Affaire Daniele Watts : l'actrice était "en train de b....." en plein jour, affirme la police

Publié le 17 septembre 2014 à 12h41
Affaire Daniele Watts : l'actrice était "en train de b....." en plein jour, affirme la police

COUP DE THEATRE – La comédienne fait le tour des médias américains pour accuser la police de Los Angeles de l'avoir interpellée après l'avoir prise pour une prostituée. Jim Parker, le lieutenant au cœur de l'affaire, affirme que la jeune femme ment. Et livre une version des faits pour le moins surprenante...

Daniele Watts a-t-elle menti ? C'est en tout cas ce que laisse entendre Jim Parker, le lieutenant de police accusé par la jeune femme de l'avoir interpellé pour racolage, jeudi 11 septembre, dans le quartier de Studio City, à Los Angeles, alors qu'elle enlaçait son compagnon, Brian James Lucas. Après avoir posté une photo de l'arrestation sur sa page Facebook, la comédienne, qui jouait une prostituée dans Django Unchained, fait le tour des médias pour raconter son histoire, dénonçant la "condescendance" des forces de l'ordre à son égard.

Si la police de Los Angeles a ouvert une enquête interne, le policier mis en cause livre une version des faits pour le moins surprenante au Hollywood Reporter.   "Ils étaient en train de b..... ", affirme-t-il, crûment. Son compagnon était assis côté passager, avec ses jambes à l'extérieur de la voiture". Le lieutenant explique qu'il a reçu un appel d'un bureau à proximité, lui expliquant que des employés étaient en train de regarder un couple en train d'avoir des rapports sexuels dans une voiture, en plein jour, les portes ouvertes. L'un des témoins aurait même pris une photo. "Les gens n'inventent pas ce genre de conneries", observe Jim Parker.

"Je ne voulais pas la toucher"

Lorsque ce dernier arrive sur les lieux, Daniele Watts et Brian James Lucas ne sont plus en train de faire l'amour. La jeune femme est au téléphone, avec son père, et le policier décide de s'approcher de son compagnon pour lui demander ses papiers d'identité. Avant que la comédienne s'en mêle... "Savez-vous combien de fois les policiers ont été appelés par ce que je suis noire et qu'il est blanc ?", lui lance-t-elle, des propos enregistrés que le site people TMZ a publié lundi. "J'ai parfaitement le droit de me tenir debout dans la rue et de faire des câlins avec mon boyfriend".

Rapidement, le ton monte, la situation dégénère, et le policier décide de faire appel à une collègue féminine. "Je me suis déjà retrouvé dans ce genre de situation, je ne voulais pas la toucher, je ne voulais pas qu'on m'accuse de quoi que ce soit (…) Cette fille se montrant difficile, ma collègue l'a menottée, parce que c'est la procédure. Elle me l'a amené et je lui ait dit : 'soit vous me montrez vos papiers, soit vous me dites votre nom. Et elle s'est mise à pleurer'."


Jérôme VERMELIN

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