Miss France a 100 ans : 5 anecdotes étonnantes dévoilées par Sylvie Tellier

Publié le 10 novembre 2020 à 17h47, mis à jour le 27 novembre 2020 à 15h57
Sylvie Tellier (à droite) lors de son sacre, aux cotés de Geneviève de Fontenay et d'Elodie Gossuin, Miss France 2001.
Sylvie Tellier (à droite) lors de son sacre, aux cotés de Geneviève de Fontenay et d'Elodie Gossuin, Miss France 2001. - Source : AFP

A LIRE - Sylvie Tellier publie "Miss France 1920-2020" (éditions Hors Collection), un livre sur le centenaire du célèbre concours de beauté. Qui fourmille d'histoires sur les coulisses de cet événement qu'affectionnent les Français.

Pour célébrer dignement le centenaire de Miss France, Sylvie Tellier publie un livre sur l'histoire de cette célèbre institution qui n'a pas pris une ride… ou presque ! Dans l'ouvrage baptisé Miss France 1920-2020 (éditions Hors Collection), la directrice générale de l'Organisation Miss France revient sur les moments forts qui ont marqué le concours popularisé par Geneviève de Fontenay, la célèbre dame au chapeau. 

Entre les témoignages d'ex-lauréates, qui nous plongent dans la réalité de la vie d'une Miss France, et les souvenirs de Sylvie Tellier, sacrée Miss France en 2002 et qui est depuis devenue la patronne, le livre fourmille d'anecdotes. Nous en avons choisi cinq pour vous. 

Le destin tragique d'Agnès Souret, la première reine de beauté

En 1920, Maurice de Waleffe lance l'élection de "la plus belle femme de France". Des milliers de candidates répondent à son appel. Parmi elles, Agnès Souret, 17 ans, qui rêve de devenir comédienne. Elle envoie une  photo d'elle en communiante et gagne le concours. Elle vit un rêve éveillé : elle décroche un rôle dans le film Le  Lys du Mont Saint-Michel et danse dans le ballet de l'Opéra de Monte-Carlo. Mais son destin se brise en 1928 quand elle meurt d'une péritonite à l'âge de 26 ans à peine. 

Une Miss qui ne veut pas gagner… pour pouvoir se marier !

En 1968, alors que Miss France est dirigé par Louis et Geneviève de Fontenay, Rolande Cozien, alias Miss Bretagne, refuse de se rendre à Paris pour l'élection nationale car elle préfère se concentrer sur son mariage. Poussée par Geneviève de Fontenay, la jeune femme monte finalement sur la scène le soir de l'élection mais elle déclare que si jamais elle gagne, elle démissionne sur le champ ! Par chance, elle terminera à la deuxième place à son plus grand soulagement. 

Une première retransmission qui vire au fiasco en 1986

Nathalie Marquay, lors de son sacre, en 1986.
Nathalie Marquay, lors de son sacre, en 1986.

L'élection Miss France a été retransmise à la télévision pour la première fois en 1986 sur FR3 dans l'émission de Guy Lux "C'est demain 87". Le jury composé notamment de Popeck et de Bernard Menez devait choisir cinq candidates. Mais la soirée ayant été arrosée, les personnalités mettent la pagaille tandis que Celeste Prior, l'animateur d'Europe 1 qui relaie les votes du public, enchaîne les mauvaises annonces. Le tout couronné par des candidates en larmes. Un véritable fiasco, se souvient Geneviève de Fontenay.  Au final, c'est Nathalie Marquay qui sera sacrée Miss France. 

Quand Geneviève de Fontenay s'embrouillait avec Donald Trump

Elue Miss France 2003, Corinne Coman se souvient qu'elle n'avait pas pu participer à Miss Univers car Geneviève de Fontenay s’était fâchée avec un certain Donald Trump, qui possédait le concours à l'époque. À l'origine de leur brouille : la rumeur autour d'Elodie Gossuin, suspectée d'être un transexuel lors de l'élection de Miss Univers en 2001. Un scandale qui avait visiblement fait plaisir à l'ex-président des Etats-Unis qui s'offrait ainsi une publicité gratuite, mais pas à la dame au chapeau… 

Une drôle de tradition dans les toilettes des Miss France

Une fois élue, Miss France est logée dans un appartement qui se trouve dans un quartier huppé de la capitale. Laury Thilleman, Miss France 2011, a lancé un petit rituel avec ses camarades. Chaque fois qu'une Miss venait la voir, elle lui demandait d'écrire un petit mot dans… les toilettes ! Une tradition qui perdure, poussant les Miss à rivaliser d'imagination comme Camille Cerf qui, lors de son départ, a écrit : "Je laisse mon trône, mais pas ma couronne".


Rania HOBALLAH

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