VIDEO - "Les 3 Mousquetaires" : on s’est incrusté dans les coulisses avec Olivier Dion

Publié le 19 septembre 2016 à 13h00
VIDEO - "Les 3 Mousquetaires" : on s’est incrusté dans les coulisses avec Olivier Dion
Source : Les 3 Mousquetaires

VISITE PRIVÉE – A deux semaines de la première de la comédie musicale, LCI.fr s’est glissé dans les travées du Palais des Sports de Paris pour assister aux répétitions. Un premier aperçu très convaincant suivi d’un passage de l’autre côté de la scène tout aussi amusant en compagnie de d’Artagnan.

Des mois qu’on essayait d’organiser ce rendez-vous. Olivier Dion, nous et… Ok, et plusieurs milliers d’abonnés à notre page Facebook. La date est bloquée. Vendredi après-midi, à l’issue du deuxième filage de la journée. A deux semaines de la première, la troupe des "3 Mousquetaires" enchaîne ce type de répétitions dans les conditions (presque) réelles du spectacle. L’intégralité des costumes et les lumières en moins. "Le premier acte est très bien ficelé. Le deuxième est encore en travail, certains enchaînements sont compliqués", nous glisse Roberto Ciurleo, l’un des producteurs du spectacle, venu s’asseoir à côté de nous dans un Palais des Sports de Paris évidemment bien vide.

En bas de la salle, chanteurs et danseurs sont en plein débrief’ avec les deux grands manitous du show. "De grâce les filles, ne passez pas près des grilles !", "il faut que tu chantes les bonnes paroles, tu ne lip-sync pas les bons mots", lâchent dans un franglais au joli accent québécois Dominique Champagne et René Richard Cyr, les metteurs en scène assis sur les marches qui séparent la scène du public. Une première dans la salle de spectacle parisienne. "On veut qu’il n’y ait pas de cassure entre les artistes et le public, la fraternité, le 'un pour tous, tous pour un', est en fil rouge", souligne Roberto Ciurleo, fier de pouvoir expliquer que le parvis représenté sur la scène est "quasiment identique à celui de l’Hôpital des Quinze-Vingts, dans le 12e arrondissement de la capitale". "Les vrais mousquetaires y jouaient à la marelle", sourit-il.

Selon les metteurs en scène, on était plutôt pas mal aujourd’hui
Damien Sargue

Les lumières s’éteignent, le prologue laisse la part belle aux danseurs qui font mine de s’échauffer. Le générique dévoilant la distribution défile sur un grand rideau blanc qui cache la scène. Et enfin d’Artagnan apparaît. A ceux qui trouvaient que la performance de M. Pokora dans "Robin des bois" était sportive, attendez un peu de voir celle d’Olivier Dion. Le Québécois n’arrête pas et est en mouvement constant sur presque chacun de ses titres. Dès l’ouverture, il est contraint de chanter tout en marchant sur un tapis de course. Sans jamais que sa voix vacille. Celle d’Emji (Milady) vous électrise sur "Je suis cash", celle de Victoria (la reine) impressionne sur "Face à face" et celle de Megan (Constance) file des frissons sur "Et si c’était lui".

Les scènes s’enchaînent à une vitesse folle, au rythme de quatre tours triangulaires – faites de deux écrans et d’un décor classique - qui servent d’uniques décors. Derrière, c’est un monde fermé, inconnu des spectateurs qui se déploie. A l’issue des deux heures de filage, une partie de la troupe nous y emmène.  L’occasion de leur demander si tout est prêt pour le jour J. "Selon les metteurs en scène, on était plutôt pas mal. Ils étaient très contents", nous rapporte Damien Sargue (Aramis). "C’est prometteur", poursuit Victoria tandis qu’Olivier Dion "a l’impression que de jour en jour on avance, on fait des pas de géants. On se sent plutôt bien".

C’est beaucoup moins glamour que ce vous pouvez penser le show-business
Olivier Dion

Et ça se voit ! Avec David Ban (Porthos), les vannes fusent. A l’arrière de la scène, les costumes des danseurs sont installés pour les "changements rapides" entre deux scènes. A chacun son casier. Comme pour les mousquetaires, c’est le cuir qui domine. Et forcément donne un peu chaud. "Le sol à la fin de la soirée est détrempé de sueur et de transpiration, c’est beaucoup moins glamour que ce que vous pouvez penser le show business", s’amuse Olivier Dion. "On a tous fondu depuis le début du spectacle, c’est très intense", confirme David Ban.

LCI

Dans le long couloir qui part de la scène, se cachent les loges. Celle des filles, qui se surnomment les "Missquetaires", est mieux rangée que celles des garçons. Ce n’est pas nous qui le disons ! Après un coup de ménage rapide de David Ban – 'uniquement dans (son) coin', les chanteurs nous y accompagnent. Ça rigole encore, à croire qu’il n’y a pas de stress. "Le trac on l’aura la veille, ou l’avant-veille", avance Damien Sargue. "Je commence déjà à l’avoir, je vais y aller pour le gérer", continue Olivier Dion en nous donnant rendez-vous le 29 septembre. C’est bien noté.

Au fait, de quoi ça parle ?

 

La comédie musicale est inspirée du roman du même nom d’Alexandre Dumas. "On suit vraiment l’histoire du livre, on n’a pas pris de liberté", insiste le producteur Roberto Ciurleo. Quelle est-elle ? Olivier Dion joue les conteurs pour LCI : "Les 3 Mousquetaires, c’est l’histoire du jeune d’Artagnan qui quitte sa Gascogne natale pour aller à Paris, rêvant de devenir mousquetaire. Sur son chemin, arrivé à Paris, il va croiser trois gaillards, les trois mousquetaires Porthos, Aramis et Athos qu’il défiera en duel mais avec qui il s’alliera pour lutter contre les forces du mal du méchant Richelieu et de Milady. 

Les deux comploteront pour faire tomber la reine Anne d’Autriche qui règne avec le roi Louis XIII. D’Artagnan et ses mousquetaires vont partir dans une grande quête pour défendre la reine et son honneur". "Il ne perdra pas le nord parce qu’en route il aura le temps d’avoir une histoire d’amour avec la jolie Constance", précise David Ban. Et oui, "il faut toujours garder un peu de romance" ajoute d’Artagnan.


Delphine DE FREITAS

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