Larry Flynt va-t-il s'offrir le manoir Playboy de Hugh Hefner ?

Publié le 22 janvier 2016 à 13h39
Larry Flynt va-t-il s'offrir le manoir Playboy de Hugh Hefner ?

VIEUX GRIGOUS – Ils sont les patrons des deux plus célèbres revues de charme américaines. Larry Flynt, le créateur de "Hustler", propose de racheter le manoir de Hugh Hefner, le fondateur de "Playboy" qui l'a mis en vente début janvier. A la clé : des fêtes sulfureuses comme à la grande époque...

C'est digne d'un scénario de film. En janvier dernier, le célèbre Hugh Hefner, fondateur du magazine Playboy, annonçait son intention de vendre en viager son manoir, la Playboy Mansion. 29 chambres, un gymnase, une volière, des courts de tennis, une grotte et même un mini zoo... Cette demeure d'une superficie de 2000 m2 a surtout abrité les orgies les plus légendaires de Los Angeles depuis le début des années 1970.

Son propriétaire, aujourd'hui âgé de 90 ans, en espère 200 millions de dollars, tout en continuant à occuper sa chambre particulière. Mais les spécialistes de l'immobilier estiment qu'il ne pourra pas en tirer plus de 90 millions, crise oblige. Une réalité qui n'a pas échappée à Larry Flynt, 73 ans, fondateur du magazine rival, Hustler. D'après TMZ, il serait prêt à payer 80 millions pour acquérir les murs. Son objectif : rendre à la Playboy Mansion sa dimension sulfureuse d'antan.

Il lui proposerait aussi d'écrire dans Hustler !

Hugh Hefner, qui a fait du manoir une résidence (presque) paisible ces dernières années, où ils coulent des jours heureux avec ses épouses, serait chargé de sélectionner lui-même les jeunes femmes invitées à venir faire la fête avec des VIPs, à raison de trois soirs par semaine... Il lui proposerait également de passer à la concurrence et d'écrire un édito coquin dans Hustler, à l'heure où Playboy a décidé de ne plus proposer de femmes nues sur sa une et dans ses pages, afin d'aligner les contenus de l'édition papier du magazine sur ceux du web, plus "politiquement corrects".

Les deux rois de la presse de charme trouveront-ils un terrain d'entente ? En décembre dernier, Larry Flynt avait fustigé dans les médias le repositionnement "clean" de Playboy, estimant que Hugh Hefner avait "perdu la tête". Il lui suggérait de réduire ses coûts plutôt que de renoncer à l'âme d'une revue dont la diffusion est passée de 5,6 millions à 800 000 exemplaires depuis 1975. 

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Jérôme VERMELIN

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