Gagnant de l'Eurovision 2017, Salvador Sobral a reçu une greffe cardiaque

Publié le 10 décembre 2017 à 18h19
Gagnant de l'Eurovision 2017, Salvador Sobral a reçu une greffe cardiaque
Source : Sipa

SANTÉ - Le grand vainqueur de l'édition 2017 de l'Eurovision, le Portugais Salvador Sobral a enfin reçu la greffe du coeur qu'il attendait depuis des années. Selon ses médecins, la convalescence sera longue mais l'opération s'est bien déroulée.

Sa chanson, écrite avec sa soeur, avait ému les millions de téléspectateurs devant leur écran. Le chanteur Salvador Sobral, qui représentait le Portugal lors du concours de chant en mai dernier a enfin reçu la greffe qu'il attendait depuis des mois et tout s'est bien passé, indique son équipe médicale à l'AFP. 

Le jeune homme âgé de 27 ans, a été opéré vendredi. "Il était très bien préparé et tout s'est bien passé", a déclaré le chirurgien qui l'a opéré, Miguel Abecassis, de l'unité cardiaque de l'hôpital de Santa Cruz dans les environs de Lisbonne. Il a prévenu toutefois que "la convalescence "sera longue", précisant que si tout se passe bien, il "aura une vie complètement normale". 

Lorsqu'il avait remporté le concours de l'Eurovision, il n'avait pas pris part aux répétitions qui se déroulaient la semaine précédent la finale. C'est sa soeur, Lucia, qui l'avait remplacé. Sur scène, le jeune crooner avait ému les millions de téléspectateurs du show musical européen avec son mélancolique morceau jazzy "Amar Pelos Dois" (Aimer pour deux). 

Puis en septembre, il avait annoncé mettre sa carrière prometteuse entre parenthèses pour raisons de santé. Souffrant de lourds problèmes cardiaques, Salvador Sobral avait donné un dernier concert avant de se retirer de la scène, pour mieux se soigner.  Il avait été hospitalisé quelques jours plus tard, à Lisbonne : "Ce n'est un secret pour personne, ma santé est fragile. Je vais devoir me soigner", expliquait-il alors à ses fans. 

Salvador Sobral avait été repéré en 2009, dans la version portugaise du télé-crochet "American Idol". Mais son état fragile ne lui permettait pas de s'éloigner plus de deux semaines de ses médecins en raison de sa maladie. "Ma maladie, même si on ne peut pas la guérir totalement, c'est un petit problème en vérité, certainement le seul que j'ai dans ma vie", dédramatisait-il, avant son départ en Ukraine. Désormais, ce "petit problème" est derrière lui.


La rédaction de TF1info

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