Mis en examen, les frères Bogdanoff se disent "victimes d’une réalité parallèle"

Publié le 23 juin 2018 à 9h12, mis à jour le 26 juillet 2018 à 14h29
Mis en examen, les frères Bogdanoff se disent "victimes d’une réalité parallèle"
Source : IBO/SIPA

EXPLICATION - Mis en examen avec son jumeau Igor, notamment pour "escroquerie sur personne vulnérable et tentative d’escroquerie", Grichka Bogdanoff assure que son frère et lui sont "victimes d'une réalité parallèle" et nie tout en bloc.

Igor et Grichka Bogdanoff, célèbres pour leurs émissions et leurs livres de vulgarisation scientifique, ont été mis en examen jeudi pour "escroquerie sur personne vulnérable" et "tentative d'escroquerie". 

La justice reproche aux frères d’avoir abusé de la naïveté de Cyrille P., un producteur de leur connaissance. Tout est parti d'un signalement de Tracfin (Traitement du renseignement et action contre les circuits financiers clandestins) révélant des "transferts financiers suspects à hauteur de 800 000 à 1 million d’euros". 

Joint par Le Parisien ce vendredi soir, Grichka Bogdanoff défend leur probité  : "Nous n’en avons pas touché un seul. Nous sommes victimes d’une réalité parallèle (...) Nous avons cédé 50 % de la marque à Cyrille. Soit deux chèques de 125 000 € qui, ajoutés à la vente de la moitié de la maison d’Igor, ont entraîné le signalement Tracfin".

Les jumeaux se disent aujourd’hui surpris par "l’incohérence et le caractère grotesque de cette procédure, et déterminés à lutter contre ce qui est une négation de la vérité." 

Le juge d'instruction tranchera

Célèbres pour avoir animé la première émission de science-fiction Temps X dans les années 1980, les jumeaux de 68 ans avaient été placés mardi en garde à vue dans le cadre d'une enquête.

Interrogés pendant 48 heures, ils ont ensuite été présentés au magistrat qui les a mis en examen et placés sous contrôle judiciaire. Un troisième protagoniste, entendu lui aussi en garde à vue a été mis en examen, et placé sous contrôle judiciaire par le juge des libertés et de la détention.

C’est désormais le juge d’instruction en charge du dossier qui devra trancher.


La rédaction de TF1info

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