Anne Hathaway : son sourire n’était que de façade le soir de sa victoire aux Oscars

Publié le 21 octobre 2016 à 16h19
Anne Hathaway : son sourire n’était que de façade le soir de sa victoire aux Oscars
Source : ABACA

SPLEEN - Trois ans après avoir remporté une statuette dorée pour son interprétation de Fantine dans "Les Misérables", l'actrice américaine a révélé que ce qui aurait dû être l'un des plus beaux moments de sa carrière a été en fait l'un des plus catastrophiques. "J'étais très mal à l'aise", raconte-t-elle dans "The Guardian".

Etait-elle aussi misérable que son personnage ? Peut-être pas mais Anne Hathaway n'était pas franchement au top de sa forme au moment de monter sur la scène pour recevoir son Oscar, glané en 2013 pour son interprétation de Fantine dans la comédie musicale inspirée du roman de Victor Hugo. A l'époque, l'actrice est victime d'une campagne de dénigrement menée par les "Hathahaters" - ceux qui haïssent Anne Hathaway - qui fustigent notamment son caractère beaucoup trop lisse. "J'étais très mal à l'aise", raconte-t-elle dans The Guardian.

"J'ai en quelque sorte perdu la tête en tournant ce film et je n'avais pas encore retrouvé mes esprits. Puis il a fallu que je me lève devant tout ces gens et que je ressente quelque chose que je ne ressentais pas, un bonheur simple", poursuit-elle. Remporter un Oscar, une source pourtant "évidente" de bonheur pour tout acteur. Mais Anne Hathaway "ne ressentait pas ça". "Je me sentais mal de me tenir debout dans une robe qui coûtait plus que ce que beaucoup de personnes ne gagneront jamais dans leur vie", se souvient-elle à propos de cette robe rose signée Prada à l'origine, à l'issue de la cérémonie, d'un "nipplegate", l'affaire du téton que laissait deviner sa tenue. The Guardian estime sa robe à 80.000 dollars et les bijoux qu'elle portait à 10 millions de dollars.

Celle qui fut découverte dans Princesse malgré elle s'est également sentie mal à l'aise de "recevoir un prix pour avoir interprété une douleur qui est encore très présente dans notre expérience collective en tant qu'êtres humains". "J'ai essayé de montrer que j'étais heureuse et j'ai été prise pour cible pour ça, très violemment. C'est la vérité et c'est ce qui s'est passé. Ça craint", souligne-t-elle. De tout ça, la jeune maman a retenu une leçon de vie. "Vous avez seulement l'impression que vous mourez de honte, mais vous ne mourez pas vraiment", dit-elle. Depuis le temps qu'on répète que "le ridicule ne tue pas".


Delphine DE FREITAS

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