé deux morceaux : "Singularity" et "Unlearn this hatred" ; Brandon Flowers des Killers participe au refrain du finale de l'album, "Superheated". Un vieil ami, Iggy Pop, récite même de sa voix sépulcrale un poème gothique du chanteur Bernard Sumner sur "Stray dog".

Parce que Joy Division survit par procuration
35 ans après la mort de son chanteur Ian Curtis, Joy Division continue de fasciner. Les membres survivants, qui ont formé New Order et continué jusqu'à aujourd'hui avec quelques changements, suivent de loin les initiatives des fans pour commémorer l'esprit du disparu. La maison de Ian Curtis, à Macclesfield, a été mise en vente au début de l'année. Hadar Goldman a déboursé 190 000 livres (257 000 euros) pour l'acquérir, dans l'intention d'en faire un musée Joy Division, ainsi qu'un "pôle digital" qui accueillera des musiciens du monde entier. En attendant, les membres bien vivants de New Order donneront un concert au Casino de Paris le 4 novembre.

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Jennifer LESIEUR

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